Chronique du nouveau recueil de poésie de Pierre Thiry

Fastueuse tempête féconde
Esquive en cent dix-neuf sonnets

Pierre Thiry n’a pas la plume endormie, c’est du moins ce qu’on peut dire quand on découvre son dernier recueil Fastueuse tempête féconde qui nous offre un nouveau voyage à travers le paysage énigmatique de la poétique où ses mots délurés nous enivrent jusqu’à nous faire tourbillonner dans  un vertige qui nous laisse comme décoiffé !

Passent les jours, sonnent les heures, c’est avec ardeur qu’il laisse les mots se multiplier sur la page pour former dans la ferveur de son écriture cent dix-neuf sonnets au rythme emballé et aux rimes emmêlées pour notre plus grand bonheur! 

A nous d’essayer de construire ce magnifique puzzle de mots qui s’offrent à nos yeux pour nous délivrer des secrets si l’on réussit à les décoder pour pouvoir répondre à  l’invitation à penser, à réfléchir, à s’amuser, à vivre, tout simplement … que semblent nous chuchoter à l’oreille ces textes foisonnants!

Pour les amoureux de l’écriture poétique, vous allez vous régaler  si vous vous laissez emballer par la cadence audacieuse et savoureuse de cette danse effrénée où les mots sont tellement épris de liberté qu’ils vous entraînent dans cette fastueuse tempête qui vous emporte très loin de vous-même !

Le poète, à travers ses mille métaphores, réussit à donner au monde « d’inattendus reflets ». C’est ce qui nous plaît ! Cette salve de sons qui se rencontrent, se heurtent, explosent et font naître des figures aux styles ampoulés pour nous laisser ébahis face aux messages dissimulés dans cette mine de mots qui nous ensevelit !

Lorsqu’on se laisse surprendre par la force de tous ces mots enlacés, on capte dans la seconde l’intensité de cette écriture sans filet où l’auteur devient comme un équilibriste pour nous tenir en haleine sur le fil de sa dextérité à manier le stylo comme un «  marionnettiste pour oser des pirouettes » insensées.

Nous voilà spectateur de son spectacle haut en couleur qui se livre au fil de ces 156 pages pas si sages et rocambolesques ! La fantaisie n’a pas d’ennemi, si ce n’est l’inertie !

Aimez-vous les  mots ? Moi je les adore, d’où le nom de mon blog Mes Mots de vie, d’ailleurs! J’adore voir les lettres se former, se déformer pour toujours créer, et re-créer la magie de la vie, les émotions, les sentiments, … C’est ce qui rend irrésistible l’écriture si particulière de cet auteur aux mille facéties et aux performances poétiques osées !

Les mots ont un pouvoir créateur mais aussi réparateur, lorsqu’on se laisse traverser par leur beauté, il n’y a plus rien d’éphémère, de vide, de superficiel, tout se remplit de leur énergie,de leur vibration, de leur puissance. C’est l’effet que cela nous procure de lire ces sonnets qui montrent  la richesse de notre belle langue française à travers la résonance de tous ces mots libérés de leur mutisme forcé. Cet écho assourdissant sait faire parler le silence !

C’est un engagement à prendre ! S’engager à ne jamais perdre les mots ni à les appauvrir, bien au contraire à les exhumer au milieu des décombres de la  langue de notre époque, confinée et restreinte, qui a de plus en plus de mal à dire le fond des pensées, si ce n’est en répétant les mêmes mots galvaudés, qui peinent à faire sens pour exprimer la profondeur de la vie!

Avec Pierre Thiry, on ne risque pas de manquer de mots : ils se veulent tour à tour « comiques ou dramatiques, émotifs ou farceurs » ! Il leur fabrique comme un trapèze volant pour qu’ils se balancent dans les airs pour nous faire rêver et nous forcer à lever les yeux vers l’ailleurs !

Laissez-vous donc surprendre par tant de virtuosité et de fantaisie. N’hésitez pas à déclamer à haute voix ces sonnets qui n’ont pas fini de vous étonner par leur musicalité étourdissante !

Je vous invite à découvrir l’un des sonnets qui a su éveiller mon esprit, nourrir mon âme et réchauffer mon cœur ! Sois poète …

Sois poète de Pierre Thiry p 92

Retrouvez Pierre Thiry cet auteur jongleur de mots sur son site : https://www.pierre-thiry.fr/

Relisez les chroniques de Mes mots de vie sur les autres livres de cet auteur : http://mesmotsdevie.fr/?cat=510

Merci pour votre lecture

Maryse

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Chronique du recueil de Pierre Thiry Sansonnet sait du bouleau…

Lire de la Poésie en Pleine Présence


Comment bien commencer l’année 2020 ? Pourquoi pas en lisant le troisième recueil de sonnets de Pierre Thiry « Sansonnet sait du bouleau » : cent sonnets avec des fictions brèves autour de thèmes pluriels qu’effeuille le poète dans sa frénésie de mots : la nature, les saisons, les oiseaux, les voyages, les auteurs, l’amour, la musique, la culture, son père… La vie tout simplement.

Pour ma chronique, j’ai eu envie de tenter une expérience encore inédite pour moi mais tellement excitante… Pour apprécier la quintessence de chaque mot, de chaque sonnet, je me suis lancée un défi : et si je lisais ce recueil de poésie en Pleine Présence pour me laisser pénétrer profondément par plus que leur sens, leur essence ?

Pour ceux qui ignorent la notion de Pleine Présence, je vous renvoie à la Pédagogie Perceptive de Danis Bois : http://danis-bois.fr/
Méditer en Pleine Présence, c’est se recentrer sur soi pour éveiller pleinement ses capacités attentionnelles et perceptives pour pouvoir ressentir intérieurement les effets de chaque sensation et capter ainsi ce que cela nous procure véritablement.
Dans cette expérience, ce n’est plus le cerveau qui lit uniquement mais tout notre corps avec nos sens en éveil.

J’ai donc commencé par la dédicace…


Les mots ont tout de suite résonné plus fort. Ils m’ont touchée dans mon âme de poète. Il est vrai, je suis une amoureuse des mots depuis toujours et avant tout de leur pouvoir évocateur et enchanteur. Les mots savent me séduire et me combler dans leur légèreté profonde. Et ces « cent sourires » promis par Pierre Thiry m’ont immédiatement rendu plus curieuse.

En route donc, pour cette lecture en Pleine Présence, et avec Pierre Thiry le voyage s’annonce délicieux, tumultueux et intense.

Lire ces sonnets en Pleine Présence, m’ont laissé entrevoir la vision poétique dissimulée dans l’ordinaire de notre quotidien. Il n’y a plus d’un côté les mots et de l’autre leur sens, avec ces sonnets tout s’emboîte parfaitement pour nous éclairer sur l’implicite de la vie. Le lien constant de chaque mot avec chaque émotion contenue, avec « les êtres, les choses et le monde » rappelle la connexion parfaite qui s’établit lorsqu’on est disponible à l’instant pour mieux comprendre les éléments qui nous entourent.
Lire en Pleine Présence ces cent textes façonnés par l’auteur, c’était comme se délecter des mets les plus exquis . Quand on se nourrit l’âme, nos sens se régalent. Les mots vibrent quand on les écoute avec tout de soi et l’intention de l’auteur est ici à chaque fois ressentie dans l’intensité de la vague qui déferle dans notre intériorité quand les mots se donnent sans retenue…

On touche alors à la puissance de la poésie, rien n’est contenu, tout s’exprime, tout se dévoile. Dans la nudité d’un mot, se cache un monde…
Et Pierre Thiry sait s’emparer de son talent de conteur et de sa verve poétique pour nous étourdir et faire naître de son archet cent sonnets de rimes, de rythmes, de sons, de chants et d’émotions. un magnifique concerto qui livre aussi un morceau de son âme et de son cœur.

En effet, ces sonnets sont publiés également en hommage à son père musicien Louis Thiry ( 1935-2019). Et tout au long de la lecture se ressent la douce présence et le rayonnement de cet être cher au poète, disparu comme un guide que l’on retrouve à travers l’omniprésence d’une musique de fond que l’on entend derrière les mots qui vibrent à l’unisson. Les images se font ainsi plus expressives pour rappeler ce duo de complicité, père-fils. Les mots s’unissent et s’imposent pour créer une mélodie universelle, comme un délicieux souvenir.

Cent sonnets, c’est du boulot, trois cents c’est un exploit! Pour l’expert de la fantaisie verbale qu’est Pierre Thiry, quel travail amusant, quelles belles créations ! Les métaphores défilent et s’enfilent pour devenir de beaux joyaux.

Pour conclure, je recommande fortement ce recueil de sonnets à tous, car il se lit très facilement. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est le parti pris de Pierre Thiry sur le sonnet classique , je le cite  » Il faut prendre le sonnet pour un jeu ancien devenu amusant. Cette forme contrainte est devenue tout le contraire d’une chose sérieuse. « 

 » Explorer l’inattendu jusqu’à rencontrer la détente ». C’est sur cette citation du poète que je veux finir ma chronique car elle résume l’invitation que j’ai ressentie en lisant ses poèmes . Il souhaite qu’à notre tour on se mette au « boulot » d’écriture pour laisser s’exprimer ce que nous avons à l’intérieur de nous tout en nous amusant avec les mots.

J’ai donc pris conscience en lisant en Pleine Présence que les mots libèrent sur la page des histoires de vie quand on se connecte à leur profondeur, on lit bien plus que des mots…

Merci Pierre Thiry pour votre confiance et pour ce partage de votre livre. Que la musique de vos mots chante votre passion bien au-delà, haut toujours plus haut…

Et vous chers lecteurs, à votre tour, entrez dans la danse des mots de Pierre Thiry…

https://pierrethiry.wordpress.com/
http://charles-hockomess.e-monsite.com/

Maryse de Mes Mots de vie




Maryse de Mes mots de vie



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Chronique : Sansonnets aux sirènes s’arriment de Pierre Thiry

chronique2dédicace

Pour bien commencer l’année , j’ai décidé de me plonger dans un  bain de mots remplis de fantaisie au pouvoir ébouriffant et revivifiant.
C’est ainsi que je veux définir le deuxième recueil de sonnets de Pierre Thiry Sansonnets aux sirènes s’arriment/ Cent sonnets oscillent règne sa rime.
Dès ce titre assez décoiffant et o combien surprenant, j’ai eu hâte de découvrir dans quelle fantaisie, Pierre Thiry avait cette fois encore, trempé sa plume truculente pour conquérir son public.

Dès « L’adresse au lecteur », je me suis sentie happée dans le monde de l’auteur tant ses mots sont une invitation symbolique à sortir de la folie du monde pour se mettre en relation avec une folie bien plus douce et plus  légère celle  des mots qui nous entraînent pour nous faire voyager dans un univers où le  poète « écriveur » devient  le roi de la rime, le temps de son recueil à travers des thèmes différents qui lui tiennent à cœur   « la création littéraire, la musique,   la légèreté… en passant par des aspects plus sombres de l’existence la mort, la tristesse, les détresses humaines, l’écologie… »

Tout au long de ma lecture de ces sonnets pas comme les autres, j’ai eu l’impression de les entendre, « ces sansonnets »  chantonner à mes oreilles leur mélodie délirante et attirante dans un rythme effréné qui m’a fait  osciller,  tanguer pour m’emporter sur des vagues géantes aux mille mots.
J’ai adoré cette témérité folle de tous ces mots qui loin d’être à l’étroit dans leur forme se sont habillés  au contraire de « leurs plumes de sansonnets » pour  m’étourdir, pour me faire virevolter et m’élever toujours plus haut et m’amener à réfléchir.

Ce qui m’a fortement plu dans ce recueil,  c’est la modernité du style des sonnets où se côtoient à la fois des références à l’Antiquité avec Ovide et Homère et des évocations plus contemporaines , tout cela grâce à un lexique très riche et très varié, une occasion d’assister à un véritable festival de tous ces mots, de toutes ces formes qu’on n’a plus coutume d’employer et qui sont ici rajeunis.  De quoi nous désarçonner, me direz-vous ?  Pas du tout, bien au contraire ! Malgré tout on réussit à « s’arrimer » et on reste ancrés à la puissance de cette merveilleuse chaîne de sens et d’expériences.

Chaque poème est un défi constant pour le poète qui doit trouver un juste équilibre entre la structure classique qu’est le sonnet dans sa forme conventionnelle et de l’autre dans la créativité ingénieuse du poète qui tricote des vers où les mots tourbillonnent et  envahissent l’espace pourtant limité grâce à leur audacieuse liberté ce qui leur donne encore plus de pouvoir d’évocation.

Ce recueil nous rappelle l’importance de la langue, du langage, des jeux avec les mots et avec les sons, de l’éloquence, de l’expression, de la culture…
De plus, Pierre Thiry déclare au lecteur dans sa postface : « J’ai voulu t’offrir mille raisons d’ouvrir encore davantage tes yeux et tes oreilles à tant de spectacles qui s’offrent à toi dans la lecture d’un paysage ou dans les phrases d’un merveilleux auteur…Ces sonnets sont des invitations à l’écriture autant qu’à la lecture ». On y découvre une vraie voie vers l’expressivité de soi et du monde.

C’est donc ce délicieux goût que je garderai de cette lecture car c’est ce qui a eu le plus de résonance en moi. Amoureuse des mots, j’y ai  ressenti ce plaisir du poète de s’amuser, de jongler avec les mots  pour exprimer une formidable manière de se sentir libre de créer…

Je retiendrai le message fort de ce recueil où  Pierre Thiry en tant qu’animateur d’atelier d’écriture nous rappelle qu’ il est important de  partager cette liberté d’écrire…

Je vous invite à découvrir les autres livres publiés par Pierre Thiry, un auteur en auto-édition qui a choisi de laisser vivre sa créativité sans barrière… pour notre plus grand plaisir.
https://pierrethiry.wordpress.com
http://charles-hockomess.e-monsite.com

J’ai toujours autant de joie à chroniquer ses nouvelles publications car c’est pour moi à chaque fois l’occasion de cultiver mon « appétit de découvertes » et de vivre en direct le plaisir de la créativité qui se donne en spectacle dans chacun de ces livres: un auteur  passionné comme on en a besoin…

Et si vous faisiez comme lui et que vous laissiez vivre votre créativité en  n’ayant  plus peur d’oser écrire…

Maryse de Mes Mots de vie

 



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Isidore Tipéranole et les trois lapins de Montceau-les-Mines: Chronique Mes mots de vie…

Après d’autres blogueuses , c’est à mon tour de chroniquer ce conte de Pierre Thiry
En amoureuse des livres que je suis , c’est avec joie que j’ai accepté cette proposition  car  je ne pouvais qu’encourager  ce travail d’auto-édition de cet auteur  qui lui permet de  vivre sa passion en la partageant avec vous…

Souhaitant moi-même publier très prochainement un recueil de textes , je ne peux que saluer et soutenir cet écrivain …

Présentation de la couverture

L’histoire

Mon avis:

L’histoire d’Isidore Tipéranole et les trois lapins de Montceau-les-Mines  nous fait voyager là où les animaux sont les messagers des valeurs importantes que l’on doit s’efforcer de garder…Dans ce conte, les mots se parent d’imagination pour nous entraîner dans un monte empreint de naïveté, de candeur enfantine. En dehors des éléments habituels du conte classique, ce qui m’a plu, c’est cette place symbolique  qu’occupe les mots car malgré toutes les richesses dont regorge la ville où évoluent les personnages , malgré la force physique du pouvoir de la justice représenté par Arthur le gendarme, malgré les glaces alléchantes de Théobald, c’est l’art de Justin à savoir réchauffer les cœurs avec ses délicieux poèmes qui est mis en valeur et utilisé comme la plus redoutable et la plus douce des « armes ». J’ai aimé  m’identifier à ce lapin poète tellement attachant car comme lui  je crois à ce  pouvoir réel des mots dans notre vie .

Cette histoire peut être lue par tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant et qui ont envie de replonger dans ces petites histoires si agréables à lire avec de belles leçons de morale à méditer.

Ayant étudié le conte avec mes élèves de 6ème, j’ai eu envie de leur lire cette histoire  et la magie a opéré.Voici quelques unes de leurs réactions:

« Ce conte  est une belle histoire »,  » J’ai adoré m’identifier aux trois lapins »,
 » C’est différent des autres contes car pour une fois on n’a pas besoin de combats pour triompher » « Nous avions très envie de connaître la fin » « Comme dans le Petit Prince , il y a une belle leçon de morale » « J’ai aimé les rimes des poèmes », « C’est drôle et plein de surprises »,  » J’ai retenu grâce à la mésaventure d’Isidore qu’on ne peut pas « tuer » le temps,  qu’il ne faut pas être pressé, qu’il faut juste prendre son temps, c’est la seule façon de l’apprécier vraiment »…

D’ailleurs , petite anecdote,  l’un des élèves m’a raconté que comme Isidore quand il était plus petit il avait voulu arrêter le temps pour ne plus avoir à se réveiller très tôt pour aller à l’école  et qu’ il avait cassé la montre de sa mère… Il a été content de voir qu’il n’était pas le seul à vouloir mettre fin à cette fuite du temps.

Voilà donc une bien belle histoire à lire et qui nous apprend que  la beauté et la douceur des mots touchent les cœurs même les plus redoutables…

Merci à Pierre Thiry pour ce livre ainsi que pour sa gentille dédicace… Si vous voulez en savoir plus sur cet auteur et découvrir son autre livre : Ramsès au pays des points-virgules, vous pouvez aller sur : http://charles-hockolmess.e-monsite.com/

Les livres sont disponibles à la Réunion à La librairie Autrement à St Denis et St Pierre mais aussi sur Amazon.fr entre autres…

Mary’s





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