Les relations humaines forgent notre personnalité, en sommes-nous conscients?

Sur le fil de l’équilibre des relations humaines, comment ne pas perdre pied et éviter de basculer dans le vide de nos réactions émotionnelles?

MMDV

Au cours de notre vie, nous naviguons au cœur des autres. Depuis notre naissance, nous vibrons dans l’énergie de nos interactions. Sur le sein de notre mère, nous ressentons ce qu’elle émet comme manière d’être et comme rapport à la vie. Bercé dans les bras, des uns ou des autres, nous goûtons à la vie, à travers leur fréquence vibratoire : de joie, de colère, de tristesse, d’amour….

Ainsi, pas à pas, nous nous dressons sur le fil de l’équilibre de nos propres réactions émotionnelles, en percevant dans notre environnement, ce qui déterminera la prédominance de nos émotions : sécurité, manque affectif, attention, rejet, …

Les maladresses inconscientes ou les brutalités conscientes génèrent des blessures de l’âme dans lesquelles l’enfant grandit. Ainsi, il développera sa croissance individuelle sous les ailes de la protection et de la confiance, ou alors il aura du mal à s’épanouir, perturbé par l’ambiance de vie lourde et pesante qui enveloppe ses premiers ressentis sur son existence.

Il ne s’agit pas de blâmer ses parents ou son éducation, mais en être conscient, nous permet de mieux nous connaître et mieux comprendre notre personnalité d’adulte. Nous gardons en nous, dans chaque particule de notre être, de notre peau, de notre corps, des effluves de ce qui nous a édifiés. Chaque souvenir de l’enfance porte un bout de nous-même dans nos tentatives de comprendre ce qui se passe autour de nous. Mais, il demeure souvent des zones opaques incompréhensibles dont on a aussi conservé des fragments de peur, d’inquiétude de ce qui nous appartenait pas, des chocs, des traumatismes, dont on n’a pas eu les explications nécessaires pour apaiser nos chagrins ou nos interrogations. Nous avons gardé en nous tous ces moments qui aujourd’hui dans notre vie d’adulte, se réveillent quand on vit des situations qui viennent transpercer ces couches de vécus inconscients que l’on a enfouies sans le savoir.

Chaque personnalité dans les relations humaines raconte l’ histoire de son enfance. Chaque typologie garde secrètement en elle, ses parts oubliées qui influencent ses réactions. Il est donc difficile d’interagir avec les autres sans entendre ces maux dissimulés si on est extrêmement perceptifs. Certaines personnes nous semblent parfois difficiles à cerner, comme des mystères qui étouffent la relation d’une épaisse cuirasse, et rendent les échanges compliqués et improductifs.

Nous ne sommes pas responsables de ce qui freine une relation, chacun tient le bout de son fil de vie et nous n’avons pas à reprocher aux autres ce qu’ils sont. Pour autant, nous n’avons pas non plus à subir ce qui ne nous appartient pas. Nous n’avons pas à nous sentir coupable de ce qui advient d’une relation. Chacun est responsable de sa manière de tenir le fil relationnel et si on laisse à l’autre sa liberté, alors le fil devient plus solide. Si on l’accepte comme il est , alors le fil se nourrit de cette chaleur et de cette compréhension. Si ce fil est un lien de transparence et de vérité, alors l’équilibre est respecté. Chacun de son côté, contribue à maintenir la qualité de la Présence à l’autre nécessaire pour rendre la relation saine et sereine.

Au cœur des relations humaines, nous constatons que cette balance émotionnelle est difficile à maintenir. Lorsque l’on n’est pas conscient de ses propres manques dans sa manière d’interagir, on rend ce fil de plus en plus fragile. Si on arrache le fil du lien en voulant soumettre l’autre, on le perd définitivement. Si on veut tenir le fil à sa place, on l’emprisonne dans une relation toxique et tout devient compliqué et malsain. Si on donne à l’autre son propre fil à tenir, on crée une dépendance affective et la relation devient tendue car on rend l’autre responsable de son bonheur, ce qui n’est pas possible. Si on s’emmêle dans le fil de l’autre, on participe négativement à ses intentions de ne pas s’assumer et de faire d’autrui son faire-valoir et son équilibre.

Ainsi, les relations humaines forgent chaque personnalité. Si on se sent incompris, on se ferme et on se met sur la défensive. Si on obtient toujours de l’autre tout ce que l’on veut, on devient exigeant et capricieux jusqu’à rendre l’autre responsable de nos malheurs. Si on accepte une relation qui ne nous satisfait pas, on se comporte de manière hypocrite et on manque de sincérité. Si on jalouse l’autre, alors on perd notre fil car la comparaison détruit toute estime de soi et la relation n’a plus de raison d’être, l’autre devenant comme un activateur de notre mal-être personnel.

Sur le fil de l’équilibre de nos relations, nous devons avoir pour seule et unique intention de rester libre d’être comme on est, d’agir comme on le sent et de donner à la relation uniquement le meilleur de soi, dans une disponibilité intérieure nécessaire, une joie franche et généreuse et une envie de garder ce fil le plus longtemps possible et pas uniquement quand on en a besoin.

Vivre dans la Conscience de ses relations, c’est s’épanouir au contact des autres, grâce au Respect que chacun doit cultiver comme unique vibration pour toujours hisser l’autre au-dessus de lui-même, là où se trouve un plein équilibre pour faire de cette relation, un appui, un soutien, une Terre d’accueil, sans aucun jugement ni reproche.

Sur le fil de l’équilibre des relations aux autres, nous marchons sans peur ni hésitation, nous triomphons de chaque défi avec à nos côtés des personnes pour nous aimer, nous célébrer inconditionnellement et dans la réciprocité de la chaleur humaine qui doit rayonner en chacun de nous.

Pour des relations plus conscientisées, nous vous invitons à découvrir notre livre: « Sur le fil de l’équilibre ». Vous pourrez plonger au cœur des visuels et des mots hautement symboliques et métaphoriques pour apprendre à vivre vos relations en gardant toujours en main votre fil de d’Amour de Soi-e indispensable .

Avec tout notre Amour

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L’Ours et le Colibri

Enchantez votre cœur grâce à la joie simple et mélodieuse de ce conte philosophique et poétique…A méditer…

Et surtout n’oubliez pas de sourire...

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La petite fille aux rêves tendres se glissa dans son lit douillet le cœur ouvert, prête à vivre des aventures palpitantes. Le sourire aux lèvres, elle laissa ses paupières s’alourdir du bonheur de partir à l’aventure, au cœur de ses nuits ensommeillées, sous la protection des lueurs majestueuses de sa complice de toujours, la merveilleuse Lune enchantée.

Alors que le sommeil commençait à la bercer de sa mélodie préférée, celle du silence aux doigts de fée, elle se sentit transportée au milieu de mille étoiles magiques qui éclairaient son chemin, vers des rêves éveillés.

Elle se laissa guidée et se retrouva au cœur d’une forêt extraordinaire : elle fut accueillie par un carillon joyeux qui égayait l’atmosphère de ses tintements de cristal. Elle crut un instant qu’elle assistait à un doux concerto où des violons et des flûtes s’entremêlaient, pour faire danser les esprits sur un air de joie. Alors, elle chercha cet instrument de musique au pouvoir incroyable et en suivant cette mélodie, elle se rapprocha d’une rivière éclairée par une lumière bleue, où des formes iridescentes, scintillaient de mille feux. Elle écarquilla les yeux et fut éblouie par l’envol de mille plumes colorées, qui semblaient danser et qui tourbillonnaient au rythme de cet allegretto prodigieux. Elle se sentit comme soulevée du sol et elle perdit le contrôle de son corps qui, allégé comme une plume, se mit à l’emporter dans une danse incroyable, inimaginable et sensorielle très lente, comme une vaporeuse ondulation . Elle eut l’impression d’être, comme dans le peau, à la fois d’une équilibriste et d’une danseuse étoile émérite. Elle se laissa agir par un immense mouvement d’une chaleur douce et légère qui semblait occuper tout l’espace. Et elle dansa avec une fluidité aérienne, qui la transporta comme au-dessus de la forêt, très haut dans ce ciel qui brillait d’un éclat à nul autre pareil.

Elle se sentait libre comme jamais, sans poids du mental, sans charge à porter. Libre, totalement libre, en équilibre, alignée à l’instant présent, en total apesanteur, suspendue au-dessus du temps.  

Et quand elle fut redéposée sur le sol sur un tapis de mousse, elle se mit à rire à gorge déployée, comme l’enfant joyeuse qu’elle était. Elle se laissa rouler dans l’herbe et elle dévala la pente de cette petite colline, en riant aux éclats. Sa joie résonnait avec la musique du carillon qui n’avait jamais cessé son doux concerto. Elle se retrouva, ainsi, au pied d’un arbre de vie majestueux, au tronc solide et noueux, aux belles branches déployées et aux mille fleurs colorées, comme un immense parasol magique et joyeux. Alors, elle découvrit accroché dans l’arbre, le carillon aux notes fantaisistes. A ce moment-là elle vit un bec pointu, très long et très fin qui frappait délicatement l’objet, dans le rythme et dans  la cadence, pour en extraire des sons mélodieux presqu’hypnotiques.

Émerveillée, elle vit qu’il s’agissait d’un magnifique petit Colibri royal et que sa mission était semble t-il d’enchanter toutes les âmes pour en extraire leur gaieté. La Petite fille aux rêves tendres se laissa écouter ces notes si douces, si harmonieuses, si féériques qu’elle sentit des petites larmes perler puis ruisseler sur ses joues.

Soudain, une grosse voix grave et rocailleuse résonna à ses côtés.

-« Petite fille aux rêves tendres, pourquoi pleures-tu ? »

La fillette sursauta, se retourna et vit juste derrière elle, un magnifique ours blanc aux yeux dorés qui la regardait. Surprise et effrayée, elle recula instinctivement mais elle vit qu’il était plutôt amical. Elle lui répondit :

« Monsieur L’Ours du Pays enchanté, ce ne sont pas des larmes de tristesse, car mon cœur est si heureux,… Je ne sais pas d’où viennent ces larmes ! »

Alors, la musique cessa et le joyeux petit Colibri royal vint se poser sur son épaule. De sa petite voix cristalline, il siffla un petit air coquin comme une petite ritournelle qui semblait être sa manière à lui de rigoler, puis il se mit à parler :

-« Hi Hi Hi, Petite fille aux rêves tendres, si ce ne sont pas des larmes, qu’est-ce que c’est ? »

La petite fille subjuguée par ce duo improbable qui conversait à ses côtés, se mit à son tour à rire, et s’exclama, les yeux brillants de malice :

-« C’est juste un peu d’eau qui a débordé de mes yeux heureux, de l’eau de vie, de l’eau du cœur, de l’eau du bonheur.

Puis, elle reprit songeuse :

-« Pourquoi pleurer, c’est être triste, on pleure aussi de joie! Quand la douceur de la vie devient une danse entre le silence et le mouvement, l’énergie de cette chaleur dégèle le cœur froid et meurtri pour faire rire les soucis! Et les larmes ne sont plus que des petites gouttes précieuses de l’élixir de notre âme chatouillée de la joie d’être vivant tout simplement.C’est ce que j’ai compris aujourd’hui, grâce à cette aventure avec vous.

A ces mots, l’Ours et le Colibri sourient…

C’est avec cette image gravée dans sa mémoire que la Petite fille aux rêves tendres se réveilla le lendemain matin, le cœur en fête. Désormais, elle avait pour mission de faire danser la vie pour faire circuler la joie à chaque instant auprès de tous les êtres.

Vous aussi, écoutez le chant de votre cœur d’enfant, pour aller à la rencontre de votre sagesse intérieure, qui sait cueillir dans l’instant présent, des gouttes de joie, pour porter vos rêves vers leur plus belle concrétisation et pour préserver votre équilibre. Et n’oubliez jamais que lorsque la délicatesse rencontre la puissance de l’être, l’Ours et le Colibri se tiennent à vos côtés pour  vous inviter à philosopher et pour vous guider grâce à leur pouvoir sacré et universel.

Croyez en vos rêves et faites vibrer la vie comme le carillon enchanté.

MMDV

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Pourquoi êtes vous si souvent triste?


Qu’est-ce que la tristesse ?
La tristesse se définit comme un état de chagrin ou comme un état de mélancolie.

Il existe des tristesses éprouvantes qui naissent de situations dramatiques de la vie, elles sont à accueillir pendant le temps nécessaire pour s’en remettre, pour apprendre à se relever  et à « vivre avec », malgré tout. Elles ont des raisons très claires et un accompagnement professionnel est parfois nécessaire pour surmonter cet état de profond chagrin.
Ensuite, il existe cette autre forme de tristesse assourdissante qui résonne parfois au fond de vous sans que vous en compreniez vraiment les causes. Comme une sensation de tourment intérieur qui vient vous nouer le ventre, serrer votre gorge et vous rendre plus sensible, comme fragilisé et plus vulnérable . On pourrait appeler cela  « anxiété » ou « mal-être ».

Mais le fait que cette tristesse pleure à l’intérieur de vous de manière récurrente, peut aussi mettre en évidence comme une incapacité à laisser s’exprimer ce qui vous bouleverse. Comme si vous étiez en proie à une crise de votre être intérieur…

Ce sentiment de tristesse vous envahit inopinément, le matin au réveil ou le soir au coucher, quelque soit la journée passée, lorsque vous vous sentez fatigué ou en baisse d’énergie, vous perdez le goût de vivre et vous ressentez comme une baisse de moral. Comme si, soudain vous étiez  « à fleur de peau » et que vous aviez besoin de vous enfermer dans une carapace plus dure pour affronter le monde et ses sollicitations en restant sur la défensive. Comme si vous deveniez hermétique  à ce qui allait bien dans votre vie pour vous focaliser essentiellement sur tous les aspects les plus difficiles. Comme un état d’esprit un peu fermé qui  vous fait voir tout en noir, et vous donne l’envie de vous plaindre et de « négativiser » , à travers un sentiment irrépressible et incontrôlable contre lequel vous n’arrivez pas à résister.

Pour les femmes, cette période un peu déprimante peut coïncider avec les symptômes du cycle féminin et de ses phases tumultueuses comme si la baisse des hormones venait perturber votre équilibre, pour vous ôter jusqu’à votre joie de vivre. Mais, en général cet état est assez passager et ne perdure pas au-delà d’une certaine période.

Par contre, si cette émotion de tristesse s’installe, lourdement en vous et vient plomber toutes vos tentatives d’action, il est nécessaire de vous poser quelques questions pour ne pas sombrer dans un état plus dépressif :

  • Qu’est ce qui vous met dans cet état de tristesse de manière récurrente ?
  • Qu’est-ce qui vous rend mélancolique au cœur de vous ?
  • Quels sont les manques qui vous affligent ?
  • Quels sont les besoins qui vous oppressent ?
  • Quelles sont vos frustrations ou vos incompréhensions ?

Même si vous ne voulez pas l’admettre, il y a quelque chose qui vous attriste, sans doute une amertume intérieure, un mécontentement, une vie trop endurcie, des vieilles émotions sédimentées, la peur de faire face à la vie,  l’inquiétude de ne pas réussir à trouver votre place…?
Peut-être est-ce le souvenir désagréable de problème de votre passé non résolu, ou comme une blessure réactivée, ou un ressentiment, ou une difficulté à pardonner, peut-être même un manque d’affection de la part de votre entourage, ou encore un sentiment de solitude qui vous pèse, ou des peurs inconscientes face à l’avenir incertain, peut-être malheureusement est-ce un peu de tout cela à la fois ?

Comme vous pouvez le constater les causes sont nombreuses et très variées. Une introspection est indispensable pour mieux vous connaître vraiment. Faire son bilan c’est se mettre en route vers sa guérison intérieure…

Comment réagir face à cette tristesse accablante ?

Il ne s’agit surtout pas de l’ignorer, mais d’en dessiner tous ses contours. Apprendre à mieux connaître ce qui vous fait du mal, vous permettra de ne plus lutter contre un ennemi inconnu mais d’accepter en vous cette part qui vous appartient aussi sans culpabiliser, comme un défi que vous pouvez vous donner  pour  comprendre ce qui vous assombrit de l’intérieur et pour tenter de reprendre le contrôle de vos émotions . Lorsque vous reverrez ensuite cette tristesse pointer le bout de son nez maussade pour vous entraîner dans son humeur, vous l’identifierez plus vite pour lui accorder moins d’importance et pour mettre en place assez vite un nouveau plan de vie afin de changer d’état psychique plus rapidement et ainsi retrouver votre gaieté.

Se réconcilier avec cet état intérieur qui vous trouble, c’est apprendre à l’accepter  comme faisant partie de votre histoire biographique avec douceur et avec bienveillance.

Peut-être, y-a-t-il des moments précis qui génèrent ces sentiments désagréables, par exemple l’approche des fêtes, les réunions de famille,  le jour de votre anniversaire, la période de confinement, l’approche de l’hiver, la relation aux autres… ?

Mettre des mots sur ce qui vous rend triste, vous permettra d’apprendre à  regarder en face ce qui vous dérange sans être dans le déni et ainsi vous permettre de vous auto-accompagner vers un désir de vivre avec plus de joie intérieure.

Plus vous allez embrasser en vous cette tristesse, comme si vous preniez soin d’un petit enfant qui aurait besoin d’attention et de compréhension, plus vous allez être cette épaule réconfortante que vous recherchez pour vous-même.

Vous pourrez vous dire mentalement : « oui, je suis triste,  je l’admets, et je consens à cet état sans lutter , je l’accueille en moi et je l’accepte. A partir de maintenant, je décide  de ne plus la subir en  la transformant avec des intentions de joie, pour trouver une voie de passage vers des vibrations plus positives de bonheur et de joie »

Être animé de votre douceur intérieure est un excellent antidote à la tristesse.

Vous devez laisser aller le passé et vous concentrer sur l’instant présent en vous manifestant à vous-même de l’amour, c’est ainsi vous donner le droit de combler vos besoins, en ouvrant votre cœur à la vie sans peur, pour trouver le chemin vers le mieux-être en méritant cette joie de vivre.Vous devez être plus actif et prendre votre vie en main sans la vivre dans la soumission et la passivité de votre état mental.

Il faut impérativement sortir de la grisaille du quotidien en vous connectant à votre pouvoir créateur et en bougeant vos émotions.

Un retour au corps est indispensable. Vous devez vous donner toutes les conditions nécessaires pour retrouver votre confiance en la vie. Quand vous fermez les yeux et que vous tournez votre regard vers votre intériorité  et que votre humeur est à la tristesse, portez votre attention sur votre corps, relâchez-le comme si vous déposiez à vos pieds un lourd fardeau. Puis observez dans le silence intérieur, la modification de votre état psychique.  A travers vos paupières fermées, observez la variation de tonalités lumineuses. Les larmes et les émotions lourdes sont vite remplacées par une sensation de dilatation comme une ouverture vers une globalité corporelle qui permet au corps et à l’esprit de se rejoindre pour s’accorder. Le vide de la tristesse se remplit alors de votre chaleur et de votre présence intérieure.Et vous percevez comme un mouvement, une animation, un élan qui poussent vos pensées à se relâcher totalement pour prendre appui dans votre corps en mouvement. Invitez de la douceur dans votre rapport à la vie et souriez et riez plus souvent …

Admettez que vous avez besoin de joie pour sortir de l’inertie démotivante et retrouver votre dynamisme. Sortez votre agenda pour planifier  votre vie :

  • Écrivez de nouveaux objectifs
  • Nommez votre projet intérieur
  • Suivez pas à pas les étapes de reconstruction de votre équilibre intérieur.
  • Décrivez ce qui vous remet à chaque fois dans cet état de tristesse pour le voir progressivement se diluer et s’évaporer
  • Apprenez à gérer de mieux en mieux vos émotions

Après la prise de conscience,  il est donc temps de passer à l’action, chassez la tristesse, et faites de la quête de  la joie votre mission prioritaire.  Des lueurs dorées illumineront votre motivation renouvelée.  Vous avez le droit de vivre vous aussi…Vous le méritez ! Libérez l’espace pour aller mieux !

Maryse de Mes Mots de vie

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Les bras du silence

Le silence, cet ami qui vous veut du bien

Maryse de Mes Mots de vie

Lorsque la vie nous malmène, souvent on se réfugie dans des compensations extérieures pour soulager nos peines.

Pourtant, il existe une manière bien plus simple de se faire du bien.

Fermer les yeux et écouter le silence dans son amplitude infinie.

Juste se déposer comme dans des bras protecteurs pour lui confier nos questionnements intérieurs, et se relâcher dans cette immobilité de repos jusqu’à se laisser faire par cette puissance en action, par ce temps pour soi qui n’est pas une absence de bruits mais un espace de reconnexion à l’essentiel.

Et sentir s’ouvrir un lieu d’accueil où il n’y a plus ni jugement, ni attente, ni volonté où nos pensées les plus lourdes se diluent pour laisser aller tout ce qui pèse sur notre cœur.

Lorsqu’on écoute le silence, il nous écoute à son tour , notre corps devient la caisse de résonance de son écho plein et profond jusqu’à entendre le bruit de la vie qui cogne à l’intérieur de nous pour nous rappeler ce qui nous anime vraiment, ce qu’on veut vraiment, le cœur de notre vivant.

La vastitude du silence desserre nos rigidités les plus tenaces, nos fixités les plus inconscientes, nos peurs les plus viscérales.

Quand le silence nous pénètre, nous pénétrons dans notre intériorité comme dans une demeure sacrée pour être réconforté et apaisé par sa sérénité.

Dans les bras du silence, notre cœur ressent la chaleur humaine qui circule et se diffuse comme un baume pour réparer nos blessures. On a la sensation de devenir aussi immense que l’infini, et on retrouve de la place pour gérer nos émotions envahissantes.

Dans les bras du silence, on se laisse porter vers nos aspirations, et on remplace ce que l’on ne veut plus, par des pensées plus en harmonie avec notre bonheur.

Le silence nous enveloppe de son manteau protecteur, pour nous redonner la force de nous renouveler, de nous re-créer dans sa parfaite stabilité et une solidité retrouvée.

Lorsqu’on épouse le silence, la rencontre entre notre êtreté et sa vérité décuple notre perception et nous met en relation avec la vie dans un rapport différent. Nous goûtons vraiment à l’instant présent . Nous devenons pleinement vivants, grâce à cette parfaite unité.

Grâce au silence, on repousse toutes nos limites pour suivre le rythme de ce qui nous anime et on chasse tout ce qui nous empêche d’être présent à nous-même, à la vie.

Le silence est un allié pour réconcilier nos parts éparpillées entre ce que l’on est vraiment et ce qu’on nous force à être . On retrouve notre authenticité, notre sensibilité, notre force…

Lorsqu’on se retrouve dans les bras du silence, on apprend à s’aimer et à aimer , on sait ce qu’il nous faut vraiment, on arrête de s’empêcher de vivre.

Laissez-vous guider par le silence, il est le seul qui sait …

Maryse de Mes Mots de vie

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