Vous méritez votre propre respect et celui des autres !

Et si on définissait ce qu’est le respect pour vous ? Tout d’abord, c’est un sentiment que vous devez vous accorder à vous-même pour pouvoir ensuite l’exprimer aux autres à travers  la considération et la valeur que vous vous  reconnaissez et que vous devez également porter à l’autre.

Le respect se manifeste ensuite par une attitude de bienveillance envers soi-même et envers autrui avec le souci constant de ne pas  porter atteinte  à soi ou à l’autre et de ne pas heurter inutilement, physiquement ou psychologiquement.

Respecter, c’est donc faire attention  à ce que peut ressentir l’autre quand vous interagissez avec lui sans être trop abrupt ou directif. C’est en somme faire preuve de flexibilité et d’adaptabilité en ayant de la considération et de l’estime envers l’autre quelque soit sa personnalité. C’est aussi accepter ses différences sans chercher à le formater selon votre modèle, et ce même si vous n’êtes pas d’accord avec sa manière d’être, de vivre ou avec ses idées.

Tout cela s’avère difficile à appliquer au quotidien surtout dans les relations humaines et dans la communication, et demande un accueil nécessaire de la singularité de chacun.

Pensez-vous être respecté dans votre vie ? D’ailleurs, est-ce que vous savez respecter les autres ?

Qu’est-ce que cela signifie le respect de soi à soi ? Le respect de soi  se manifeste avant tout par une écoute attentive de qui vous êtes dans votre for intérieur et un effort véritable pour vous accepter pleinement en cultivant votre authenticité sans vous mentir à vous-même.

Être authentique, c’est exprimer à l’autre vos pensées et vos sentiments tels qu’ils sont. Ainsi, il ne peut y avoir d’ambigüité ni d’incohérence !

Le respect de soi est donc une valeur de base comme la confiance en soi. Il permet de bâtir  une relation solide en existant dans sa singularité. C’est par exemple accepter son corps, sa couleur de peau, son statut pour pouvoir s’intégrer dans ses relations aux autres, et par réciprocité recevoir le respect des autres également.

C’est être satisfait de  qui vous êtes dans votre manière d’être, dans vos actes. C’est prendre votre place face aux autres sans devoir être à chaque fois sur la défensive en développant davantage l’affirmation de soi. C’est arriver à faire des choix sans vous laisser influencer en les assumant pleinement et sans changer d’avis en cas d’opposition !

Si vous constatez qu’on vous manque souvent de respect, il faut vous poser cette question : qu’est-ce qui n’est pas cohérent dans votre comportement ou dans vos actes ? Pourquoi, vous prend-on  pour quelqu’un d’autre ?

C’est sans doute parce que vous agissez sans vraiment être vous-même, soit parce que vous ne vous connaissez pas suffisamment ou soit parce que vous vous forcez à jouer un rôle  imposé  qui n’est pas conforme à vos vraies valeurs.

Si on ne s’aime pas et si on ne se respecte pas non plus comme il se doit, le problème, c’est que ce respect que nous n’avons pas pour nous-mêmes, influencera malheureusement directement le respect que les autres nous accorderont! Si on n’a pas de valeur, on n’obtiendra pas de respect ! De manière logique, nous attirerons des personnes qui ne nous respecteront pas. D’où l’importance de savoir nous positionner clairement et de nous situer parfaitement par rapport à nos idées ! Nous devons nous estimer suffisamment pour mériter le respect des autres !

Si vous agissez à l’opposé de ce que vous pensez, vous communiquerez inconsciemment aux autres le message que vous ne valez pas leur respect ! Vous ne devez jamais rougir d’exprimer clairement vos émotions, vos ressentis, vos humeurs, vos rêves, vos envies, vos états d’âme ! Si vous êtes trop lisse, trop conciliant, trop prévisible vous n’existerez pas pour qui vous êtes et cela brouillera les pistes de ceux qui chercheront à vous comprendre. Personne ne saura vraiment comment se comporter avec vous ! On vous prendra pour ce que vous n’êtes pas et cela entraînera des situations incongrues et désobligeantes pour vous et pour les autres! Et vous sentirez incompris !

Lorsque vous exprimez vos idées et que vous revendiquez clairement vos goûts, vous vous montrez fier de vous-même sans avoir peur du jugement des autres !

Plus vous vous assumez totalement, plus vous vous récolterez en retour le respect des autres qui pourront même vous admirer en voyant tant d’assurance, de caractère, d’aplomb et de charisme ! Si vous ne vous assumez pas, vous allez vous mettre  naturellement au second plan dans vos relations, et cela vous fera souffrir,  car cela ne correspondra pas à vos désirs ! Ce type d’attitude ne peut que ternir et gâcher vos relations aux autres et celles-ci deviendront forcément dysharmonieuses. Vous finirez par préférer  vous retirer de toute relation en ne vous sentant pas respecté !

Combien de personnes savent vraiment qui vous êtes ?

Pourquoi vous cachez-vous des autres ? Il  sera difficile de convaincre les autres de vous respecter, s’ils ne vous connaissent pas vraiment ! Ils vous trouveront clairement sans consistance véritable si vous vous laissez facilement convaincre de tout ! Lorsque vous prenez votre place face aux autres, de manière évidente, vous devez le faire la tête haute sans vous cacher. Il n’y a pas de honte à être soi-même !

Il faut être satisfait de ce que vous êtes, en vous affirmant librement sans peur de causer des mécontentements ! Vous gagnerez ainsi en valeur ! Vous ferez vos propres choix sans culpabiliser, sans vous juger vous-même sévèrement et vous apprécierez de prendre ainsi votre plein pouvoir sur vous et non sur les autres !

Plus vous choisirez d’être respecté, plus votre estime pour vous-même grandira et les autres vous reconnaitront le droit d’être comme vous êtes!

Ne devenez pas facile à vivre pour faire plaisir aux autres ! Soyez juste vous en version originale !

Quels sont les clés du respect de soi ?

Voici les 6 clés du respect de soi :

1. La connaissance de soi comme base fondamentale du respect !

Mieux on se connaît, mieux on  se porte ! Quand nous portons une attention suffisante à nous-mêmes, on comprend mieux comment changer nos réactions, comment nous sentir mieux face aux autres ! De réajustement en réajustement, nous grandissons intérieurement, jusqu’à devenir la meilleure version de nous-mêmes ! Ce qui nous permet de développer plus de respect des autres à travers une image qui n’est plus façonnée mais parfaitement assumée !

« Il faut cesser de vouloir assurer à tout prix et au contraire s’assumer en grand comme on est vraiment ! »

2. Ne soyez pas incohérent !

Évitons la confusion en devenant plus cohérent dans nos attitudes sans chercher à plaire mais en  remplissant notre rôle avec notre véritable identité  qui correspond à qui nous sommes!

3. Soyez authentique !

Les autres admirent l’authenticité de quelqu’un, il aime celui qui suscite un grand respect car il est entier avec les autres et n’agit jamais en demi-teinte. Pas de demi-mesure mais une franchise et une honnêteté à toute épreuve !

4. Soyez humble

L’humilité et la modestie sont des valeurs sûres qui attireront bien plus de respect que l’orgueil et la prétention qui irritent ! Se vanter n’est pas nécessaire quand on est en phase avec soi-même et qu’on agit avec discernement sans marcher sur les plates- bandes des autres !

5. Aimez-vous en grand !

En renforçant votre estime de vous-même par une manière d’être qui sera toujours digne et qui ne cherchera pas la perfection mais toujours la vérité et la transparence, on montre que l’on est équilibré dans notre manière d’agir !

6. N’ayez pas peur d’exister !

Sortez de votre tanière, il est temps de briller, de rayonner, d’incarner votre potentialité ! Tout le monde est libre d’exister. Vivre c’est exister sans peur !

Quand le respect de soi facilite le respect des autres !

Plus vous apprendrez à vous respecter, plus vous respecterez les autres sans effort et les autres à leur tour vous respecteront naturellement ! Tout paraîtra plus fluide, plus ouvert ! Il n’y aura plus de retenue mais une envie de vivre qui abolira toutes les restrictions !

Le respect est une grande valeur de nos compétences humaines, il ne se négocie pas et il ne se néglige pas ! Il est la clé de toutes les relations avec soi, avec les autres, avec le monde.

Se respecter c’est se faire confiance et aborder la vie d’une autre manière pour voir apparaître plus de respect autour de nous !

Maryse de Mes Mots de Vie

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Vous êtes créateur et responsable de la réalité qui vous entoure

Vous n’êtes victime que de vous-même ! Vous êtes créateur de la réalité qui vous entoure ! Quand on accepte l’idée que tout ce qui nous arrive dans notre vie est en lien avec nos croyances erronées et nos principes dépassés, on finit par comprendre que l‘on est le seul responsable de notre vie, du sens que l’on souhaite lui donner, de la manière que l’on choisit de la gérer, à qui l’on confie le pouvoir de nous contrôler à notre détriment.

Remettre à quelqu’un les clés de votre vie, c’est ne jamais habiter vraiment chez vous. Très rapidement, vous devenez victime des autres, du monde. Vous vous sentez comme harcelé par des pensées parasites qui s’agitent dans votre tête et qui vous donnent l’impression de ne pas être à votre place et de ne pas être compris dans vos attentes. Par conséquent, vous n’aimez pas votre vie ! Vous n’aimez pas votre personnalité ! Vous n’aimez pas qui vous êtes ! Vous cherchez alors à l’extérieur, chez les autres des moyens de vous changer en une version de vous-même plus en accord avec ce qu’ils attendent de vous,  selon leur modèle  en oubliant totalement que votre identité est là en vous, quand vous cessez de dépendre des autres, de leur avis, de leur influence dans votre vie.

Reprendre le contrôle de votre propre existence, c’est apprendre à s’affirmer vraiment dans ce que vous êtes, sans chercher à masquer les traits de votre caractère ni de votre personnalité qui se doivent d’être authentiques.  On existe quand on est  pleinement soi-même, pas seulement seul chez soi caché des autres mais aussi en leur présence. Il n’y a pas de rôle à jouer. Il n’y a pas non plus à se fabriquer une attitude ou une manière d’être. Seulement rester fidèle et loyal à qui l’on est. Si les autres ne nous acceptent pas, alors tant pis ! D’ailleurs qui sont ces autres ? Sont-ils indispensables à votre vie ? S’ils ne savent pas vous donner la valeur que vous méritez, ne pensez-vous pas qu’ils n’ont rien à faire dans votre entourage car ils ne vous connaissent pas vraiment ! Pourquoi vous forcer ?

Même dans le milieu professionnel, les seuls efforts attendus concernent vos compétences, tout le reste ne vous appartient pas. Si vos collègues vous boudent, s’ils ne partagent pas avec vous les mêmes affinités… Ce n’est pas votre problème ! Ça les concerne eux et leurs attentes et sans doute leur mal-être ! A partir du moment où vous êtes bien avec vous-même, vous pouvez respirer à pleins poumons et vous sentir libre d’agir, libre de dire, libre de vous épanouir sans peur du regard des autres! Quels autres, d’ailleurs ? Quand vous êtes en harmonie avec vous-même, vous n’attirez que ceux qui vibrent à votre fréquence : celle du cœur !

Ne donnez à personne le pouvoir de vous faire vous sentir mal ! Lorsqu’on apprend à mettre de côté tous les débats possibles pour se défendre d’être soi, on est enfin arrivé là où on doit vraiment être, en soi et chez soi! Observez donc autour de vous ! Tout vous plaît chez les autres ? Pas forcément, pourtant cela ne vous empêche pas d’accepter de les côtoyer ! Ils n’attendent  aucune autorisation de votre part pour changer ou pour faire autrement. Ils se valident seuls dans leurs attitudes que cela vous plaise ou pas. Alors pourquoi voulez-vous leur plaire à tout prix en trahissant votre nature, votre manière de penser, en obéissant à ce qu’ils attendent de vous ? Ils n’ont pas à décider à votre place !

Prendre sa place et créer sa vie, c’est rester soi-même en toutes circonstances !

Il est temps d’abandonner ce rôle de victime qui  bloque votre épanouissement. Guérir intérieurement des blessures du passé aide à comprendre que parfois certains moments de notre vie nous a échappé car nous étions éloignés de la vraie version de nous-mêmes qui n’avait pas le droit d’exister. Jusqu’à très tard dans notre vie, nous prenons comme personnalité celle de notre enfance, comme si derrière l’apparence extérieure de notre corps d’adulte  on n’était qu’un petit enfant qui portait encore en lui tous les stigmates de ces expériences désagréables : maltraitance, rejet, injustice, abandon, non-reconnaissance, humiliation, dévalorisation, trahison, incompréhension…Bref, autant de traumatismes profonds qui dictent nos moindres faits et gestes en tant qu’adulte alors que tout cela n’appartient qu’au souvenir de notre enfance !

S’en libérer pour se réparer, c’est s’offrir un nettoyage profond de tout ce qui n’a plus lieu d’être : les peurs refoulées, le sentiment de culpabilité, le formatage imposé par le système parental, économique, professionnel ! Regarder le monde dans l’instant présent, c’est habiter vraiment notre vie, à travers nos sensations grâce à nos cinq  sens qui dirigent les expériences de notre vie et qui nous permettent de donner de l’importance uniquement à ce qui nous fait du bien. Ils nous informent sur nos émotions. Si quelque chose nous heurte, nous pique, on doit comprendre immédiatement que ce n’est qu’une mémoire du passé que l’on se doit de libérer par une prise de conscience  active  en accueillant ce qui vient à nous jusqu’à ce que l’on ressent une profonde délivrance !

Ainsi, on devient un acteur dynamique dans notre désir d’effacer et  de supprimer de notre vie, tout ce qui nous fait nous sentir malheureux, toutes les pensées toxiques d’un mental tourmenté qui nous portent à voir la vie à travers un filtre déformé purement émotionnel et non factuel! Désactiver ses blessures émotionnelles demande beaucoup de temps, de patience et de persévérance et d’amour, c’est absolument nécessaire pour se sentir comme réactualisé dans ses données et enfin goûter aux plaisirs de la vie comme ils se donnent ici et maintenant. Comme si jusqu’à présent, on ne vivait qu’à travers des paramètres obsolètes qui nous masquaient ses vraies beautés!

Lorsqu’on devient créateur de sa propre vie, on laisse aux autres les notions de victime et de coupable. On recherche en soi les causes de ses souffrances ! On arrête de se décharger de ses propres responsabilités : Qu’est-ce que je veux vraiment pour moi-même ? De quelle manière je suis impliqué et engagé pour l’obtenir ? Est-ce que je me contente de me plaindre ou est-ce que j’accompagne ma vie d’actions concrètes vers mes aspirations réelles ? Suis-je en accord avec mes choix ?

Quand on est connecté à soi-même, on n’a plus de poids à porter sur ses épaules, plus d’oppression dans notre poitrine, notre cage thoracique se libère. Il n’y a plus de boule à la gorge ni de nœud au ventre, on respire plus amplement et plus calmement. Notre charge mentale s’évapore, on revient à l’essentiel, à nos priorités réelles.

Quand on déplace, ne serait-ce que son regard d’un point vers un autre, on a l’impression d’accomplir un pas de géant dans la conquête de soi et dans la réconciliation avec toutes les parts de notre être ! On apprend à faire confiance à notre GPS intérieur, à notre radar sensible et on avance plus sereinement vers nos objectifs, ancré et enraciné !

Exister dans sa globalité, c’est accepter toute son histoire de vie et décider de mettre de l’ordre dans tout ce qui nous heurte et qui se répète sans cesse. C’est un signe à prendre en considération ! Si une situation revient de manière récurrente dans votre vie, comprendre la mémoire qui y est attachée, c’est faire un bond en avant pour cesser de lui donner du pouvoir sur vous et pour rompre tous ses liens toxiques. Une mémoire, c’est un peu comme des restes des émotions mal gérées qui se sont émiettés, figés en vous et par-dessus lesquels vous avez construit un mur instable pour en faire le socle de votre existence. Comment ne pas souffrir avec de telles fondations si  fragiles ? Comment espérer vivre heureux avec des barrières érigées qui empêchent la vie de circuler normalement dans votre corps, dans vos organes, dans votre matière vivante, dans votre esprit torturé par le passé  ?

Toutes nos duretés portent en elle l’histoire originelle de notre vie ! On se doit d’apporter plus de  douceur   pour malléabiliser notre âme, jusque dans nos entrailles : dans nos cellules, dans chaque parcelle de notre être ! On s’offre une véritable reprogrammation intérieure  pour changer le cours de notre destinée !

Notre vie s’édifie à partir de notre intériorité. C’est de ses profondeurs qu’émergent toutes nos décisions, toutes nos intentions. C’est parce que l’on focalise toute notre attention sur un fait qu’on le fait exister ! Si on porte notre attention sur quelque chose de négatif en continu, c’est normal qu’il prenne toute la place pour se réaliser dans notre réalité physique ! On crée par nos pensées, par nos croyances, par nos mémoires, notre Vie.  Il est donc important  d’utiliser ce pouvoir créateur positivement et consciemment! Ce que nous vivons ou avons vécu comme expérience  nous indique ce qu’il y a à garder ou à améliorer en nous ! En quoi, on ne se s’est pas respecté ?

Devenir l’acteur dynamique de sa vie, c’est avoir naturellement sa vraie place, celle qui ne se calcule pas, celle qui vient parce qu’on se sent en accord total avec soi-même ! C’est ce qu’on appelle la véritable affirmation de soi, on n’a pas besoin de faire des efforts pour devenir quelqu’un d’autre qu’on n’est pas, avec le risque en plus de devenir une pâle copie de soi-même!

S’affirmer, c’est  glisser en  soi sans combat, sans résistance,  en toute simplicité comme dans un gant de soie et accepter de se réajuster à chaque instant pour vivre en harmonie dans la grâce et l’amour de soi qui vibrent à l’intérieur de nous pour nous rendre pleinement vivant et puissant!

Quand on habite notre corps,  nos sens en sont les gardiens pacifiques ! On goûte à la sérénité que l’on crée à chaque instant grâce à nos pensées plus alignées !

Maryse de Mes Mots de Vie

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Les bleus de l’enfance sont des traumatismes qui pèsent sur votre cœur d’adulte

Les bleus de l’enfance sont faits de ces moments perdus indicibles, de ces incompréhensions malhabiles, de ces errances sans parole libre. Ce sont nos blessures d’enfance.

Les bleus de l’enfance déposent dans des âmes fragiles, le poids de fardeaux à porter qui restent invisibles jusqu’à ce moment où tout se dévoile, tout se révèle au hasard d’un fragment du temps qui s’arrête, pour éclairer les zones d’ombre qui se donnent pour être réparées.

Les bleus de l’enfance sont souvent physiques, mais surtout psychiques et verrouillent des histoires biographiques à double tour pour ne pas être dévoilées, pour ne pas avoir à assumer des actes ou des oublis de ce qu’on appelle l’irresponsabilité.

Derrière chaque regard d’un adulte, se cache souvent le cœur d’un petit enfant brimé, maltraité, dévalorisé, humilié. La mémoire telle une huître se referme sur ces plaies cachées pour taire ce qui paraît insupportable à dire, comme si on était coupable d’avoir été mal traité. C’est avec cette tempête intérieure que l’adulte se construit et pense pouvoir oublier ce qui l’empêche de respirer sereinement.

Le prisme de l’enfance est si réduit que les yeux du tout-petit  ne voient que le visible et préfèrent ignorer tout ce qui le sensibilise, le fragilise, le terrorise. Ces mots qui touchent, ces caresses qui attouchent, ces coups qui pleuvent, ces réprimandes qui affligent, ces colères qui oppressent, ces jeux teintés d’obscurité…

La violence éducative marque de son empreinte sombre  les souvenirs de tant de  petits êtres innocents et freine la croissance de leurs possibles, en soufflant comme une tempête dévastatrice  sur leurs espoirs et sur leurs rêves avortés.

Lorsqu’on se pose un instant au cœur de ses souvenirs d’enfance, on recherche parfois l’odeur de la fête foraine, le goût des pommes d’amour, la douceur d’une barbe à papa . Pourquoi a-t-on si souvent  du mal à les retrouver au milieu de tout ce qu’on a oublié, jusqu’à cette impression d’ignorer  l’insouciance liée à  l’enfance ?

Pourquoi alors qu’on essaie de se rappeler de ces moments heureux où l’enfant apprend normalement à explorer la vie, pourquoi y-a-t-il cette impossibilité à  se replonger dans cette période soi-disant heureuse et tant vantée par les parents comme s’ils n’avaient pas vécu la même réalité ?

A quel moment s’inventent-t-ils à eux-mêmes ce passé infructueux, ce temps nostalgique où ils préfèrent taire tout ce qui n’est pas à raconter ? Pourquoi l’album de famille ne révèle-t-il que des photos plaquées ? Pourquoi choisir de  taire ce qui est plus proche de la vérité ?

Redonner du sens à ses souvenirs, c’est apprendre à se réparer !

L’enfance est souvent séparée de son contexte. Chacun romance son histoire de vie pour se dire heureux comme s’il était inconvenant d’avouer tous ces moments affligeants,  pour choisir d’ignorer ce qui pèse sur le cœur!

Souvent quand on demande à un adulte de raconter son enfance, ses yeux se voilent de tristesse, sa voix se serre et son souffle devient plus court. C’est avec un petit air gêné qu’il s’excuse d’avoir oublié ou de ne pas avoir envie d’en parler…

Pourquoi a-t-on si peur de regarder dans le rétroviseur du passé ? A-t-on à ce point vécu des aventures insensées ? Des histoires innommables. ?  Le doigt sur la bouche,  pour  ne pas en parler, comme pour  dire chut… de ne rien révéler… !

Pourquoi a-t-on des difficultés à s’exprimer et à communiquer sur ce temps  mélancolique ? Qu’est-ce qui empêche la parole de l’enfant de se libérer dans sa bouche d’adulte ?  Qu’est-ce qui reste étouffé  à l’intérieur de son corps  qui devient comme une caisse de résonance pour amplifier  toutes les émotions mal digérées jusqu’à faire entendre une profonde amertume!

Lorsqu’on prend la décision de se réapproprier chaque parcelle de sa vie, on apprend aussi à ouvrir les yeux sur toutes ces blessures mal cicatrisées. Ce n’est pas pour se plaindre ou pour reprocher  mais seulement pour  prendre conscience qu’il est absolument  nécessaire d’éclairer la part d’ombre qui ne cesse de provoquer des remous et de perturber la progression d’une vie.

On doit à un moment donné avoir pour mission  de décoller  toutes les étiquettes dans lesquelles les parents enferment souvent les enfants pour expliquer ou pour excuser des comportements inappropriés à son égard, des peurs qui le bloquent encore émotionnellement aujourd’hui et qui l’empêchent de vivre librement en tant qu’adulte.

Lorsqu’on a été un enfant maltraité ou délaissé, la question qui se pose, c’est de savoir à quel moment les parents n’ont pas su créer  un environnement rassurant et sécuritaire ?

Les parents ont une mission importante dans l’éducation de leurs enfants : savoir  les protéger ou du moins leur expliquer ce qui n’est pas évident à  leurs yeux. A quel moment manquent-ils  à ce rôle,  sciemment ou inconsciemment ?

Pourquoi remplacent-t-ils souvent par  une réprimande, par une violence, par une colère ou par un coup,  l’attention nécessaire pour dissoudre les craintes d’un enfant au lieu de le rassurer ou de le consoler…

Les bleus de l’enfance sont en lien avec tous les traumatismes subis, tous ces moments d’inquiétude qui ont remplacé un développement positif  impossible.  Tous ces épisodes d’une histoire souvent ratée encore obscure pour l’adulte qui préfère tout oublier !

A quel moment la parole vient-elle expliquer ce qui est encore si troublé, si opaque, si difficile à comprendre à l’âge adulte?

Les bleus de l’enfance portent en eux la  maltraitance éducative qui s’exerce quand un enfant est différent, hypersensible, singulier …C’est cette violence qui s’acharne  pour l’obliger à être autrement et qui l’enferme dans un schéma de vie qui ne correspond pas à son authenticité.

L’adulte qui transporte dans son histoire le cœur d’un enfant tourmenté, a du mal à se positionner dans son identité véritable, il est comme inconnu à lui-même, et semble jouer un rôle de personnage factice dans le film de sa vie. Il se débat dans des conflits intérieurs entre être lui-même  en toute transparence ou correspondre à un modèle imposé par les autres !

Les bleus de l’enfance sont parfois difficiles à effacer tant la résonance de cette histoire non réglée continue à  perturber l’équilibre recherché tout au long d’une destinée. Ce n’est pas le baume du temps qui passe,  qui va réparer le bleu permanent tatoué  sur l’âme !

Comment guérir définitivement ces blessures de l’enfance ?

En premier lieu, il ne faut pas avoir peur de les regarder en face sans se mentir à soi-même ou sans en avoir honte. Lorsqu’une blessure se révèle au fil de sa vie,on doit se donner le temps de la compréhension de son histoire, en  accueillant toutes les émotions qui y sont associées.

On garde en mémoire des bribes des illusions perdues, des miettes des envies ralenties par le poids de ce qui n’est pas guéri. Un soupçon d’amour de soi vient réconforter le cœur de cet enfant intérieur qui s’autorise alors à  parler librement de ce qui le fait encore souffrir.

Quand le voile se lève sur des absences de sens, la lumière projette la vérité sur le rideau jusqu’alors tiré sur l’esprit d’enfant  apeuré.  On peut capturer l’essence des émotions enfouies en les laissant se révéler sur la scène des introspections qui amènent l’adulte à se réconcilier avec lui-même!

Défile alors sans scrupule et  sans gêne,  tout ce qui était caché dans le coffre-fort de ses sentiments alourdis par l’interdiction de laisser s’exprimer les non-dits qui sont en fait, les clés véritables de  l’histoire de vie de chaque individu, quand les baillons sont arrachés et les masques déchirés !

En second lieu, prendre le temps de faire la paix avec soi-même, en se donnant l’autorisation d’admettre les failles d’une éducation subie, c’est se permettre de recommencer à croître dans son développement personnel sans désobéir au diktat de l’éducation parentale.

On aime ses parents mais on sème aussi pour soi, sur son parcours, des graines d’espoirs pour réparer  jusqu’à toute une génération réprimée et enfermée dans des schémas ancestraux qui ne cessent de se  rejouer quand on préfère les ignorer.

La répétition des mêmes situations difficiles est un excellent indice de ce qui demande à être nettoyé pour faire de la place à une construction plus saine et plus sereine de son projet de vie.

Quand la résilience s’installe pour permettre d’accepter ce qui  a créé tant de souffrances, la guérison est possible pour extraire la force intérieure qui sera le pilier de l’épanouissement d’un être!

En dernier lieu, quand le poids des blessures de l’enfance arrête  de peser, alors l’adulte redevient aussi léger que l’innocence qu’on lui a volée par tant de négligences ou d’indifférences!  Ses ailes se remettent à se déployer pour reprendre son envol vers sa croissance  personnelle interrompue, comme si le temps suspendait son cours pour lui permettre de combler tous les manques qui l’avaient figé dans une version fabriquée de lui-même, à l’opposé de sa vraie personnalité .

Parfois, ce n’est que très tard qu’une personne se dévoile dans ce qu’on ne connaît pas encore d’elle, comme si durant de nombreuses années, elle n’avait pas su se délivrer de ce qui la bloquait , comme prisonnière d’elle-même! Il n’y a plus de conflit, plus de mal à dire, plus de pleurs, plus de mensonges, l’horizon s’éclaircit et laisse présager  d’un avenir meilleur où l’amour de soi prend le relais pour remplir chaque petit interstice à présent transmuté, alors l’enfant intérieur et l’adulte fusionnent   pour former un merveilleux duo plus harmonieux au cœur de leur histoire de vie et de nouveaux choix deviennent possibles !

Quand les bleus de l’âme s’estompent, les roses du cœur fleurissent et rendent notre existence allégée, parfumée aux senteurs de la liberté retrouvée.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Les bras du silence

Le silence, cet ami qui vous veut du bien

Maryse de Mes Mots de vie

Lorsque la vie nous malmène, souvent on se réfugie dans des compensations extérieures pour soulager nos peines.

Pourtant, il existe une manière bien plus simple de se faire du bien.

Fermer les yeux et écouter le silence dans son amplitude infinie.

Juste se déposer comme dans des bras protecteurs pour lui confier nos questionnements intérieurs, et se relâcher dans cette immobilité de repos jusqu’à se laisser faire par cette puissance en action, par ce temps pour soi qui n’est pas une absence de bruits mais un espace de reconnexion à l’essentiel.

Et sentir s’ouvrir un lieu d’accueil où il n’y a plus ni jugement, ni attente, ni volonté où nos pensées les plus lourdes se diluent pour laisser aller tout ce qui pèse sur notre cœur.

Lorsqu’on écoute le silence, il nous écoute à son tour , notre corps devient la caisse de résonance de son écho plein et profond jusqu’à entendre le bruit de la vie qui cogne à l’intérieur de nous pour nous rappeler ce qui nous anime vraiment, ce qu’on veut vraiment, le cœur de notre vivant.

La vastitude du silence desserre nos rigidités les plus tenaces, nos fixités les plus inconscientes, nos peurs les plus viscérales.

Quand le silence nous pénètre, nous pénétrons dans notre intériorité comme dans une demeure sacrée pour être réconforté et apaisé par sa sérénité.

Dans les bras du silence, notre cœur ressent la chaleur humaine qui circule et se diffuse comme un baume pour réparer nos blessures. On a la sensation de devenir aussi immense que l’infini, et on retrouve de la place pour gérer nos émotions envahissantes.

Dans les bras du silence, on se laisse porter vers nos aspirations, et on remplace ce que l’on ne veut plus, par des pensées plus en harmonie avec notre bonheur.

Le silence nous enveloppe de son manteau protecteur, pour nous redonner la force de nous renouveler, de nous re-créer dans sa parfaite stabilité et une solidité retrouvée.

Lorsqu’on épouse le silence, la rencontre entre notre êtreté et sa vérité décuple notre perception et nous met en relation avec la vie dans un rapport différent. Nous goûtons vraiment à l’instant présent . Nous devenons pleinement vivants, grâce à cette parfaite unité.

Grâce au silence, on repousse toutes nos limites pour suivre le rythme de ce qui nous anime et on chasse tout ce qui nous empêche d’être présent à nous-même, à la vie.

Le silence est un allié pour réconcilier nos parts éparpillées entre ce que l’on est vraiment et ce qu’on nous force à être . On retrouve notre authenticité, notre sensibilité, notre force…

Lorsqu’on se retrouve dans les bras du silence, on apprend à s’aimer et à aimer , on sait ce qu’il nous faut vraiment, on arrête de s’empêcher de vivre.

Laissez-vous guider par le silence, il est le seul qui sait …

Maryse de Mes Mots de vie

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