L’Amour est un tableau vivant

Des graines d’amour sont semées au vent et l’on récolte des histoires d’alchimie et de fascination.

MMDV

Un regard posé sur les contours de la vie d’un être qui s’approche et on laisse la vague nous submerger pour  faire disparaître nos appréhensions.

Notre cœur parle alors une langue inconnue, faite de frissons et d’émotions, comme un vieux parchemin qui vient livrer des secrets qui ne sont déchiffrables que par un autre cœur épris.

Nos pensées deviennent des bouquets de sensations inédites et nos paroles s’infusent du miel de nos présences connectées.

Tout est ralenti, même nos gestes qui deviennent comme une danse lente à l’écoute d’une musique imperceptible émise par les battements de nos âmes enlacées.

Le paysage change, il n’y a plus qu’une seule saison, celle qui fait bourgeonner nos inspirations teintées de poésie et de tendresse. Les arbres deviennent des maîtres-enchanteurs, le ciel déploie sa cape aux nuances évanescentes et même les nuages se chevauchent et s’embrassent pour célébrer l’amour qui passe.

Les rêveries des cœurs amoureux sont audacieuses et prometteuses. Les fleurs se transforment en petites fées au pouvoir insoupçonné et les oiseaux bercent les romances de leur chant mélodieux.

Tout se transforme quand l’Amour distille dans l’air des gouttes de déraison. Comme des bulles pétillantes qui tourbillonnent autour de nous et défont les cœurs grisâtres pour les plonger dans un bain coloré par des soupçons de désir et des évasions d’ivresse.

L’Amour devient un tableau vivant, chacun portant dans son cœur l’envie d’aimer, de s’éprendre, de succomber, ne serait-ce qu’un instant…

L’Amour esquisse un sourire complice, des yeux espiègles et malicieux, des mains chaleureuses et douces, des bras ouverts pour enlacer plus qu’un corps, un cœur, une âme, un esprit et tout à la fois.

L’Amour porte dans son sillage des milliers de petites lueurs qui se déposent dans le ciel plus lumineux, dans des paroles plus attentionnées, dans des conversations plus animées, des tons enjôleurs pour séduire et éveiller dans l’atmosphère comme une envolée de ballons colorés.

Tout s’allège, le poids de la vie ne pèse plus, on partage avec l’autre des morceaux d’intimité qui font sourire les peines et redonnent de l’espoir aux cœurs malheureux.

Tout devient majestueux, envoûtant, fabuleux. La plume de l’Amour chatouille de sa légèreté les recoins encore assombris par les peurs et les doutes pour les réconcilier avec l’acte d’aimer.

La magie souffle des milliers de paillettes sur les visages fermés qui s’animent pour se préparer à fusionner.

L’Amour transforme les difficultés d’aimer, en joie de s’aimer soi-même pour  laisser déborder vers l’autre un flux ressourçant  jusqu’à remplir d’autres rivages de ces éclats de bonheur.

L’air devient plus respirable, le temps semble comme étirable. Ceux qui ne s’expriment jamais, commencent à parler avec un flot de  mots qui résonnent comme une énergie différente d’une intensité rare qui stimule des interactions plus joyeuses, comme des récréations amoureuses où l’on s’autorise à aimer et à se laisser aimer.

Lorsque l’Amour devient un visage, il cesse d’être une attente, une exigence, une incertitude. Il se diffuse même dans notre souffle qui devient plus puissant comme si on avait une nouvelle force qui se déployait en nous.

L’Amour libère une nouvelle manière de regarder la vie, moins sage, plus entreprenant, plus rassurant. On partage, on donne et on reçoit en même temps et on laisse circuler encore plus d’amour autour de nous.

Plus l’Amour embrase les cœurs, plus il humanise les regards, il détruit les manques et il réconforte les pleurs.

L’Amour est une couleur unique qui n’existe pas sur la palette de l’artiste mais qui pourtant se reconnaît dans chaque tonalité qui crée comme une bulle autour des êtres amoureux.

L’histoire d’Amour commence à s’écrire sans hâte mais dans le rythme des élans spontanés qui donnent au cœur le pouvoir de tout déclarer, de tout dévoiler dans des confessions libératrices qui attachent les sentiments avec des fils de soie. Alors l’Amour enveloppe chaque tristesse d’un flot de tendresse et arrose chaque aigreur d’un océan de douceur.

L’Amour colle, raccommode, répare, guérit. L’Amour vole au temps la clé de l’instant. L’Amour apaise, protège, étonne et pardonne.

MMDV

Quand l’Amour blesse, crie, creuse et sépare, il ne porte plus le même nom, il ne s’appelle plus Amour.  Il se masque en trahison, il s’écrit en  haine et il se déshumanise en souffrance. Il ressemble à une porte de prison, il devient malfaisant et des épines jonchent les tapis de fleurs. L’Amour perd sa force, il s’affaiblit, se rétrécit et s’étiole.

L’Amour n’est plus amour quand il perd le velours de ses notes et heurte les cœurs d’un martèlement sourd. Il devient une machine à faire trembler la vie et il n’est plus alors, ce merveilleux tableau vivant qui valse hors de l’espace. Il se transforme en une nature morte qui meurtrit la vie et fige même le temps qui passe. Il fane les sentiments et assèche les cœurs.

L’Amour fait des fracas, mais on préfère ses ébats, ses émois, ses « il était une fois ». Il prend parfois des détours, puis un jour il renaît et fait refleurir des parterres qui espèrent.

Alors, même s’il résonne parfois durement, ne fuyez plus l’Amour, n’ayez plus peur de son énergie incomparable. Choisissez juste votre couleur : l’Amour de soi puis l’Amour de l’autre.

Chassez les pilleurs de cœur. Acclamez les chanteurs de l’âme. Applaudissez ceux qui savent faire triompher le pouvoir d’aimer car c’est la seule force qui érige le Monde pour cultiver le bonheur intérieur. Aimez, aimez sans condition, devenez le tableau vivant de vos sentiments.

Qui cherche l’Amour, n’a qu’à juste fermer les yeux pour savourer…

Pour toujours plus de pouvoir de l’Amour de Soi pour apprendre à mieux aimer l’autre.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Le temps qui passe nous change quoi qu’on fasse

Au fil du temps, on déroule le tapis de notre vie que l’on foule de chaque pas pour traverser notre destinée.

Dans la brume de l’âge qui se pose avec ses changements qui nous poussent à nous renouveler, nous découvrons d’autres facettes de notre personnalité.

Si hier on se rebellait contre certaines situations, si on avait d’autres goûts ou d’autres affinités, aujourd’hui on apprend à s’adapter à tout, sans résister à l’impermanence des circonstances qui passent et emportent dans leur sillage ce que l’on ne peut retenir plus longtemps, ni par attachement ni par exigence. Rien ne dure vraiment sans attention ni affection.

Demain nous apporte son lot de nouveautés, à travers les mentalités qui évoluent, avec les manières d’être qui se modifient. Tout change et nous bouscule pour que l’on ne reste pas figé dans nos évidences, comme sur une photo en noir et blanc jaunie  par nos croyances limitantes.

Avec les années qui défilent et qui forment notre parcours riche de nos impulsions et de nos ambitions, demeure  la quête d’un  éveil toujours plus grand pour que l’on puisse se saisir de la sagesse de la vie, et  elle ne se résume qu’à la seule Conscience de notre Présence à l’instant. Être présent de tout notre être et la vie se simplifie pour nous donner un accès plus facile à nos aspirations.

Rien ne sert de lutter, il n’y a plus qu’à se laisser glisser dans les minutes, dans les secondes, pour que les heures se remplissent de la joie d’être tout simplement Soi. Comme des moments suspendus, où l’extase nous comble d’un bonheur intérieur à nul autre pareil. Il n’y a plus de courses vaines, d’insatisfactions perpétuelles. Juste l’accord sur le violon de nos frétillements intérieurs pour faire danser nos actions.

La philosophie de l’instant présent devient l’unique remède à la nostalgie pour ne pas laisser la mélancolie encore nous raconter ses peines et venir assombrir chaque jour d’une lourdeur inutile, qui nous empêche de chérir la vie et ses fantaisies. Il est juste temps après maintes pérégrinations de remplir  chaque instant de nos émerveillements pour chaque souffle de vie, pour chaque pépite précieuse de cette connexion à soi-même, qui permet  d’explorer le plus grand de ce que l’on croit connaître.

Les souvenirs deviennent des traces de nos histoires de vie, comme des bribes de nos éclats de rires emportés par nos indifférences à ce temps qui passe, pour nous apprendre et nous faire comprendre l’unique enjeu, qui est celui de pouvoir faire durer le plaisir d’aimer la vie en grand aussi longtemps que possible, sans  se complaire dans la version la plus étriquée de soi qui déforme jusqu’à nos traits.

Aucune tristesse ne peut s’emparer des cœurs heureux d’avoir vécu tant d’expériences au gré d’une existence parsemée de tant de joyeuses nouveautés. Et c’est l’âme libre que nous continuons à cueillir les bouquets de cadeaux que nous offrent la vie, quand on s’aime plus que tout, plus que le temps, plus que l’argent, plus que les restrictions et les besoins de compensation que l’on s’impose et qui limitent la vie.

Il n’y a pas qu’un port ni qu’une frontière, pas qu’un pays ni qu’une lumière, nous circulons tous au cœur de la prospérité intérieure qui ne se compte pas en billet mais qui se savoure en toute simplicité, animé de notre force d’exister comme unique priorité.  On apprend ainsi  à rendre plus confortable notre cocon qui nous permet de nous maintenir dans une stabilité et dans un équilibre harmonieux à toute épreuve.

Alors, le temps qui passe n’a plus de prise sur notre motivation de vouloir goûter à chaque instant, comme s’il s’agissait du dernier. Aucune émotion négative ne fausse les cycles de la vie, quand on apprend à aimer chaque ride qui se pose sur les contours de notre destinée. Il n’y a plus d’opposition entre le temps de la jeunesse et le temps de la sagesse.

Le temps qui passe nous change quoi qu’on fasse.  De nos combats, il ne reste que des poussières d’illusions, des morceaux de révolte accrochés à des étendards  déchirés. Pourtant, dans chaque histoire de vie, s’édifie la puissance d’être vivant à travers des épisodes parfois difficiles mais o combien fabuleux de nos épopées et de nos tragédies.

Lorsqu’on accueille l’être que l’on devient comme le nouveau-né qui ouvre les yeux sur le monde qu’il découvre pour la première fois, alors à chaque instant on renaît encore plus fort. Il n’y a pas un jour qui se ressemble. Chaque aurore installe un nouveau décor, chaque crépuscule s’écrit en majuscule. Le soleil se lève avec de nouveaux projets. La lune éclaire nos inspirations de son projecteur magique et les étoiles n’arrêtent jamais de briller grâce à nos rêves.  La source de la vie ne se tarit jamais quand on ne bloque pas son flux par nos ingratitudes. La vie ne se décide pas comme un ordre à donner, elle s’écoute comme une information qui vient se déposer pour nous amener à progresser. Elle nous porte dans son élan vers l’étendue des possibles, toujours plus haut, toujours plus loin jusqu’à élargir notre point de vue sur un panorama plus créatif.

Le temps qui passe nous change quoi qu’on fasse, alors contentons-nous de savourer la vie comme elle vient, comme elle s’écoule.Elle nous altère,  elle nous façonne. Laissons-nous polir par cette énergie vitale  pour rester le merveilleux diamant qui brillera éternellement de mille feux si l’on arrête de résister.

Hier, on se voyait rebelle et insoumis, et si aujourd’hui on devenait plus raisonnable? Personne ne peut empêcher le temps de suivre son cours, mais l’on peut toujours embellir la vie en ressentant plus d’amour et  plus de compassion pour ce que l’on a avant de convoiter toujours plus. Aimons ce qui est  et acceptons que le temps passe sans avoir d’appréhension. Tout est parfait ! Tout est toujours à sa place …

Pour une vie sereine et dans la quiétude d’être Soi !

Maryse de Mes Mots de Vie

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Vivre dans la conscience supérieure

Les pensées négatives créent votre réalité…

MMDV

Au cours des pages qui se noircissent à chaque chapitre de notre histoire de vie, on se rend compte que nous abandonnons souvent nos désirs et nos objectifs pour nous laisser happer par le flot émotionnel. Les émotions nous submergent trop souvent et nous font plonger dans des péripéties dont on n’arrive pas à se libérer pour respirer la vie comme elle vient. On limite son flux naturel en refermant l’espace de  notre déploiement en cherchant sans cesse à nous comparer aux histoires des autres. Les points communs ne sont que des illusions qui nous rassurent. Notre regard est tenté d’aller cueillir à la volée, des bribes de ce qui  semble nous ressembler et que l’on s’oblige à intégrer dans nos stratégies personnelles, parce que l’on préfère penser que cela nous permettra d’être avec les autres.

Nous sommes sans cesse avec les autres par notre individualité, et dans cette seule et même unité qui nous lie les uns aux autres. Mais nous avons chacun aussi, notre manière de vivre l’expression de notre mission d’âme. C’est pourquoi chercher à plaire ou à exister pour l’autre, c’est comme entrer en résistance avec soi-même et s’auto-limiter. On s’étonne alors ne pas trouver un état de quiétude durable. Si chacun de nos actes n’est fait que par rapport à l’autre, alors on ne peut que récolter l’opposé de ce que l’on recherche, c’est-à-dire l’impression de ne pas réussir à atteindre ce que l’on désire vraiment.

Les attentes que l’on porte vers les autres, s’accompagne inexorablement d’une vague de plus en plus haute d’émotions négatives qui déferle avec de plus en plus de violence, pour nous montrer que  l’on ne va pas du tout dans la bonne direction, comme si on avait perdu le contrôle de nous-mêmes. Souvent, le conflit intérieur nous fait comprendre que si l’on n’arrive pas à trouver une zone de calme et de bien-être dans ce projet qu’on mène, cela signifie que nous faisons fausse route. Alors plutôt que de renoncer ou de se décourager, il convient d’analyser  le sens des émotions  qui nous assaillent, sans les refouler. En les laissant s’exprimer, on leur permet de nous délivrer un message pour faire apparaître  une stratégie à réajuster, une croyance à laisser partir, une manière de pensée qui ne permet pas de se déployer.

Aucun succès, aucun combat ne peut nous ramener « à la maison », au chaud dans notre cocon protecteur où règnent l’harmonie et la paix intérieures. Les émotions  ne sont que des révélateurs de ce qui est à comprendre, pour reprendre le bon chemin vers nos aspirations et nos zones de déploiement. Elles nous indiquent où se situent nos croyances limitantes qui n’ont rien à voir avec le vrai but de notre destinée.

Chercher cet accordage à chaque instant dans nos prises de décision demande une persévérance et une détermination à toute épreuve, sans jamais faillir, quand la tentation est trop forte de succomber à ce qui est facile et piégeur.

Vivre en étant connecté à sa conscience, c’est sortir du brouillard de nos pensées conditionnées par nos attentes, pour cultiver au-dessus de Soi, un soleil qui continue à briller malgré les circonstances et les expériences, et qui vient nourrir notre force intérieure et notre motivation à chaque instant.

Quand une émotion négative vient nous frôler, il ne faut pas feindre de ne pas la ressentir. Oui elle est là, et on doit se demander alors : « qu’est-ce qu’elle veut me dire ? » La connexion immédiate à la prise de conscience, permet de laisser l’émotion se dévoiler, pour se raconter, pour se dire puis pour circuler et pour repartir pour s’évaporer loin de nous. C’est ce qu’on appelle se laisser traverser par nos émotions.

Lorsqu’on cesse de s’identifier à nos émotions négatives, on se met en action pour les célébrer comme des messagers qui mettent en évidence les reflets de nos états d’âme. Si on ressent de la joie, alors tout notre être en accueillant ce sentiment de légèreté rayonne et pétille à travers ce moment de bonheur, ce qui nous procure de la bonne humeur. Quand on ressent de la colère ou de la tristesse, c’est le même processus, tout notre être fait vibrer cet état négatif, ce qui influence tout ce qui nous environne pour l’envelopper comme d’un nuage « toxique », jusqu’à créer une réalité troublée et plus lourde à supporter.

Le poids des émotions négatives qui s’accumulent est totalement inconscient, de notre part mais palpable à travers notre attitude.  On le perçoit également dans nos fréquences vibratoires,  on se sent comme ralenti, découragé, déprimé comme tirer vers le bas, vers une faille qui vient engloutir toute notre bonne humeur pour nous envelopper d’une aura grise. Alors, on n’arrive plus à penser positivement. Le stress, l’inquiétude, l’anxiété viennent comme s’agglutiner à tous  nos actes et l’on a l’impression que la vie est une lutte.

Comprendre que nos émotions nous font plus de tort que les situations elles-mêmes, c’est apprendre à changer de rapport à ce qui nous perturbe dans notre quotidien. Activer la Conscience comme moteur de sa vie, c’est reléguer au second plan, le mental et ses illusions.

Être en paix, c’est exister au milieu du chaos sans être tourmenté, comme si on était ancré à  quelque chose de bien plus grand que notre simple condition d’être humain, comme si on était aussi immense que l’infini. Cette conscience élargie, elle est là, de fait, quand on médite, quand on se connecte à la nature, quand on contemple le silence, quand on éteint le mental. C’est notre véritable source de pouvoir, de réalisation, et de bienfait.

Plus on apprend à écouter nos sensations, plus on apprend à doser nos réactions. Qu’est-ce qui nous gêne dans cette circonstance, dans cet échange, dans ce commentaire ? L’autre n’est qu’un révélateur de nos émotions refoulées. Tant qu’on ne les laisse pas s’exprimer par des moments de conscientisation, on s’enferme dans sa spirale, jusqu’à ne plus accepter de voir et de reconnaître ce qui nous met en difficulté.

Pour faire le test de votre état émotionnel, jauger ce qui a une intensité extrême au cours d’une journée : combien de fois vous vous mettez en colère, vous vous sentez irrité ou agacé ? Combien de fois vous vous plaignez ? Combien de fois vous formulez des reproches ? Combien de fois vous changez d’humeur ?  Quel est votre dialogue intérieur ? Quels sentiments perdurent au moment de vous coucher ? Quel goût avez-vous gardé de ce que vous avez vécu,  pour pouvoir affirmer, que vous  avez passé une bonne ou une mauvaise journée ? Qu’est-ce qui a d’ailleurs le plus influencé votre état émotionnel : la comparaison, le jugement, la jalousie, les médisances, les critiques… ?

Chaque pensée, entraîne une émotion à travers un comportement qui  raconte notre histoire : nos blessures de l’enfance, nos mauvaises expériences, nos déceptions, nos exigences…Être capable de se regarder dans les yeux de son intériorité, en profondeur et sans peur, c’est atteindre le plus haut sommet de l’amour de soi que l’on puisse éprouver : « Je m’aime comme je suis et je me prends en charge dans mes émotions négatives pour trouver le sens de ce que je vis et aller à la reconquête de couleurs à apporter à ma vie. »

Faire preuve de compassion et de gratitude à notre égard, c’est rester ancré à notre force intérieure qui sait nous montrer la voie, vers ce qui nous permet de nous alléger de nos émotions négatives.

Notre mental nous mène par le bout du nez, il nous raconte des sornettes que nous voulons bien croire parce que ça nous arrange. Cela nous donne une bonne raison de ne pas aller creuser plus en profondeur à la racine même de nos stratégies de vie, relationnelles ou émotionnelles qui ne sont pas gagnantes.

Savez-vous exister sans vous plaindre, sans avoir pour refuge de vie vos histoires passées, sans admettre juste un instant, qu’on peut toujours faire mieux quand on veut vraiment accéder au niveau supérieur de son être et de son existence?

Écrire sa vie, c’est savoir aussi l’accueillir sans la craindre pour pouvoir se convaincre que les maux finissent par  se dissiper quand on les regarde à travers les yeux transparents de notre conscience supérieure et non avec le regard déformé et étriqué de notre égo, qui sait si bien nous duper, pour tout transformer, pour  nous faire douter, culpabiliser et nous empêcher de donner le meilleur de nous-mêmes.

A chaque fois qu’on restreint l’amplitude du rayonnement positif de notre Soi, on devient comme l’ombre de  notre vie,  parce qu’on a peur de ne pas être reconnu, compris et soutenu. Alors,  on oublie que l’amour de soi à son plus haut degré n’a plus besoin de validation. On ne recherche plus la satisfaction des autres,et  on comprend que le vrai bonheur est sans limite,  car il est intérieur, quand on sait vivre dans la justesse de ce qui nous rassure, de ce qui nous protège, de ce qui nous élève…

N’ayons  plus peur de donner le meilleur de nous-mêmes à tous et pour tout,  si notre intention est de nous accorder au flux  spontané de la vie, on peut remplacer les émotions négatives, par un océan de gratitude afin d’aller vers  les plus belles réalisations dans l’instant.

Respirer la vie dans ses possibles, c’est apprendre de chaque souffle, encore et toujours, sans regret, sans retenue, pour le meilleur et jusqu’à l’infini de soi.

Maryse de Mes Mots de vie

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Le miroir de l’instant

Le pouvoir de l’instant présent radoucit la vie…

MMDV

Fermez les yeux puis rouvrez-les et regardez autour de vous. Quelle est votre réalité, là tout de suite, maintenant ? Que voyez-vous comme éléments représentatifs de vos sentiments du moment ? Quelles sont les traces des empreintes de vos pensées et de leurs marques inconscientes ?

Regardez-vous dans ce miroir très personnel. Peut-être êtes-vous en train de travailler et que vous voyez se refléter ce que vous ressentez dans cette ambiance dans laquelle vous exercez votre activité : une énergie de chaleur et d’entraide, ou une froideur calculée avec quelques éclats d’orgueil et de prétention… ?

Regardez dans le miroir de la nature : en quoi ce brouillard qui enveloppe votre paysage résonne t-il avec le flou des incertitudes qui agitent votre mental ? Ou peut-être le doux soleil fait-il briller vos envies de vous renouveler ?

Regardez-vous dans le miroir de l’autre, des autres, de celui qui est là juste à côté de vous, en quoi sa présence vous ressemble, en quoi est-elle différente ?

Regardez-vous dans le miroir du Monde, quels sont les événements qui vous font réagir ? Qu’est-ce qui vous émeut, qu’est-ce qui vous agace ? De quoi parlent vos émotions ? De tristesse, de joie, de colère, de tendresse, d’amour, de frustration ?

L’instant présent est riche de symboles et de signes à interpréter comme des évidences de ce que l’on n’arrive pas à se dire à soi-même, de ces vérités masquées qui pourtant chantent leurs complaintes à nos oreilles.

Pourquoi avons-nous du mal à interpréter consciemment ce qu’évoque le reflet de tous ces miroirs dans lesquels on se regarde ?

Si nous sommes happés par certaines informations, certaines personnalités ou caractères, certaines tendances ou influences, tout cela parle de nous, à nous d’en être conscients.

Suis-je conscient de ces pensées qui m’empêchent d’aller bien ? Suis-je capable de lire dans les signes palpables autour de moi, de ces bouts de moi-même portés par le souffle de l’instant ? Suis-je apte à concevoir ce qui me ressemble dans ce que je vois dans le miroir de la vie ?

Le miroir de l’instant me montre où j’en suis à chaque instant avec moi-même, avec les autres…

Suis-je en phase avec ce que je ressens dans mon présent ? Est-ce que ce que je vis dans l’instant me ressemble vraiment ? En quoi je m’accorde à ces fragments de ma vie qui m’emportent dans mon quotidien ?

Lorsque j’observe dans le miroir de l’instant les contours de mon existence, de ma présence, de ma conscience dans le silence de mon âme, je vois…Oui je vois tout ce qui paraît invisible pourtant. Je vois le chaos du Monde dans lequel je cherche mes pas, je vois les masques du mystère relationnel qui m’empêchent d’être moi-même, je vois les agitations, les trépignements, les impatiences de ceux qui n’ont pas envie d’attendre pour sauter dans le gouffre de l’impossible de leurs exigences. Je vois des agglutinements de foule, je vois des cœurs éteints, je vois des sourires sans paraboles, je vois les supercheries du destin.

Dans le miroir de la vie, tout est visible pour celui qui regarde avec les yeux de la Conscience, sans peur, sans égo, sans mensonge, sans façade. Le voile qui recouvre les yeux des blessures de l’âme, se lève et l’on voit comme dans l’eau pure de la rivière qui s’écoule avec lenteur, le jeu de la vie.

Une à une se dissipent les mille et une couches de brume qui pèsent sur le reflet de la réalité, lorsqu’on ouvre les yeux bien grands, on voit avec les yeux du cœur ou de l’esprit, toutes les particules éclatées de l’être perdu entre le paraître et le devenir et on comprend mieux les enjeux cachés derrière chaque intention.

Où est passée la joie de laisser la vie s’écouler sereinement et  légèrement pour créer l’instant et le diffuser comme un effluve d’amour, de bienveillance, de partage ? A quel moment le temps a-t-il englouti les désirs et ses déclinaisons ?

Dans le miroir de la vie, tout est gris, tout est sombre, même la lumière ne reflète que des ombres. Lorsqu’on se regarde à travers notre histoire, on voit apparaître tans de visages différents que nous ne sommes pas. Qui est cet inconnu que je ne connais pas ? Qui est cet imposteur qui a pris ma place ? Qui est ce Moi que je ne reconnais pas ?

O toi qui me regarde à travers le miroir de ton égo me vois-tu vraiment ou ne suis-je qu’un mouvement invisible à tes yeux, impalpable lueur que tu ne perçois pas, intouchable chaleur que tu ne ressens pas. Qu’as-tu fait de tes sens perceptifs ? Les as-tu remplacés par des écrans artificiels ? Sais-tu encore comment dessiner les contours de ton visage sans regarder dans tes selfies omniprésents ?

Te vois-tu dans le brouillard des autres ? Arrives-tu encore à distinguer tes traits sans les confondre à ceux des autres ?

Reviens dans ta présence à l’instant, que vois-tu dans le miroir de ton âme connectée ?

N’est-ce pas un cœur en manque d’affection, une bouche sans baisers, des yeux sans éclat, et ce nez sent-il vraiment le doux parfum de la vie qui n’attend que toi pour batifoler au vent ? Et ce corps qu’a-t-il perdu ? Où s’est-il égaré ? N’est-il qu’une silhouette inhabitée ?

Reste dans ta présence et ressens la douceur de l’instant qui se pose au cœur de ton être pour te rappeler à quel point tu es vivant quand tu habites le miroir de tes pensées positives et joyeuses, quand tu animes ton regard des belles couleurs de ta conscience éveillée, quand tu redonnes à chaque seconde le goût de l’éternité.

Oui, il t’appartient d’aimer la vie même quand elle est plus dure, pour lui permettre de se réchauffer dans ta foi de croire en toi.

Oui, tu peux rallumer la flamme et faire briller ton reflet pour habiter l’instant et ne jamais te quitter.

Respire la joie d’être là, juste de te percevoir dans ta présence et regarde-toi dans le miroir de la vie , tu verras les mêmes reflets scintiller autour de toi même qu’un peu.

C’est en redevenant à chaque instant l’Espoir que l’on recherche qu’on permet au reflet de la vie de nous emporter dans son flux apaisé au cœur de notre paix intérieure, elle est de notre responsabilité pour ensuite aller vers les autres, sans paraître absent à l’instant.

Le miroir de l’instant est toujours fidèle à ce que l’on ressent.

Parce que l’unique fréquence de la vie, c’est celle de votre présence à l’instant, vibrez haut et fort ici et maintenant, le reste n’est qu’illusion.

Maryse de Mes Mots de Vie

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