Chronique du recueil de Pierre Thiry Sansonnet sait du bouleau…

Lire de la Poésie en Pleine Présence


Comment bien commencer l’année 2020 ? Pourquoi pas en lisant le troisième recueil de sonnets de Pierre Thiry « Sansonnet sait du bouleau » : cent sonnets avec des fictions brèves autour de thèmes pluriels qu’effeuille le poète dans sa frénésie de mots : la nature, les saisons, les oiseaux, les voyages, les auteurs, l’amour, la musique, la culture, son père… La vie tout simplement.

Pour ma chronique, j’ai eu envie de tenter une expérience encore inédite pour moi mais tellement excitante… Pour apprécier la quintessence de chaque mot, de chaque sonnet, je me suis lancée un défi : et si je lisais ce recueil de poésie en Pleine Présence pour me laisser pénétrer profondément par plus que leur sens, leur essence ?

Pour ceux qui ignorent la notion de Pleine Présence, je vous renvoie à la Pédagogie Perceptive de Danis Bois : http://danis-bois.fr/
Méditer en Pleine Présence, c’est se recentrer sur soi pour éveiller pleinement ses capacités attentionnelles et perceptives pour pouvoir ressentir intérieurement les effets de chaque sensation et capter ainsi ce que cela nous procure véritablement.
Dans cette expérience, ce n’est plus le cerveau qui lit uniquement mais tout notre corps avec nos sens en éveil.

J’ai donc commencé par la dédicace…


Les mots ont tout de suite résonné plus fort. Ils m’ont touchée dans mon âme de poète. Il est vrai, je suis une amoureuse des mots depuis toujours et avant tout de leur pouvoir évocateur et enchanteur. Les mots savent me séduire et me combler dans leur légèreté profonde. Et ces « cent sourires » promis par Pierre Thiry m’ont immédiatement rendu plus curieuse.

En route donc, pour cette lecture en Pleine Présence, et avec Pierre Thiry le voyage s’annonce délicieux, tumultueux et intense.

Lire ces sonnets en Pleine Présence, m’ont laissé entrevoir la vision poétique dissimulée dans l’ordinaire de notre quotidien. Il n’y a plus d’un côté les mots et de l’autre leur sens, avec ces sonnets tout s’emboîte parfaitement pour nous éclairer sur l’implicite de la vie. Le lien constant de chaque mot avec chaque émotion contenue, avec « les êtres, les choses et le monde » rappelle la connexion parfaite qui s’établit lorsqu’on est disponible à l’instant pour mieux comprendre les éléments qui nous entourent.
Lire en Pleine Présence ces cent textes façonnés par l’auteur, c’était comme se délecter des mets les plus exquis . Quand on se nourrit l’âme, nos sens se régalent. Les mots vibrent quand on les écoute avec tout de soi et l’intention de l’auteur est ici à chaque fois ressentie dans l’intensité de la vague qui déferle dans notre intériorité quand les mots se donnent sans retenue…

On touche alors à la puissance de la poésie, rien n’est contenu, tout s’exprime, tout se dévoile. Dans la nudité d’un mot, se cache un monde…
Et Pierre Thiry sait s’emparer de son talent de conteur et de sa verve poétique pour nous étourdir et faire naître de son archet cent sonnets de rimes, de rythmes, de sons, de chants et d’émotions. un magnifique concerto qui livre aussi un morceau de son âme et de son cœur.

En effet, ces sonnets sont publiés également en hommage à son père musicien Louis Thiry ( 1935-2019). Et tout au long de la lecture se ressent la douce présence et le rayonnement de cet être cher au poète, disparu comme un guide que l’on retrouve à travers l’omniprésence d’une musique de fond que l’on entend derrière les mots qui vibrent à l’unisson. Les images se font ainsi plus expressives pour rappeler ce duo de complicité, père-fils. Les mots s’unissent et s’imposent pour créer une mélodie universelle, comme un délicieux souvenir.

Cent sonnets, c’est du boulot, trois cents c’est un exploit! Pour l’expert de la fantaisie verbale qu’est Pierre Thiry, quel travail amusant, quelles belles créations ! Les métaphores défilent et s’enfilent pour devenir de beaux joyaux.

Pour conclure, je recommande fortement ce recueil de sonnets à tous, car il se lit très facilement. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est le parti pris de Pierre Thiry sur le sonnet classique , je le cite  » Il faut prendre le sonnet pour un jeu ancien devenu amusant. Cette forme contrainte est devenue tout le contraire d’une chose sérieuse. « 

 » Explorer l’inattendu jusqu’à rencontrer la détente ». C’est sur cette citation du poète que je veux finir ma chronique car elle résume l’invitation que j’ai ressentie en lisant ses poèmes . Il souhaite qu’à notre tour on se mette au « boulot » d’écriture pour laisser s’exprimer ce que nous avons à l’intérieur de nous tout en nous amusant avec les mots.

J’ai donc pris conscience en lisant en Pleine Présence que les mots libèrent sur la page des histoires de vie quand on se connecte à leur profondeur, on lit bien plus que des mots…

Merci Pierre Thiry pour votre confiance et pour ce partage de votre livre. Que la musique de vos mots chante votre passion bien au-delà, haut toujours plus haut…

Et vous chers lecteurs, à votre tour, entrez dans la danse des mots de Pierre Thiry…

https://pierrethiry.wordpress.com/
http://charles-hockomess.e-monsite.com/

Maryse de Mes Mots de vie




Maryse de Mes mots de vie



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Chronique : Sansonnets aux sirènes s’arriment de Pierre Thiry

chronique2dédicace

Pour bien commencer l’année , j’ai décidé de me plonger dans un  bain de mots remplis de fantaisie au pouvoir ébouriffant et revivifiant.
C’est ainsi que je veux définir le deuxième recueil de sonnets de Pierre Thiry Sansonnets aux sirènes s’arriment/ Cent sonnets oscillent règne sa rime.
Dès ce titre assez décoiffant et o combien surprenant, j’ai eu hâte de découvrir dans quelle fantaisie, Pierre Thiry avait cette fois encore, trempé sa plume truculente pour conquérir son public.

Dès « L’adresse au lecteur », je me suis sentie happée dans le monde de l’auteur tant ses mots sont une invitation symbolique à sortir de la folie du monde pour se mettre en relation avec une folie bien plus douce et plus  légère celle  des mots qui nous entraînent pour nous faire voyager dans un univers où le  poète « écriveur » devient  le roi de la rime, le temps de son recueil à travers des thèmes différents qui lui tiennent à cœur   « la création littéraire, la musique,   la légèreté… en passant par des aspects plus sombres de l’existence la mort, la tristesse, les détresses humaines, l’écologie… »

Tout au long de ma lecture de ces sonnets pas comme les autres, j’ai eu l’impression de les entendre, « ces sansonnets »  chantonner à mes oreilles leur mélodie délirante et attirante dans un rythme effréné qui m’a fait  osciller,  tanguer pour m’emporter sur des vagues géantes aux mille mots.
J’ai adoré cette témérité folle de tous ces mots qui loin d’être à l’étroit dans leur forme se sont habillés  au contraire de « leurs plumes de sansonnets » pour  m’étourdir, pour me faire virevolter et m’élever toujours plus haut et m’amener à réfléchir.

Ce qui m’a fortement plu dans ce recueil,  c’est la modernité du style des sonnets où se côtoient à la fois des références à l’Antiquité avec Ovide et Homère et des évocations plus contemporaines , tout cela grâce à un lexique très riche et très varié, une occasion d’assister à un véritable festival de tous ces mots, de toutes ces formes qu’on n’a plus coutume d’employer et qui sont ici rajeunis.  De quoi nous désarçonner, me direz-vous ?  Pas du tout, bien au contraire ! Malgré tout on réussit à « s’arrimer » et on reste ancrés à la puissance de cette merveilleuse chaîne de sens et d’expériences.

Chaque poème est un défi constant pour le poète qui doit trouver un juste équilibre entre la structure classique qu’est le sonnet dans sa forme conventionnelle et de l’autre dans la créativité ingénieuse du poète qui tricote des vers où les mots tourbillonnent et  envahissent l’espace pourtant limité grâce à leur audacieuse liberté ce qui leur donne encore plus de pouvoir d’évocation.

Ce recueil nous rappelle l’importance de la langue, du langage, des jeux avec les mots et avec les sons, de l’éloquence, de l’expression, de la culture…
De plus, Pierre Thiry déclare au lecteur dans sa postface : « J’ai voulu t’offrir mille raisons d’ouvrir encore davantage tes yeux et tes oreilles à tant de spectacles qui s’offrent à toi dans la lecture d’un paysage ou dans les phrases d’un merveilleux auteur…Ces sonnets sont des invitations à l’écriture autant qu’à la lecture ». On y découvre une vraie voie vers l’expressivité de soi et du monde.

C’est donc ce délicieux goût que je garderai de cette lecture car c’est ce qui a eu le plus de résonance en moi. Amoureuse des mots, j’y ai  ressenti ce plaisir du poète de s’amuser, de jongler avec les mots  pour exprimer une formidable manière de se sentir libre de créer…

Je retiendrai le message fort de ce recueil où  Pierre Thiry en tant qu’animateur d’atelier d’écriture nous rappelle qu’ il est important de  partager cette liberté d’écrire…

Je vous invite à découvrir les autres livres publiés par Pierre Thiry, un auteur en auto-édition qui a choisi de laisser vivre sa créativité sans barrière… pour notre plus grand plaisir.
https://pierrethiry.wordpress.com
http://charles-hockomess.e-monsite.com

J’ai toujours autant de joie à chroniquer ses nouvelles publications car c’est pour moi à chaque fois l’occasion de cultiver mon « appétit de découvertes » et de vivre en direct le plaisir de la créativité qui se donne en spectacle dans chacun de ces livres: un auteur  passionné comme on en a besoin…

Et si vous faisiez comme lui et que vous laissiez vivre votre créativité en  n’ayant  plus peur d’oser écrire…

Maryse de Mes Mots de vie

 



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Chronique d’un album pour enfants rempli de fantaisie et de poésie…

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La Princesse Élodie de Zèbrazur et Augustin le chien qui faisait n’importe quoi…
(Texte de Pierre Thiry et illustrations de Samar et Hani Khzam)

Vu par les élèves de l’école de Tan Rouge à Saint-Paul île de la Réunion

Une fois n’est pas coutume, je publie aujourd’hui  la chronique d’un album pour enfants qui plaira à tout âge….
Bien sûr, après ma lecture, j’aurais pu me contenter de vous faire part de mes impressions mais j’ai préféré donner la parole à des enfants d’une classe de CM1 de l’école de Tan Rouge de Saint-Paul parce que pour moi la lecture est avant tout un moment de partage et une manière de communiquer pour exprimer ses émotions.
Ce petit album méritait donc de s’inviter au milieu des autres livres que les élèves de cette classe ont l’habitude d’avoir entre les mains.
Je remercie
les élèves et leur enseignant pour cette collaboration.
Merci à Pierre Thiry pour sa confiance.

Résumé des élèves

Elodie de Zèbrazur est une jolie princesse qui vivait dans un beau château mais elle n’était pas seule. Elle avait pour compagnon Augustin le chien qui faisait n’importe quoi… Elle trouvait ça rigolo même si Madame Brichard qui vivait avec eux n’était pas de son avis car celle-ci aimait avant tout l’ordre.  Parfois, Elodie trouvait que le petit chien et Madame Brichard exagéraient un peu ! L’un était trop malicieux et l’autre trop maniaque. Que faire ? Sans Augustin et ses bêtises, le château était trop triste.
Elle aimait l’emmener à la plage au bord de la mer car c’était le seul endroit où il était un peu plus sage grâce au spectacle de la merveilleuse sirène Sapience.
Un jour, Elodie décida d’emmener  Augustin à la campagne où elle pouvait rêver avec les papillons mais  Augustin embêta les vaches qui l’effrayèrent. Heureusement que la belle Sapience grâce à son chant réussit à calmer tout le monde. Augustin qui avait eu très peur décida d’arrêter de faire n’importe quoi…

Les impressions des élèves

– « Le titre est très long, ça m’a fait rire, l’histoire est rigolote. » (Mona)
-« C’est drôle et un peu bizarre. » ( Gabrielle)
-« J’aime bien le nom de la sirène, c’est fun. » ( Magaly)
-« J’adore les illustrations, c’est en noir et blanc et en couleur !  » (Rachelle)
– « J’ai bien aimé car il y avait des personnages de conte comme la sirène. »(Shayna)
-« C’était génial quand Augustin se faisait poursuivre par les vaches. » (Quentin)
-« Le livre est très amusant pour les enfants car il y a des événements inattendus comme la sirène hors de l’eau sur le dos d’un hippocampe, ça fait rêver. » ( Célia)
-« J’aimerais lire cette histoire à ma petite cousine, je suis sûr qu’elle va adorer. » (Adrien)
-« Il y avait beaucoup d’aventures différentes et ça m’a fait penser à un conte. »
( Ludovic)

– « Il y avait des répétitions mais aussi des mots simples pour raconter l’histoire. » (Hugo)
– « J’espère que beaucoup d’enfants pourront lire cette histoire » (Brayan)
– « Vous avez une bonne inspiration et une bonne imagination, merci de la partager avec nous » ( Pierre)
-« J’adore le chien qui fait n’importe quoi… » ( Luidjy)
– « Ma maman s’appelle Elodie aussi. J’espère que vous allez continuer à écrire plein d’histoires pour les enfants. » ( Alicia)
– « La partie que j’ai aimée c’est celle où Augustin vole le jambon. Comment vous faites pour avoir toutes ces inspirations ?  » ( Léo)
– « C’est une bonne idée de laisser des dessins en noir et blanc pour qu’on puisse les colorier. »(Raphaël)
-« J’aime quand les vaches font « cataplocpoum cataplocpoum. » ( Arwen)
– « Madame Brichard est très maniaque, ça m’a fait rire ! » ( Ludivine)
– « Je me demande comment tu as trouvé le titre de ce livre! » ( Marion)
– « J’aime cette histoire avec ces belles illustrations. » (Adrien)

On retiendra donc de cette lecture des élèves que cet album a rempli leur tête d’une belle imagination avec des couleurs vives et des mots exquis.
Merci à Pierre et merci aux illustrateurs.
Parce que lire est un plaisir qui se partage

Maryse de Mes mots de vie

Mesmotsdevie600





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Chronique littéraire : Le Mystère du Pont Gustave-Flaubert de Pierre Thiry

livre

Présentation:

Retrouvons le temps d’une lecture, l’auteur rouennais Pierre Thiry qui après Isidore Tipéranole et les trois lapins de Montceau-les-Mines et Ramsès au pays des points- virgules  nous invite à découvrir son nouvel ouvrage : Le Mystère du pont Gustave-Flaubert.

Dès la première de couverture, l’attention du lecteur est captivée par ce pont, objet architectural insolite qui sert de point de départ à ce que Pierre Thiry appelle son « essai de roman ».

Le mot  Mystère avec son M majuscule nous interpelle car il semble décrire à lui seul le livre à travers une gigantesque mise en abyme tout aussi impressionnante que l’armature du pont elle-même , représentant ce lien qui coexiste entre un auteur célèbre pour ses écrits : Gustave Flaubert et un pont somme toute banal comme bien d’autres ponts mais qui pour Pierre Thiry sera l’occasion  inattendue de rêver autour des rapports de la ville de Rouen avec  la littérature. Gustave Flaubert devient à son tour un pont, entre des personnages multiples: fictifs et réels, entre des genres différents: littérature et musique, entre un auteur d’hier et un auteur d’aujourd’hui, deux imaginaires qui se retrouvent sur un même pont dans une même ville…
Ce pont nous élève symboliquement pour nous éloigner de la réalité et pour nous laisser cueillir le plaisir d’errer dans les recoins de l’imagination fantasque de l’auteur.

Cette fiction surréaliste, place  son action lors de l’Armada de Rouen, vaste rassemblement de voiliers qui se déroule tous les 4 ans,  qui débute dans le livre le 5 juillet ….2017 pour se terminer au moment où les grands voiliers quittent le port de Rouen en passant sous le pont Gustave-Flaubert, une semaine plus tard. Pierre Thiry s’amuse ici même à défier le temps en projetant son récit dans un futur où présent et passé se superposent, la ligne du temps est définitivement rompue et nous fait décoller pour un autre monde: là où tout est possible.

L’histoire :

L’intrigue principale est une enquête menée par le détective privé Jules Kostelos pour retrouver le vélo volé du commissaire Jeton aux abords du pont Gustave-Flaubert.

Ce livre foisonne d’imagination et nous embarque dès les premières pages dans une folle escapade empruntant des chemins de traverse pour partir à la recherche d’un vélo volé, ce qui nous mènera à une pérégrination autour d’un opéra de Giovanni Bottesini compositeur oublié contemporain de Gustave flaubert,  l’occasion pour Pierre Thiry de s’interroger sur les  rapports de Flaubert avec la musique, thème récurrent et fil conducteur du roman.

Tout au long de l’histoire, différents personnages sont évoqués, tout aussi pittoresques les uns que les autres avec toujours un point commun pour l’auteur : mêler imaginaire et faits historiques, le tout sur un air d’opéra qu’on croit entendre au loin, un récit marqué des traits d’humour propres à Pierre Thiry qui s’amuse à surprendre le lecteur par ses facéties : jeux de mots, anagrammes, rêveries, errances…
Au cours de sa lecture, le lecteur happé par le flot incessant d’informations culturelles et historiques, se retrouve au coeur de cet univers de la fantaisie cher à Pierre Thiry où L’Histoire avec un grand H sera détournée à travers une histoire rocambolesque ciselée au gré de l’imaginaire de l’auteur qui donne de Rouen une vision onirique.

Le style de l’auteur:

Le style de l’auteur se veut avant tout dense avec de nombreuses références littéraires et historiques, jalonnant les multiples digressions qui submergent le lecteur au fil du livre au risque pour lui de s’y noyer.  Perdu quelque part dans « L’Histoire », il en oublie un peu « l’histoire » mais finit toujours par retrouver sa route en ne perdant jamais de vue le pont qui demeure le pivot central autour duquel s’articulent les rebondissements qui conduisent au dénouement . Le lecteur doit se laisser porter sans résister, sans se poser des questions pour  sortir de ce labyrinthe, où s’imbriquent plusieurs récits.

Mon avis :

Ce livre est symbolique de l’envie de cet auteur de voir la réalité à travers son regard espiègle, poétique et passionné. Passion des mots, des choses, des êtres, de l’Histoire, de la culture… Le chat noir au chapeau melon  au nom de Charles Hockolmess , est emblématique de cette importance pour lui  de s’éloigner de la banalité pour en extraire la part mystique et fantastique qui redonne un goût à ce qui semble si commun : les rêveries de ce chat nous emportent bien malgré nous.

Ainsi, si nous partons au début de notre lecture à la recherche d’un vélo, cette « en » quête   nous  fait surtout découvrir les différents visages de la ville de Rouen et nous entraîne dans un vibrant hommage que rend l’auteur à  Gustave Flaubert à travers de nombreuses citations qui ponctuent notre lecture et l’enrichissent  de ce souci du détail qu’avait Gustave Flaubert en apportant à son écriture une douce musicalité, la musique résonne en écho à l’histoire, le lien est permanent.

Pour moi, un livre n’est pas un autre livre, chaque livre est habité de l’âme de son auteur et c’est ainsi que j’ai voulu lire cette « tentative » de roman de Pierre Thiry sans avoir d’exigence juste en communiant à cet amour des mots qu’a l’auteur qui plus qu’un pont lancé au lecteur est une véritable invitation à quitter sa réalité pour le temps d’une lecture voyager à bord de son voilier de mots tout en écoutant les accords d’une contrebasse ….Une belle invitation qu’on ne peut refuser et qui promet forcément des moments qui  nous échappent, qui nous  surprennent, qui nous déroutent, qui nous enrichissent…

Cette nouvelle fantaisie littéraire de Pierre Thiry est à découvrir sur son site : http://charles-hockolmess.e-monsite.com/

Maryse de Mes mots de vie

 



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