Les yeux du cœur voient au-delà des apparences de la vie !

« Quand je porte mon attention sur l’intention de regarder la vie en plus grand, c’est tout un univers qui se dévoile » !

Poésie de la vie
Maryse de Mes Mots de Vie

Les yeux du cœur savent voir au-delà des mots, des gestes et des attitudes. Lorsque nous apprenons à changer notre regard sur ce qui nous entoure, un paysage inexploré s’offre à nos yeux et même dans nos relations aux autres.

Voir est un sens prodigieux qui nous permet de donner à la vie des nuances inédites. Ouvrir grand les yeux pour observer le monde et ses mille et une façons d’être est une expérience fondatrice et précieuse pour devenir humain.

On naît en tant qu’être humain mais l’est-on vraiment quand on ne sait que  focaliser notre regard sur des petits détails insignifiants en prétendant pourtant vivre intensément? Ouvrir son empan visuel permet par conséquent de sortir du regard étriqué qu’on porte trop souvent sur la vie.

Ne dit-on pas qu’il faut apprendre à « voir plus loin que le bout de son nez », c’est la sagesse même de la vie qui est ainsi exprimé dans ce proverbe pourtant banal. Avoir une observation fine et juste de ce qui se passe autour de nous, demande évidemment , de désactiver au préalable, les préjugés, les aprioris et la prétention de tout savoir, avant même de vivre l’expérience.

Chaque matin qui se lève est comme une  photographie de ce que notre mental veut bien capturer de la vie selon notre humeur, le programme de notre journée et les états psychiques et émotionnels liés.

Pourtant même quand la réalité est dure et confrontant, la nature qui nous environne s’invite à nos côtés, pour nous offrir des panoramas somptueux qu’elle décline à l’infini pour radoucir la vie, quand on sait l’honorer, de vrais moments de grâce et de douceur, à portée de nos yeux quand on sait y mettre tout notre cœur pour l’observer.

Changer de rapport à notre vie, c’est réapprendre à utiliser tous nos sens à bon escient. Ce ne sont pas des options facultatives dont on nous a dotés, mais bien des moyens de transformer notre vie à notre guise, à partir de cette capacité sensorielle qui est à déployer à chaque instant, pour créer la vie qui nous ressemble!

Lorsqu’on apprend à regarder autrement, tout change, tout se métamorphose comme par magie. La meilleure façon de rééduquer notre sens visuel, c’est déjà de connaître et d’employer, les différents synonymes du verbe  « regarder », qui portent en eux une manière de voir extrêmement variable d’une acception à l’autre, ce qui peut tout modifier selon la manière dont on va poser notre regard.

Porter votre attention sur la vie, ce n’est pas seulement la voir, mais c’est aussi la contempler, la scruter, l’examiner, l’analyser, l’admirer… La percevoir !  C’est bien plus qu’un simple coup d’œil rapide et furtif, c’est découvrir tout un monde qui se donne à être exploré. Lorsqu’on regarde avec toute notre globalité corporelle, c’est une vue à 360 degrés qu’on porte sur la vie. Alors, elle ne peut plus nous échapper, elle ne peut plus nous décevoir, elle ne peut plus nous limiter.

Voir grand, c’est avoir cette envie de donner à la vie toutes les chances de nous satisfaire dans nos projets, dans nos envies, dans nos besoins de nous réaliser, sans nous contenter de faire défiler la vie sans vraiment voir l’essentiel.

Il ne s’agit pas de se laisser voler son regard, par une attention trop fugace, par une déconcentration à tout instant de ses objectifs, par une distraction constante où l’on zappe sans cesse à tout va, à travers les mille habitudes de la vie.

Être aveugle à la vie, c’est se laisser chaque jour hypnotisés par nos écrans, en restant le nez collé dessus, plutôt que d’apprécier ce qui se donne à vivre, sous nos yeux, sans vraiment s’intéresser à quelque chose en particulier.

Voir à travers un filtre déformant, ce n’est pas voir vraiment! Rien ne peut remplacer la vie réelle. Se perdre dans le virtuel et dans la connexion aux images pixelisées, c’est se déconnecter de soi pour s’enfermer progressivement dans une cécité perceptive qui ne peut que causer à la longue, des dégâts irréversibles et nous laisser comme désincarnés !

Quand on ne sait plus regarder la vie avec motivation et joie de vivre, sans écran interposé, on s’emprisonne soi-même, comme si notre perspective se rétrécissait pour ne plus fixer qu’un petit bout de vie à travers un angle de vue resserré.

Nourrir son regard, c’est comme s’alimenter de manière équilibrée. Tout excès nuit à notre santé physique et mentale. Si l’on visionne sans arrêt des images qui créent en nous des frustrations ou qui nous agressent ou nous donnent de la vie une impression de violence et de mal-être, alors comment trouver la voie d’accès vers plus de sérénité et de paix intérieure ? Comment se sentir pleinement épanoui avec des yeux déformés?

Lorsque l’on observe scrupuleusement les relations aux autres, on ne peut que constater la même dérive. Souvent, on regarde l’autre sans le voir, on se contente de l’apercevoir, de le considérer d’un point de vue faussé par cette incapacité à être présent au présent,  par une fermeture de notre cœur qui nous réduit à avoir un regard vide.  

Si l’on considère chaque être humain comme un monde à découvrir, à ressentir et à percevoir, peut-être pourrions-nous lui donner une chance de nous surprendre agréablement ? Quand l’on regarde l’autre, comment nos yeux se portent-ils vers lui ? D’ailleurs, le voit-on vraiment ou sommes-nous trop absents de nous-mêmes, pour ne distinguer qu’un reflet sans contour.

Voir avec le cœur, c’est avoir l’intention de changer de rapport à notre vie, en ayant une attention plus soutenue à tout ce qui nous entoure.

Là tout de suite, qu’avez-vous à regarder autour de vous ? Prenez une profonde respiration et fermez vos yeux en portant votre attention sur votre cœur. Puis ouvrez-les à nouveau et regardez tout ce qui se donne à voir. Que voyez-vous qui n’était pas visible jusqu’à maintenant ? Que ressentez-vous quand vous vous connectez à vos yeux, pour embrasser la vie comme s’il s’agissait d’un horizon infini ?

Que voyez-vous derrière le visage de celui ou celle qui vous fait face, de celui ou celle qui vous agace, de celui ou celle que vous aimez ? Que voyez-vous vraiment avec les yeux du cœur ? Bien plus qu’un échantillon de vie, sans nul doute. Bien plus que votre visibilité réduite par votre égo, par votre désintérêt, par votre méconnaissance!

Agrandissez votre regard, cherchez à voir l’invisible chez les autres et autour de vous ! Scrutez le ciel pour y découvrir l’étincelle de vie qui rallumera peut-être votre cœur trop éteint.

La vie n’est pas à vivre en mode restreint ni flou. La vie est immense à savourer à travers une introspection perpétuelle.

Maryse de Mes Mots de Vie

Lorsqu’on apprend à regarder la vie dans les yeux, elle nous offre d’autres couleurs, d’autres variations. Elle nous apprend à l’observer en surplomb, pour entrevoir un panorama  moins focalisé de manière plus neutre. Elle nous apprend à distinguer ses subtilités dans un regard plus précis et plus affuté. Elle nous apprend à l’examiner sous d’autres angles. Elle nous apprend à zoomer sur ce qui mérite d’être mis en valeur. Elle nous permet de ne plus nous voiler la face en raison d’ un manque d’attention à nous-même, pour la considérer plus précisément, jusque dans des petits détails significatifs de l’arrière-plan,  sans jamais porter de jugement de valeur.  Plus vous apprendrez à varier les cadrages, à travers un regard sans cesse renouvelé, plus vous verrez mieux la composition de ce qui s’offre à votre compréhension de la vie.

Regarder avec les yeux du cœur, c’est voir une vie plus exaltante et plus ouverte, à travers une vision agrandie, avec un plan large, grâce à un capteur précieux, celui de votre cœur.

Au fait, avant de regarder, n’oubliez surtout pas d’enlever le cache ou les œillères inconscients qui ne peuvent qu’assombrir votre rapport à la vie en lui mettant des limites inutiles.

Pour une vie étincelante et lumineuse de vérité, connectez vos yeux à votre cœur  et saisissez alors son éclat véritable!

Ouvrez vos yeux, votre vie vous attend !

Maryse de Mes Mots de Vie
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La comparaison cause beaucoup de mal-être et de souffrance !

Pourquoi vouloir comparer à tout prix ce qui n’est pas comparable ! Si on arrêtait de se comparer et d’être comparé aux autres !

Que signifie comparer ? Ce terme évoque l’idée de « Mettre en parallèle des choses, des personnes pour faire apparaître les similitudes ou les différences », c’est-à-dire en clair comparer ou se comparer signifie chercher des points communs dans la manière d’être ou dans le caractère comme pour attester d’une certaine légitimité de chaque individu.  En se jugeant ou en jugeant l’autre on cherche à savoir si l’on est conforme ou non conforme  à une norme, à des principes, à des croyances, comme pour « entrer dans le moule des convenances » !  La comparaison permet ainsi de décider du droit d’être  ou non d’une personne.

Chaque être humain est unique dans sa singularité et son authenticité. Vouloir comparer les uns aux autres, c’est réduire tout le potentiel humain à une seule et unique façon personnelle de voir la vie.  C’est surtout et avant tout  nier la liberté d’être de chacun !

On vient par l’acte de comparaison influencer l’idée même de ce qu’est la nature humaine comme pour réduire l’individualité de chaque être à notre jugement et à notre regard. Nous sommes tous différents, c’est ce qui fait notre grande richesse ! Vouloir à tout prix dresser des listes de critères pour décrire quelqu’un, c’est forcément à terme générer beaucoup de mal-être car on finit inévitablement par reprocher à l’autre sa manière de vivre, son attitude, son propre mode de fonctionnement, ce qui va forcément générer des incompréhensions !

Quand la comparaison empêche le plein épanouissement !

Dès le plus jeune âge, les parents ont la fâcheuse tendance de vouloir comparer à tout prix leurs enfants que ce soit dans une même fratrie, au sein d’une famille, avec des proches ou avec d’autres enfants de l’entourage ou des connaissances. On retrouve à chaque fois, comme un besoin de validation pour pouvoir autoriser l’enfant à exister  selon son appartenance  à une catégorie, à une classe d’âge, à une famille,  à un modèle préétabli ou à des critères conventionnels. Dès lors que cet enfant s’avèrera différent, sur lui s’abattront malheureusement toutes les critiques, aussi bien des parents eux-mêmes mais également de tout un chacun qui décidera de le juger comme hors norme !

Comme si le fait de ne pas être comme les « autres », le rendait imparfait et inintéressant aux yeux de ceux qui le côtoient et qui ne vont même pas apprendre à découvrir sa singularité plurielle! De même, on peut constater que même à l’école, la comparaison sévit comme critère de réussite des élèves. On  les classe par rapport à leurs notes et à  leurs résultats, c’est-à-dire par rapport à leurs performances scolaires.

Même si cela tend à évoluer, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour considérer davantage l’individualité comme élément essentiel de l’évolutivité d’un être.  Ainsi lorsqu’on compare, on prend en considération uniquement l’idée de performance et on oublie que ce qui compte c’est la croissance personnelle d’un individu, comment il va effectuer son parcours.  La comparaison est devenue un repère de la réussite ! Mais peut-on comparer des personnes comme on compare des prix, des objets, … Où se situe la valeur réelle et intrinsèque d’un individu ?

Quand les comparaisons deviennent affligeantes !

Ainsi l’identité d’un être se construit de plus en plus, dans la société actuelle, uniquement à partir des comparaisons : autant d’étiquettes qui stigmatisent les individus depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte jusqu’à parfois détruire  l’estime de  soi qui est le socle même de la confiance en soi  ! Vous rappelez-vous toutes ces fois, où on vous a comparé à vos frères et sœurs, à vos amis, aux autres…? Toutes ces fois, où vous vous êtes senti mal de ne pas être comme eux ! Et bien, il faut reconnaître aujourd’hui que c’est vous qui aviez raison de vouloir rester comme vous êtes, de ne pas chercher à imiter les autres ou à vous enfermer dans un rôle imposé. Toutes vos révoltes, toutes vos crises et toutes vos oppositions témoignent de votre respect de vous-même, et du fait que vous avez à cœur de vouloir vous développer selon votre singularité !

Combien de fois avez-vous vu un enfant blessé par les remarques d’un adulte qui maladroitement insiste pour le comparer à un autre enfant du même âge par exemple comme pour lui dire « Tu n’es pas normal, regarde l’autre ! » , sans se rendre compte des conséquences néfastes de cette attitude ! C’est à travers ce regard malveillant et critique que cet enfant se jugera lui-même toute sa vie ! Les comparaisons laissent hélas des marques profondes, comme de véritables humiliations.

Comparer, c’est infliger une blessure terrible à n’importe quel être en devenir ! C’est comme le marquer au fer rouge de la dévalorisation en lui reprochant ce qu’il est naturellement! Comme si on lui demandait de se fabriquer une identité en respectant un cadre imposé. Même quand la comparaison est valorisante, cela ne fait qu’enlever à la personne tout son mérite personnel.

C’est à cause des comparaisons injustifiées que l’on aura du mal ensuite à prendre sa place parmi les autres car c’est comme si on continuait à se comparer soi-même et à se juger et à se déconsidérer tout le temps à cause de ses prétendues « différences »!

La singularité est la plus noble des valeurs de l’être humain.  Chacun existe comme il est dans son unicité à travers sa relation aux autres à partir de son individualité!

Quand les comparaisons ciblent le physique, elles sont consternantes car elles ne peuvent que faire du mal à celui qui sera comparé ! Les traits physiques sont les marques mêmes de   l’incarnation d’un individu et quand on les désapprouve, c’est comme si on lui enlevait son identité propre ! Connaissez-vous deux personnes parfaitement  identiques ? Il y a forcément des différences ! Pourquoi donc vouloir réduire la beauté infinie de la vie, à un espace figé dans sa  manière de regarder ? Comparer et être comparé est réducteur ! Cela se passe souvent quand on a du mal à accepter les autres comme ils sont. On va forcément les comparer comme pour dire qu’ils ne correspondent pas à nos attentes. Mais qui a raison ? Certainement pas celui qui compare et qui fixe des limites à la vie!

Pourquoi chercher à uniformiser les gens, alors que nous avons la chance de pouvoir cueillir dans chaque personnalité différente, une façon de se découvrir soi-même à travers d’autres manières d’être ? Plus on est bien dans notre tête, plus on s’entend bien avec soi-même, il n’y aura alors plus aucune raison de chercher à vouloir comparer à tout prix !

On ne compare pas le soleil à la lune ni la lune au soleil !

A chaque fois que nous admirons ces deux astres dans toute la splendeur de leur majesté, on s’incline respectueux devant leur éternelle beauté. La nature nous offre ici la plus belle leçon de vie que nous nous devons de respecter dans la sagesse de notre dignité. Il en est de même à chaque fois qu’on cherche à comparer un être à un autre. On nie leur identité, on leur enlève le droit d’être différent. On les réduit aux limites des esprits trop étriqués. On les ramène à la mauvaise perception que nous avons-nous-mêmes de la vie. La vie est plurielle et multicolore ! Il n’y a jamais de comparaison possible quand on accueille ce qui est ! C’est  l’amour qui nous apprend à accepter la singularité des destinées et à voir avec le cœur.

La liberté d’être de chaque individu ne se résume pas à des comparaisons hasardeuses. Elles sont au contraire des freins et des grilles qui enferment ceux qui en sont victimes dans des critères sans justesse ni valeur !

Il n’y a pas de chemin à suivre, pas de modèle à imiter. Pas de destinée parfaite, nous sommes tous des apprentis de la vie ! Il y a juste des êtres humains libres qui cultivent leur présent pour aller vers leur avenir. La nature n’a pas de maître, sa richesse demeure dans sa diversité. Il n’y a que l’amour qui nous sert de parcours. Il y a devant nous un immense espace de tous les possibles. C’est en acceptant ceci qu’on s’enrichit ! C’est sur ce modèle que la vie nous éduque : rien ne sert de vouloir comparer le soleil et la lune, le soleil finit toujours par se lever et la lune n’a pas peur de briller !

Pour un monde aux mille visages, ne soyons pas fermés à la beauté de la singularité. Cultivons nos diversités, c’est là la plus belle marque de notre authenticité. Autorisons-nous à être complètement différent ! Fuyons les personnes trop conformistes qui nous enferment dans leur jugement sans valeur ! Ouvrons-nous à l’expression et à l’incarnation de nos différences !

Maryse de Mes Mots de vie

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