Les blessures de manipulation laissent des traces indélébiles : comment apprendre à les atténuer ?

Ne plus souffrir de la manipulation

Maryse de Mes Mots de Vie

La manipulation, personne n’y échappe, petit ou grand, c’est comme une manière d’être ou de faire pour conquérir la vie comme s’il s’agissait d’un territoire à revendiquer.

Dès le plus jeune âge, cela commence avec les crises de larmes, de frustration face au non du parent qui capitule, pour ne pas se sentir indigne.

A l’adolescence, souffle aussi le vent de la révolte, certains adolescents traversent cette période en apprenant à se raisonner mais d’autres se laissent emporter par la tempête intérieure hormonale qui bouscule leur corps et crée dans leur esprit comme une opposition constante à tout.

A l’âge adulte, on est ce que l’on a été enfant, c’est-à-dire soit un enfant qui a su ruser de ses caprices pour obtenir tout ce qu’il voulait, soit un enfant qui garde en lui l’impression d’avoir été brimé, soit un enfant qui accepte son quotidien sans broncher, mais avec énormément de frustrations de passer toujours après les autres,….

L’enfant à l’intérieur de nous est là, au fond du fond de nous-mêmes, on ne pourra jamais l’ignorer puisque hormis l’âge qui marque la différence, nous sommes et serons toujours le même être, petit, grand ou âgé.

Lorsqu’on parle de l ‘enfant intérieur, il ne faut pas se tromper, il s’agit bien de la mémoire que nous gardons de notre enfance, des souvenirs au cours des étapes de notre croissance, de notre éducation alors que nous étions sous la responsabilité entière de nos parents, au travers de ce qu’ils nous ont inculqué comme valeurs morales, comme qualités humaines, comme modèle de croyances ou de références.

Aussi, souvent, lorsqu’on regarde un adulte, si on l’observe bien dans ses attitudes, on peut entrevoir encore le petit enfant qu’un jour, il a été. Ce n’est pas le changement physique ou morphologique qui parviendra à camoufler ses gestes, ses regards et ses mines qui sont encore en lien avec cette manière enfantine de réagir !

On peut le voir quand un adulte s’énerve, on s’imagine l’enfant frustré qui n’a jamais obtenu facilement ce dont il avait besoin ou ses envies non satisfaites. Lorsqu’un adulte pleure, c’est souvent les larmes du petit enfant triste et malheureux qui ruissellent sur ses joues. Quand un adulte rigole, il a gardé ses airs de petit garçon ou de petite fille un peu chafouin, un peu espiègle.

Lorsqu’on prend conscience de l’enfant qui est là, derrière chacun de ses pas, on comprend mieux la difficulté pour l’adulte de faire face parfois à un sentiment de détresse ou de solitude. Comment peut-il penser autrement, si dans l’enfance, il a dû subir une éducation douloureuse plutôt que de grandir sereinement et en toute sécurité?

Concernant la manipulation, l’adulte qui devient manipulateur est souvent un être qui est resté enfermé dans des blessures de l’enfance, et qui a sans doute subi la tyrannie d’une éducation parentale  où il n’a pas appris à prendre sa place dans la douceur, mais seulement en s’imposant par la force. Aussi à l’âge adulte, un tel individu peine à trouver des stratégies gagnantes pour exister pleinement et pense inconsciemment que pour réussir, il faut à tout prix manipuler les autres.

Qu’est-ce que cela signifie « manipuler » à tout prix ?

C’est cette incapacité à accorder sa confiance à quelqu’un sans pouvoir lui laisser la liberté de choisir ! Manipuler, c’est s’imposer dans le territoire de l’autre, c’est envahir jusqu’à sa manière de penser et d’être. C’est ôter à l’autre son pouvoir personnel, c’est le soumettre sans trouver cela inconvenant, c’est abuser de sa naïveté, de sa candeur ou même de sa grandeur d’âme sans scrupule. C’est se mentir à soi-même sur ses véritables intentions. C’est se dissimuler derrière des sentiments d’amour pour cacher ses propres errances psychiques. C’est faire croire à une soi-disant « pseudo-solidité » à travers un rapport de force et de contrôle incessant de la vie.

Le manipulateur ne sait que manipuler, il ne faut pas lui demander ce que cela signifie,  il vous répondra toujours que ce qu’il fait, c’est toujours dans l’intérêt de l’autre, pour son bien  car il sait mieux que l’autre ce qui est bon pour lui. Le manipulateur est tellement sans écoute des besoins réels de l’autre qu’il ne sait jamais voir ni comprendre ce que celui-ci pourrait lui reprocher même quand sa vie est le reflet catastrophique de ses agissements : excès de violence, rupture, séparation, conflits, tensions perpétuelles, souffrances à répétition….

Le manipulateur est verrouillé dans une attitude de commandant de la vie, il lui donne des ordres et fulmine quand les choses ne se passent pas comme il l’exige.

Il n’entendra jamais dans son comportement extrême, résonner autour de lui comme une impression d’abuser des autres à travers ses manipulations. C’est sa marque de fabrique malheureusement, ses repères pour exister et le mal qu’il commet en agissant ainsi ne semble jamais l’impacter. Il semble totalement hermétique à la détresse de ceux qu’il accable, par sa domination excessive et sa pression sur leur esprit.« Je t’aime donc je te commande et tu dois l’accepter sinon cela signifie que tu ne m’aimes pas » !

Les blessures de la manipulation sont difficiles à réparer !

Celui qui a subi sans arrêt la manipulation toxique par exemple, de ses parents depuis son enfance, a du mal à exister, sans avoir sans cesse l’impression à l’âge adulte, qu’ils sont encore là au-dessus de lui, pour lui reprocher ses échecs, en levant le fouet invisible de leur châtiment , comme s’ils semblaient lui dire: «  Tu es un mauvais enfant, c’est pour cela qu’il t’arrive des problèmes puisque tu ne nous obéis pas ! » . C’est ce qui semble résonner incessamment dans les pensées de cet adulte qui autrefois était un enfant brimé, bien malgré lui, comme un regard malveillant qui pèse continuellement sur ses actes et qui l’empêche d’être libre.

L’adulte enchaîné à cette manipulation abusive, aura alors des difficultés à s’affranchir de ce joug qui demeure malgré l’éloignement, la distance ou la séparation définitive.

L’adulte n’est qu’un enfant dans un corps d’homme ou de femme, certes, il a gagné en maturité mais ses blessures sont toujours là enfouies. Dans la fleur de l’âge, il arrive à les gérer mais  ses blessures deviennent de plus en plus vivaces au fil des ans, surtout lorsqu’il commence à vieillir. Comme si cela n’avait jamais été vraiment conscientisé ni réparé et qu’inévitablement les blessures finissaient par remonter à la surface pour lui donner un mal-être indicible.

Ces traces indélébiles  poursuivent la personne qui a été manipulée jusqu’à lui faire ressentir un profond sentiment de culpabilité qui domine, dans sa personnalité tourmentée, à cause de ce qu’elle a subi. Elle se sent comme coupable de cette manipulation dont elle n’a pas pu ou su se protéger ! Et c’est à travers la colère intérieure qui demeure et qui gronde en elle que transparaît encore ses blessures qui se ravivent, et on peut y lire la détresse de son âme !

Comment ne plus souffrir de ces blessures de manipulation que vous avez subies ou que vous subissez encore dans votre vie?

Vivre en se mentant à soi-même,  c’est ça qui n’est pas possible ! Vous ne pouvez pas feindre d’être heureux alors que règne à l’intérieur de vous le chaos ! Enrubanner vos détresses ne les aidera pas à s’éteindre ! Faire comme si que tout allait bien n’est pas sain et a des conséquences destructrices  au bout d’un moment ! Vous entraînez même d’autres personnes dans vos tourments sans chercher à vouloir guérir  ce qui ne va pas !

Il faut savoir vous regarder en face et voir où se situent encore les traces de ces blessures !

Apprendre à les réparer, signifie ne plus les taire, pour mieux comprendre et assainir les différents points de vue, ça peut vous faire du bien ! Pratiquer l’écriture thérapeutique ou toute autre méthode douce pour vous réaligner avec votre propre histoire de vie, en nettoyant ces parts de vous qui méritent toute votre attention et aussi toute votre bienveillance.

Il est en tout cas urgent de rassembler toutes vos parts blessées pour ne pas vivre à moitié comme  une part de souffrance  délaissée qui éteint votre vie avec des tonalités souvent grises jusqu’à empêcher la joie de rayonner dans votre personnalité qui est étouffée!

La meilleure façon de les atténuer jusqu’à les voir disparaître, c’est revenir à une question fondamentale : qui êtes-vous vraiment quand vous n’êtes plus dans l’obligation de plaire à vos parents  pour ce qu’ils voudraient que vous soyez depuis toujours ?

A quel moment sortez-vous de ce regard éternel de vos parents, de leur jugement à votre égard,  pour vous autoriser à être vraiment celui ou celle que vous voulez être ? Que vous ont-ils imposé qui n’était pas dans vos choix personnels ou dans vos goûts? A quel moment avez-vous eu la liberté d’être vous-même ?  Peut-être avez-vous-même pris cette liberté ?

Devenez qui vous êtes, lorsque vous enlevez tous les formatages de votre éducation reçue ! Accueillez dans vos bras, ce petit garçon ou cette petite fille qui n’a pas pu montrer ce qu’il ou elle avait comme aspiration ou envie. Et donnez vie à vos rêves !

Relookez votre âme, votre esprit aux couleurs de votre essence intérieure ! Réajustez votre manière de penser ou de regarder la vie. Ne voyez plus la vie avec les yeux de vos parents. Ne portez pas leurs souffrances ni leurs détresses, cela leur appartient ! Au contraire, ayez pour intention de réparer ce passé, pas de le porter sur vos propres épaules, comme une charge trop lourde, qui vous déprime et  qui vous accable encore et encore à travers ce que vous ne savez pas ou ce qui ne vous appartient pas !

Lorsque vous libérez votre conscience du poids de ces blessures manipulatoires s’ouvre alors un champ à explorer avec de meilleures qualités morales, vous ne luttez plus pour vivre, vous ne vous sentez plus en conflit avec la vie, vous ne vous voyez plus comme rival des autres, vous devenez plus honnête moins manipulateur vous-même !

Quand vous observez votre vie, vous êtes fier de vos actes qui ne sont jamais teintés de fausseté, de manipulation pour parvenir à vos fins. Vous ne vivez plus pour des intérêts personnels. Vous les mettez de côté  pour rester en lien avec votre mission d’âme, qui est de partager, de collaborer, d’œuvrer sans chercher à vouloir dominer les autres ou à les éclipser. C’est seulement à ce moment-là que vous vous réparez vraiment de ce que vous avez subi, pas en le reproduisant !

Croyez que la vie est bienveillante pour rester dans une qualité de présence à vous-même pour entendre ce que la vie vous murmure chaque jour, qu’elle est ouverte, et que votre esprit fermé  l’enferme dans vos exigences !

Faites-vous du bien et valorisez  l’honnêteté et la douceur comme règles de vie pour espérer réparer ces blessures  de manipulation même ancestrales qui peuvent  influencer votre manière d’être et vous empêcher de percevoir le monde comme un lieu où il y aura toujours de la place pour tout le monde, sans avoir à se marcher les uns sur les autres. Soyez grand et magnanime et faites-vous confiance !

Pour plus de sérénité et d’équilibre! Et apprenez à pratiquer l’écriture pour vous réparer et mieux gérer vos émotions.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Pourquoi faut-il apprendre à se remettre en question ?


Se remettre en question, c’est vivre en paix avec soi-même et avec les autres !

Quand se remettre en question permet d’améliorer ses qualités humaines !

L’incapacité de certaines personnes à se remettre en question est flagrante et nuit à la qualité des relations humaines de manière récurrente. C’est le fléau de la société d’aujourd’hui qui empêche l’entente et la réussite des liens avec les autres !

En effet, il existe deux grandes catégories d’individus dans les interactions humaines :

  • Ceux qui assument leurs actes et restent cohérents dans leur relation aux autres en choisissant la sincérité et la franchise au risque de se faire rejeter et critiquer des autres, pour ce besoin de vérité comme socle de toute relation, et qui apprennent à mieux se connaître pour travailler sur eux-mêmes, afin d’améliorer leurs relations aux autres !
  • Ceux qui agissent avec un esprit fermé, qui parlent sans cesse de leurs difficultés sans écouter les autres, qui se disent victimes en prétextant que c’est toujours «  la faute des autres »,  qui font rejaillir leur mal-être autour d’eux dans un flot incessant de plaintes et de critiques ! Et qui se mettent au-dessus de tous, avec leur égo surdimensionné qui les empêche de voir leurs propres défauts et de rester modestes.

Choisissez votre camp : Team « gagnant » ou Team «perdant » ?

Bien sûr les « gagnants » sont ceux qui restent fidèles à eux-mêmes et ne trichent jamais sur qui ils sont vraiment. Ils font de leur authenticité la signature de leur singularité et préfèrent « être seul que mal accompagné ». On les juge « différent », « mystérieux » ou « trop personnel » mais au moins ils apprennent à gérer eux-mêmes leurs problématiques de vie en toute intimité sans les étaler  sur la place publique et sans recourir sans cesse à l’aide des autres comme s’ils étaient incapables, ils évitent également de prendre partie dans les conflits. Ils se gèrent en toute autonomie et dans le respect de ce droit d’être libre !

Ils préfèrent de loin, réfléchir aux expériences de leur vie pour en tirer des leçons et aller vers la meilleure version d’eux-mêmes en n’hésitant pas à se remettre en question pour aller de l’avant. Ils ont besoin de beaucoup de temps pour prendre soin d’eux dans la solitude des introspections qui les mènent vers un auto-accompagnement de leurs problématiques de vie et leur enseignent la persévérance et l’adaptabilité.

Les « perdants »sont  ceux qui ont besoin sans arrêt que l’attention des autres soit portée sur eux. En se mettant au centre des regards, cela leur permet de ne jamais assumer leur propre responsabilité dans ce qui leur arrive. Et ils préfèrent ainsi s’en remettre aux autres plutôt que  de changer leur rapport à leur manière d’agir en refusant d’admettre qu’ils  ont sans doute des traits de leur personnalité à travailler comme tout le monde !  Ils préfèrent laisser penser que les autres ont tous les défauts de la terre sans jamais se regarder vraiment dans leur miroir intérieur et se croient irréprochables ! Se remettre en question pour ces personnes serait comme un aveu de leur faiblesse.  Elles se complaisent à cultiver d’elles-mêmes ce droit d’avoir toujours raison au détriment de l’opinion des autres. Du haut de leur piédestal, elles regardent les autres de manière complaisante et condescendante et ne  prennent jamais la part de responsabilité qui leur incombe. Elles préfèrent croire qu’elles sont supérieures et demeurent insensibles !

Se remettre en question est difficile mais nécessaire !

C’est comme une hygiène de vie, plus on entretient la qualité de relation à soi, plus on développe de réelles compétences humaines !

Qu’est-ce que cela signifie vraiment « se remettre en question » ?

Se remettre en question, c’est accepter d’avoir tort ! C’est mettre de côté sa fierté pour demander pardon à quelqu’un qu’on a blessé par un mauvais comportement pour grandir et se bonifier dans ses qualités humaines. C’est faire preuve d’empathie pour comprendre le vécu de l’autre sans le juger ! C’est s’ouvrir à des relations basées sur la réciprocité et non sur l’hypocrisie !

Il existe fort heureusement beaucoup de personnes qui à force de répéter toujours les mêmes schémas finissent par avoir envie de se guérir ! Lorsqu’on décide de se remettre en question, on commence par un travail d’introspection pour mieux percevoir qui l’on est vraiment en se posant des questions sur sa manière de vivre pour l’améliorer. Être autocritique, c’est sortir d’un esprit étriqué pour s’ouvrir à une meilleure connaissance de soi afin de pacifier intérieurement tous les préjugés et les croyances hérités de son éducation.

Se remettre en question, c’est prendre sa part de responsabilité dans une situation difficile sans se mentir à soi-même ! Lorsqu’on reconnaît qu’on a pu se tromper, on fait preuve d’une intelligence rare ! Cela facilite sa capacité d’adaptation et sa résilience face aux épreuves de la vie !

Cependant, il est souvent difficile de se percevoir soi-même, inconsciemment on résiste à entrer complètement dans un développement personnel car on a peur de perdre ses stratégies de survie et de devenir trop vulnérable! Il est donc nécessaire de se poser les questions suivantes :

  • Sur quels points ai-je du mal à me remettre en question ?
  • Quels sont mes pires défauts et mes plus belles qualités ?
  • Qu’est-ce qui m’agace le plus chez les autres ?
  • Ai-je toujours besoin d’avoir raison ?
  • Qu’est-ce qui met ma confiance en danger ?
  • Suis-je la même personne depuis toujours ou ai-je évolué dans ma manière de penser ?

Plus vous acceptez de voir les angles morts de votre comportement, plus vous vous donnez une chance de progresser et de sortir d’un rapport négatif aux autres.

Attention cependant, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et se remettre en question tout le temps.  Il ne faut pas vous prendre la tête à tout analyser mais agir en suivant vos intuitions. Plus vous écoutez votre sagesse intérieure, plus vous vous donnez la possibilité d’aller vers  ce qui est bon et juste pour vous. Sortir de vos préjugés vous permet d’ouvrir un espace de vie plus en accord avec le sens même des relations humaines, à savoir interagir en respectant les valeurs de chacun en mettant du cœur à l’ouvrage !

Maryse de Mes mots de vie

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N’oubliez pas de vous dire « Je t’aime » !

Il vous semble plus facile, n’est-ce pas de dire « Je t’aime », à tous ceux que vous aimez, pour les remercier d’être présents dans votre vie surtout dans les moments de convivialité où vous vous tournez plus facilement vers les autres dans un élan de partage? Pourtant, vous dire « Je t’aime » vous paraît étrange comme si vous ne méritiez pas votre attention ou alors que  pour vous,  s’aimer, c’est tellement évident qu’il n’est pas nécessaire de s’y arrêter!

Et si vous essayiez là tout de suite en lisant ces mots. Dans votre cœur, regardez-vous de l’intérieur puis de l’extérieur et dites : « Je t’aime votre prénom ou le nom affectueux que vous avez envie de vous donner » et ce, peu importe votre état d’âme du moment.

Se dire « Je t’aime », quand on est triste, contrarié, anxieux, seul, en colère…C’est la plus belle preuve d’amour !

Se dire « Je t’aime » quand on est heureux, enthousiaste, rempli d’espoir et de joie, c’est se célébrer autrement !

Si vous trouvez cela « ridicule », « enfantin », « inutile » ! Alors, faites-le quand même et peut-être même encore plus sans porter de jugement. Vous en avez sans doute besoin de manière inconsciente.  Dites-vous « Je t’aime »  à haute voix ou en pensée comment s’il s’agissait d’un temps de remerciement à vous-même, un espace de gratitude pour vous accueillir comme vous êtes.

Pour tous les moments passés à galérer, à rigoler, à vous énerver, à vous émerveiller.

Pour toutes ces fois, où vous vous sentez désespéré, triste, esseulé, incompris.

Pour tous ces matins difficiles où votre moral dit non alors que votre force intérieure vous tire vers le haut pour vous faire dire oui à la vie.

Pour tous ces petits pas pour aller à la rencontre de vous-même quand votre cœur attristé fuit les autres et les relations compliquées.

Pour ces soupirs de découragement qui ne vous empêchent jamais de vous relever, en gardant le sourire aux lèvres.

Pour ces moments de peine où vous allez chercher la solution à l’intérieur de vous sans avoir peur de vous remettre en question.

La gratitude se vit chaque jour, à chaque seconde. On est reconnaissant de tout ce qui nous arrive positivement mais on apprend aussi à remercier chaque embûche sur notre route, qui  libère notre potentiel de conquérant.

Se dire « Je t’aime » permet de ne pas se laisser tournoyer dans l’agitation autour de nous qui vient parfois impacter notre humeur et nous déstabiliser.

Se dire « Je t’aime », c’est renouveler son regard sur sa vie en valorisant tout ce que l’on fait  sans jamais baisser les bras.

Se dire « Je t’aime » aussi pour ses erreurs, pour ses colères, pour ses errances et pour ses souffrances.

S’aimer est inconditionnel, même quand on se trompe, même quand on s’égare, même dans les moments les plus difficiles, c’est là où l’on doit s’aimer encore plus fort !

S’aimer pour ne jamais s’oublier dans ses choix, dans ses besoins, dans ses décisions  !

L’amour de soi n’est pas une idée floue et imprécise. L’amour de soi s’écrit avec des mots pour apaiser ses maux quand la volonté faiblit et qu’on se laisse repartir vers des défauts, des hésitations, ou des doutes voire des dévalorisations.

L’amour de soi se cultive, matin, midi et soir, et à chaque instant, quand l’on peut revenir vers soi pour se recentrer sur ses objectifs  et pour prendre de ses nouvelles.

L’amour de soi nourrit chaque limite que l’on met dans sa vie pour ne pas subir les autres mais pour leur donner leur juste place, ni plus, ni moins, avec toujours un esprit positif et ouvert.

Lorsqu’on apprend à se remercier pour le courage que l’on déploie, pour gérer ses émotions, pour faire respecter sa personnalité, on sait qu’il n’y a pas de dissociation entre l’être que l’on est et l’être de relation qui va vers les autres. On vit à partir de cette globalité et c’est ce qui fait notre équilibre.

Aimez  donc chaque petite faille de votre être, même vos difficultés à trouver votre place, votre peur de ne pas être à la hauteur, ce petit regard moqueur ou condescendant que vous avez parfois sur vous-même ! Ce petit rictus de grimace qui montre votre colère ou votre agacement quand on vous parle « mal ».

Se dire « Je t’aime », c’est se redonner confiance quand le regard s’assombrit sur la vie. Quand on se sent à bout de souffle comme épuisé de devoir toujours faire face.

L’amour de soi, c’est un merveilleux écrin satiné qui fait briller la valeur que l’on se donne à nos propres yeux parce qu’on est bien là où on est et qu’on sait qu’on fait toujours de notre mieux.

Peu importe les périodes, les jours, le calendrier, nous ne devons jamais cesser de nous aimer.

Alors, n’oubliez pas de vous dire « Je t’aime ». Les « Je t’aime «  que l’on peut dire aux autres, n’a pas d’âme ni de puissance quand ces mots ne sont pas reliés au cœur même de votre être.

« C’est parce que je m’aime que je peux aimer au vrai sens du terme, c’est-à-dire donner ma compréhension, ma bienveillance, mon affection, mon respect. »

Alors, n’est-ce pas le plus beau des cadeaux à s’offrir? Tout le reste en dépend, soyez-en conscient ! N’oubliez pas de rester connecté intérieurement à votre belle Présence, vous le méritez plus que tout!

Maryse de Mes Mots de vie

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Mes Vœux pour 2023: Gratitude et Amour à mes lecteurs : Merci pour votre fidélité!

Je vous souhaite une merveilleuse année 2023, colorée, parfumée et enchantée. Soyez béni dans votre vie et dans vos projets et n’oubliez pas d’être le conquérant de votre destinée.

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