La vraie fragilité n’est pas celle que l’on croit…
Maryse de Mes Mots de Vie
L’ombre que l’on projette
Certains pensent savoir reconnaître la fragilité, la mesurer à l’aune des apparences, au poids de leurs jugements, à la vitesse de leurs rivalités et de leur propre mal-être.
Ils font porter aux autres la culpabilité de leurs propres faux pas, pour se protéger de la négativité qu’ils diffusent.
D’autres collent des étiquettes, dénigrent, dévalorisent, trahissent sous prétexte de prétendre qu’ils sont mieux que les autres.
La vraie question n’est pas pourquoi, mais : qu’est-ce qui les pousse à agir ainsi ? Certainement pas leur équilibre intérieur, mais sans doute un reflet du déni de leurs propres maux.
L’ombre est dans le poids invisible qu’ils traînent, alourdis par leurs jugements lancés comme des cailloux dans la mare.
L’ombre est dans la projection de leurs propres peurs, qui débordent et viennent noyer de leurs vagues sombres toutes les intentions positives et lumineuses.
C’est ce murmure qui se répand, et qui empoisonne l’air comme un nuage noir de fumée irrespirable de médisances et de malveillance.
L’écologie intérieure
La vraie faiblesse n’est pas en soi comme on veut nous le faire croire…
Maryse de Mes Mots de Vie
Croire que la vulnérabilité de l’autre est une faiblesse de naissance, c’est refuser de voir sa propre toxicité :
celle qui fait faner les fleurs, gronder les océans, déclencher des tempêtes silencieuses…
Celle qui rend odieux et insensible.
L’écologie du vivant, c’est rechercher un équilibre respectueux dans ses interactions, pour ne jamais déverser sur les autres ses pollutions intérieures.
Prendre soin de son climat intérieur, c’est apaiser les dérèglements nocifs qui provoquent des catastrophes émotionnelles autour de soi.
Ainsi, quand on communique avec des mots aussi lourds que des pierres, des regards aussi brûlants que des flammes, des actes aussi brutaux que des coups de marteau…
Ce n’est pas seulement une offense. C’est une tentative de domination, une violence sourde qui dévaste en silence.
Et quand cette agression est cautionnée inconsciemment par l’indifférence, par l’absence de soutien de ceux qui détournent le regard, elle devient encore plus destructrice, c’est comme un refus de voir ses propres limitations.
Alors, l’urgence intérieure pour celui ou celle qui la subit est vitale : se protéger, s’extraire, s’auto-éjecter de ce cercle toxique pour retrouver son espace de liberté et de sécurité.
Quand le miroir s’inverse
Voir en l’autre ce que l’on nie en soi…
Maryse de Mes Mots de Vie
Le miroir se retourne toujours. Ce que l’on dit fragile chez l’autre est souvent en soi. Ce que l’on croit vulnérable, c’est son propre regard. Ce que l’on croit faible, ce sont ses illusions, ses mensonges, ses tentatives pour se sentir grand, fort ou supérieur.
La vraie fragilité n’est pas celle que l’on croit. Elle habite ceux qui mentent, qui abandonnent, qui rabaissent ou rejettent. Des comportements nourris par des intérêts éphémères, qui finissent toujours par se retourner contre eux.
Qu’y gagnent-ils ? Rien, si ce n’est un poids inconscient à traîner comme un boulet invisible.
Toutes ces phrases répétées dans le dos de l’autre :
« Trop sensible »,
« Trop discret »,
« Trop silencieux »…
reflètent la faiblesse réelle de celui ou celle qui l’affirme. Les vraies interrogations portent sur :
pourquoi ces qualités agacent-elles tant ? Et la vraie réponse qui retentit derrière ces manipulations est : parce qu’elles dérangent l’autre dans son besoin de soumettre et révèlent ses propres peurs.
Elles mettent en lumière le manque d’écoute, le refus de tendre la main, le besoin d’étouffer ce qui échappe au contrôle. Et le silence de ceux qui regardent sans soutenir, et qui cautionne ces violences invisibles montrent la vraie faiblesse. Celle qui est derrière chaque acte de médisance. Celle qui rend complice par peur de perdre sa zone de confort. Celle qui préfère tourner le dos à ce qui dérange, comme s’il était plus facile de regarder ailleurs, sans penser que donner de la force à ce qui affaiblit, c’est devenir faible soi-même.
Le vrai déséquilibre est là : dans l’absence de solidarité, dans l’indifférence qui amplifie l’injustice, dans ces mains qui ne se tendent pas mais qui se crispent pour se taire dans le silence de l’aveu de la vraie faiblesse.
Renaître de ses cendres
Rien qu’un souffle pour se reconnecter à soi…
Maryse de Mes Mots de Vie
Il suffit parfois d’une pause pour se reconnecter à soi. Un acte de résistance douce. Un instant de calme au cœur du tumulte, comme un refuge. Un souffle qui transforme l’insécurité en rayons de lumière, l’étau en un espace vaste où l’on peut enfin respirer.
Se recentrer dans son corps, c’est retrouver une maison intérieure qu’aucun vacarme du monde ne peut faire vaciller.
Accueillir l’instant sans condition, même si personne ne veut nous comprendre ou nous soutenir, et se rendre compte que la soi-disant « faiblesse » n’est jamais une fin.
Elle est une porte :
- elle révèle la force insoupçonnée qui sommeille en soi, pour s’extraire de ce qui rend malade,
- elle éclaire les désaccordages avec ses propres valeurs,
- elle signale ce qui n’est plus aligné, ce qui n’est plus sécuritaire,
- elle murmure : « Choisis-toi ».
S’ancrer dans la sérénité de chaque seconde de liberté, pour respirer profondément, et pour crier au monde entier :
« Je suis fort. Vivant. Sensible. Immense. Magnétique. »
L’invitation
Ralentir pour laisser la vie nous traverser…
Maryse de Mes Mots de Vie
L’intention de ce texte n’est pas de condamner, mais d’éclairer ceux qui souffrent de toutes ces situations de manipulation sournoise. Pour que chacun entende ce qui bouillonne en silence. Pour ne plus réduire les autres à des jugements hâtifs. Pour écouter avant de comparer. Pour rompre le silence qui juge sans tendre la main. Pour mettre fin aux blessures relationnelles.
Ce que l’on pense diminuer contient une force invisible qui ne disparaît jamais : elle se déploie, plus lumineuse encore, et ouvre des perspectives de résilience.
Chaque émotion, chaque doute, chaque hésitation est en réalité un feu intérieur. Ce feu qui éclaire nos pas, transforme nos douleurs en lumière, nous maintient debout et qui nous donne envie d’aider les autres grâce à notre vécu expérientiel.
Sur le fil de l’équilibre, la sérénité naît de ce courage invisible de se relever. Et la sensibilité n’est une faiblesse ni une fragilité, loin d’être un fardeau, c’est le cœur d’une puissance intarissable. Chaque expérience devient une graine silencieuse, prête à pousser dans d’autres terres plus fertiles pour amener les autres à croire en eux et à laisser les faiblesses à ceux qui n’ont rien d’autre.
Se choisir, c’est se respecter, c’est honorer sa sensibilité comme la plus grande des forces. Prendre soin de son climat intérieur, c’est protéger sa paix et la faire rayonner pour un monde plus équilibré…
Au cœur de nos mots
Maryse de Mes Mots de Vie




