Et si on se faisait des câlins ?

A la rencontre de l’autre, nos mots se fanent, nos gestes se limitent
De timides embrassades en accolades, on se serre trop vite la main, les contacts se veulent furtifs comme évasifs accompagnés d’un murmure de sons vides vite échangés…

L’élan du cœur n’a pas cette peur, il se lit dans l’envie de fusionner avec l’autre même le temps de quelques secondes, l’accueillir en soi là où il n’est pas besoin de se parler…
Une étreinte, un câlin vaut bien plus que tout l’or du monde
Se sentir en étroite connexion au moment où les cœurs se touchent
Pour faire résonner la musique des âmes enchantées de s’aimer
De se tolérer, de se respecter, de se dévoiler, de se regarder, de se rencontrer
Plaisir divin, o combien, délicat, subtil mais profond
Les corps deviennent des enveloppes de douceur dans ce désir de sentir et de ressentir l’autre à travers cette touchante réciprocité
Le temps d’une simple communion d’être à être
Comme un regard vers l’intérieur là où l’on se sent happés dans un délicieux mouvement

Pas de masque ni de mascarade, pas de regard fuyant ni de sourire figé
Juste incarner  cette chaleur humaine comme un baume de vie
Comme un espace d’accueil  des relations plus humanisées

J’aime les câlins sensoriels
J’aime me laisser bercer par ce doux va et vient qui anime mon cœur
Qui me fait me sentir si vivante
Là où tout est chaud, onctueux si savoureux qu’on se sent comme renouvelés
Ce contact matiéré est un merveilleux souffle léger qui épouse le temps d’un instant les contours animés des êtres dans leur envie de fusionner pour former le cœur de l’humanité.

Et si on se faisait des câlins, il est temps d’apprendre à aimer la vie plus chaleureusement …C’est si bon pourquoi s’en priver?

Maryse de Mes mots de vie

 

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Les gens vrais…

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Nous vivons tous les jours au contact des autres mais comment savoir vraiment ce que l’on apprécie le plus chez les autres ? Un petit texte qui vous parlera peut-être …

 

Dans la spirale de la vie qui tourbillonne à l’infini, nous vivons des rencontres inoubliables.

Chaque être croisé, qu’on prend le temps de mieux connaître, laisse une trace au creux de notre histoire personnelle. Jamais on n’oublie vraiment quelqu’un . On le garde dans notre jardin privé car chaque relation nouée nous révèle ce qui nous plaît chez les autres.

Qui sont nos alter ego ? Cela dépend de notre personnalité. Il n’y a pas de modèle unique. Chacun sait les reconnaître selon sa propre sensibilité. Nous sommes conscients que pour tendre vers l’autre, il est souvent question d’affinités. Mais certaines rencontres existent  à travers une alchimie inexplicable qui transcende les différences pour créer  une complicité qui nous fait dire intérieurement: « je ne réalise pas la chance que j’ai de te connaître ». Ces situations sont rares et précieuses.

Chez l’autre, on peut aimer sa beauté intérieure qui nous fait du bien, ses attentions répétées, son émotivité, sa force de caractère, sa fragilité de cœur. C’est une communion des âmes plus qu’une simple relation humaine. Chacun brasse l’émotion de l’autre, aimante ce qu’il dégage tel un croqueur d’émotion. Comme le dit Jules Verne :  « L’amitié ne saurait exister entre deux êtres parfaitement identiques. » C’est à travers la complémentarité que naît la richesse d’un lien fort, unique  et vrai basé sur la sincérité et la bienveillance: un esprit de solidarité qui se renforce au cœur des tempêtes les plus tourmentées .

Connaissez-vous beaucoup de gens vrais ?

Maryse de Mes mots de vie

 

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