Refouler ses colères ne permet pas de cultiver la paix intérieure !

A méditer <3

Comment vivre en paix lorsque la colère, l’agitation et l’injustice extérieure grondent en nous ? Est-il utile de faire semblant ? A quoi bon réprimer ce qui nous pèse si cela finit par exploser un jour ou l’autre comme la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase de nos amertumes accumulées !

MMDV

Nous sommes souvent animés par l’intention de  pacifier nos relations et les situations de la vie, pensant que cela nous apportera la paix intérieure.  Mais à force de vouloir tout contrôler, on en vient souvent à se faire plus de mal que de bien.

Une société qui nous pousse à l’inertie émotionnelle!

Tout va aujourd’hui à une vitesse folle. Nous vivons sur les réseaux sociaux, nous zappons, nous scrollons, nous consommons sans effort, et nous évitons la patience et l’effort. Tout est livré «  à domicile » et  personne ne veut plus se lever aux aurores pour mériter son salaire. Les tâches à accomplir nous rebutent, au point de vivre la vie dans l’inertie, où l’on commente d’un émoji, où l’on critique en direct de son canapé douillet, où l’ on « hate » plutôt qu’on
« like » et où l’on croit fermement que le bonheur ne se mérite qu’aux nombres d’abonnés.

Nous apprenons à vivre en masquant nos émotions, plutôt qu’à les comprendre et à les exprimer!

Résultat ? Lorsque la réalité nous frappe de plein fouet, nous paniquons, nous nous  mettons en colère, nous résistons et nous réalisons que nous sommes devenus des êtres automatisés cherchant constamment à satisfaire nos désirs immédiats, sans savoir gérer nos émotions profondes.

Nous croyons pouvoir contrôler nos émotions en cultivant la paix intérieure, en méditant, en nous entraînant à la résilience, en nous convainquant que nous détenons la clé de la sérénité.  Mais que se passe t-il lorsque malgré tout nous craquons?  Nous culpabilisons.  Nous nous jugeons trop « fragiles », alors que nous avons passé des heures à travailler nos introspections. Pourquoi ce jour-là, ça n’a pas marché ? A quel moment avons-nous lâché prise au point de nous effondrer?

La vérité, c’est qu’aucune méthode ne peut supprimer la douleur, ou empêcher l’explosion des émotions si celles-ci sont constamment refoulées. Trop contenir, c’est créer une tempête intérieure!

Accepter ses émotions plutôt que les combattre !

Il est temps d’arrêter de croire que que la sérénité consiste à tout accepter sans broncher. Nous avons le droit d’être en colère ! Nous avons le droit de crier, de nous révolter, de ressentir profondément ce qui nous trouble.

Refouler ses colères, c’est se condamner à l’amertume et aux ressentiments. A force de « manger » nos frustrations, nous finissons par en souffrir intérieurement, voire physiquement jusqu’ à en faire une « indigestion émotionnelle » qui nous détruit la santé.

Nous ne sommes pas des surhommes ni des super héros, nous faisons juste de notre mieux, avec ce que nous avons à vivre chaque jour sans vraiment choisir.

La clé n’est pas d’éliminer la colère mais de l’exprimer sainement :

  • Accueillir l’émotion sans la juger : reconnaître la colère sans culpabiliser !
  • Trouver un exutoire : écrire, parler, bouger, transformer cette énergie en action constructive.
  • Apprendre à poser ses limites : affirmer ses valeurs sans se sacrifier au profit des autres.

Se détacher des illusions et reconstruire son propre équilibre.

Nous avons grandi avec des idées erronées sur la vie et sur le bonheur. On nous a appris à être exemplaire, sage et obéissant, à privilégier le bien-être des autres avant le nôtre, à afficher un sourire même lorsque tout va mal.

Mais aujourd’hui, cette illusion d’une paix permanente vole en éclats. Le monde est mouvant, intense et contrasté. Il ne s’agit pas d’opposer les optimistes et les pessimistes mais de comprendre que chacun navigue à sa manière à travers l’existence, avec ses propres blessures et ses expériences.

On comprend  que la vie, c’est juste l’histoire d’individus qui s’éprouvent, et que le seul défi est de toujours se relever coûte que coûte, pour surmonter les embûches et trouver des solutions appropriées .

Il est plus que temps d’arrêter de se conformer aux attentes extérieures et de créer son propre filet de sécurité émotionnelle : Comment ?

On jette la bobine de fil de nos illusions et on se met à tisser notre propre filet de sauvetage. On tricote avec tout notre cœur et toute notre raison une immense toile faite d’amour, de respect de soi, et de foi et on la laisse s’étaler sous nos pieds comme un tapis de fleurs, pour amortir chacun de nos pas. On honore notre délicatesse, on rend hommage à nos faiblesses, on apprend de nos défauts qui deviennent le gouvernail de notre vie.

On applique les règles suivantes pour une meilleure discipline intérieure :

  • S’accepter entièrement avec ses forces et ses faiblesses.
  • Exprimer ses émotions sans honte ni peur d’être jugé.
  • Honorer son authenticité en refusant de jouer un rôle pour plaire aux autres.

Vers une sérénité plus authentique !

Redéfinir sa paix intérieure, ne consiste pas à réprimer la colère ou feindre le calme, mais cela réside dans l’acceptation complète d’être soi, dans la capacité à vivre toutes ses émotions sans en nier aucune. Nous devons désapprendre cette idée qu’exprimer sa colère est un signe de faiblesse.

Savoir dire non, poser ses limites et s’affirmer fait aussi partie de l’équilibre intérieur. Se libérer pour mieux respirer, de la pression émotionnelle, c’est oser s’écouter profondément, sans peur du regard des autres. C’est comprendre que la paix intérieure n’est pas l’absence d’émotion mais la capacité à vivre avec elles !

Retrouver la liberté d’être soi

Il ne s’agit plus de faire semblant mais d’oser être pleinement vivant, d’arrêter de cacher sa colère pour s’autoriser à exister sans masque. C’est apprendre à naviguer entre ombre et lumière, entre force et vulnérabilité. Le vrai bien-être ne se trouve pas dans une sérénité figée mais dans une liberté d’être soi avec toutes ses nuances.

On ne se trouve plus ridicule de croire en soi,  on s’adore conquérant, on se sent vivant de ne plus feindre la paix, on va la conquérir dans l’action et dans la revendication. On ne fait plus semblant de dire que tout va bien alors que l’on se sent fragilisé par l’attitude des autres.

On s’autorise à être imparfait et on se montre enfin comme on est. Oser enfin croire en soi, c’est se libérer de cette tendance à  sacrifier ses propres valeurs au détriment de son état de bien-être. S’épanouir pleinement, c’est respirer sainement, libre de toute rancœur et de toute émotion refoulée.

Serrer les poings et sourire ne rime à rien. Nos yeux, toute l’expression de notre visage, tout notre corps porte  les empreintes de nos colères refoulées . Tôt ou tard, nos réactions deviennent  incontrôlables. Devenir odieux, ou cassant, être distant et froid, vivre renfermé sur soi-même, devenir agressif, être remonté, tout cela n’est qu’une expression de tous ces non-dits.

La colère, ce n’est pas se battre contre quelqu’un ou se montrer violent. Avant d’atteindre ce stade ultime et grave, il est urgent de prendre soin de son état de calme et de sérénité. Pour y accéder, il est important de comprendre vraiment qui nous sommes au naturel, sans faux-semblant, de reconnaître nos forces créatives, afin d’affirmer notre individualité pour vivre selon nos valeurs.

Pour redonner du sens et de la profondeur à notre vie, nous devons mettre fin à toutes ces frustrations qui polluent notre âme. Nous ne pouvons pas prétendre atteindre le bonheur, si nous nous  sentons comme asphyxiés par des colères silencieuses.

Si nous nous sentons comme « serrés » dans notre corps, à l’étroit dans notre vie, il est urgent de nettoyer toutes les émotions de colère emmagasinées au fil de notre existence avant que cela ne se transforme en maladie « mal à dit »!

Quelles sont nos colères inexprimées ? Quelles sont nos frustrations du moment ? Qu’est-ce qui nous rend amer(ères) et aigri(es)  ? Quelles sont les critiques que nous faisons le plus souvent au sujet des autres ? Quels sont nos jugements hâtifs ? Quelles sont nos reproches les plus tenaces ?

Par quel autre signe la colère se manifeste  t-elle dans notre vie : irritabilité fréquente, agacement facile, mauvaise humeur, état du corps tendu, manque de souplesse et de flexibilité à la fois corporel et mental, réactions vives… ?

Prendre conscience de son état psychologique, c’est comprendre que pour atteindre le bien-être, nous ne pouvons nous mentir à nous-mêmes. Développer la capacité à prendre de la hauteur et du recul face à une situation anxiogène, c’est avoir toutes ses ressources disponibles pour affronter ce qui est difficile sans perdre pied.

Pour garder notre clarté mentale, il est important de laisser partir toutes nos colères. A partir de maintenant, dites-vous que « manger » vos colères , c’est vous sentir constamment alourdi par un poids écrasant et une surcharge mentale qui pèsent terriblement sur votre vie …

Réussissez-vous à passer une journée sans vous énerver ?

Pour une vie saine et sereine…

Avec tout notre Amour,

MMDV

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