Notre corps est notre temple sacré

Amour de soi et body positive

MMDV

En tant qu’individu, nous sommes un corps, un esprit, une âme et ce formidable Tout, se meut dans l’espace et le temps pour nous faire voyager dans l’histoire de notre vie. Notre corps garde dans chaque centimètre carré de sa peau, chaque expérience qui nous accompagne au fil des cycles de notre âge. Ce même corps nous a accueilli dans ses bras pour nous bercer du rythme de la vie dès notre  naissance, puis il s’est étiré encore et encore pour grandir et nous permettre de l’habiter, comme la première des maisons dans laquelle nous nous sommes édifiés, pierre à pierre, pas à pas, sur le chemin de notre croissance et de notre évolution au fil des ans.

Notre corps est notre véritable lieu de vie, c’est par lui que nous nous ressentons, que nous nous éprouvons et nous l’animons de nos actions. Notre corps n’est pas juste un corps, il est bien plus que ça, le socle de toutes nos aspirations. C’est par lui que nous percevons chaque mouvement, chaque pensée, chaque flux. C’est dans chaque respiration organique que nous activons notre force de vie. Notre énergie vitale le fait trépider, le fait trembler et parfois même chanceler. Il est le siège de toutes nos émotions, et c’est à travers nos sensations corporelles que nous exprimons ce que nous vivons.

Au début de notre vie, pour nous, notre corps n’est qu’un objet utilitaire, comme une séparation entre notre tête et nos pieds, puis nous comprenons qu’il forme bien plus que ça, une globalité et que si l’on continue à le croire dissocié, on devient un être désincarné, sans goût pour la vie, sans sentiment d’exister . Lorsqu’on prend conscience que notre corps est et restera notre unique repère, notre phare pour traverser ce que l’on a à vivre tout au long de notre destinée, alors on sait qu’il se transformera au fil de nos émotions refoulées, de nos non-dits sacrifiés, de nos blessures délaissées, de nos croyances erronées sur nous-mêmes, et sur notre personnalité.

Notre corps, porte l’empreinte de chaque souci, de chaque contrariété et si l’on n’apprend pas à le respecter en faisant de lui notre priorité, il se met à se rebeller. Il crie notre colère, il pleure notre tristesse, il s’épaissit du manque d’affection ou s’assèche des amertumes qui l’emprisonnent.

Notre corps raconte notre histoire de vie, il se courbe sous le poids des maux, il s’affaisse sous le joug des souffrances. Il hurle sa peine et noie sa solitude derrière des masques et des grimaces, derrière des troubles et des déformations. Notre corps souffre quand on l’empêche d’être tout simplement lui, quand on l’oppresse des diktats de la mode, quand on le dévalorise de notre regard trop exigeant qui perd toujours son temps à le comparer aux autres, en l’affligeant, en lui reprochant de n’être jamais assez bien. Notre corps devient alors comme une prison quand on le subit et qu’on oublie de lui accorder du temps, pour des activités saines, pour une alimentation équilibrée sans le juger, sans le détester,  autant d’excuses et de prétextes pour ne pas lui donner la possibilité d’exprimer ce qui pèse sous toutes les couches refoulées de ses traumatismes oubliés.

Des régimes excessifs à des addictions destructrices, il paie alors le lourd tribut de ce mal à le laisser être quand il veut raconter sa vérité.

Quand notre corps soupire sans plaisir, quand il se relâche sans effort, quand il procrastine et s’encrasse, alors il souffre et notre mental qui oublie de l’aimer devient négatif. Il est accusé d’être la cause de tous les désagréments, comme si ce Tout qui devrait être unifié pourrait s’accorder tout seul comme un instrument de musique délaissé. Il ne peut alors jouer que des notes discordantes si on ne lui donne pas l’autorisation de se dire, de s’écrire, de témoigner de ce qui l’oppresse et qui l’empêche de se déployer.

Quand notre corps redevient notre priorité comme une matière vivante animée du mouvement de la vie, alors on apprend de lui, de ses manques, de ses regrets, de ses chocs, de ses blocages. Lorsque notre corps danse la vie comme il la ressent , on voit tous les angles morts de ce qui n’est pas disponible, car retenu dans des amplitudes restreintes et des gestes automatisés à cause des blessures non traitées ni conscientisées. Le mouvement du corps lit la vie comme sur une partition où il retranscrit chaque note avec des maux si on n’apprend pas à l’écouter.

Être conscient que notre corps vibre et réagit à ce qui nous entoure et à notre environnement de vie, nous permet de comprendre les signaux qu’il peut émettre, quand nos désirs s’enfuient et que nos actes deviennent incohérents. Plus on regarde notre corps avec tendresse, plus il nous montre nos erreurs. Il nous confie les secrets de nos émotions refoulées et il nous apprend à réécrire l’histoire de notre vie en nous accordant davantage à son équilibre et à ses ressentis.

Il devient alors notre radar, notre boussole quand on s’égare et il nous réapprend qui nous sommes vraiment, quand on enlace chacune de nos fêlures et de nos cicatrices de vie.  Plus on l’aime comme il est, plus on le respecte pour ce qu’il est, plus on répare nos manques d’attention et nos excès qui l’ont abimé. Notre corps nous pardonne quand on sait l’aimer dans ses moindres imperfections, en suivant les traces de nos impasses, quand la vie nous a malmenés.

Notre corps sait nous aider à accueillir ce qui l’empêche d’être équilibré, il rejette ce qu’il ne peut plus supporter si on ne sait pas l’apprivoiser et développe les maladies, le mal à dire…

Lorsque l’on fait de notre corps notre sanctuaire pour sillonner la vie, on ne voit plus de différences entre toutes les parts de notre être enfin rassemblées, on rend grâce à ce Tout magnifié, grâce à  notre Présence attentionnée et à notre conscience éveillée pour le rendre plus solide, plus stable et plus heureux : le bonheur intérieur, l’Amour de Soi tout simplement !

Notre corps devient un vaste champ d’énergie prêt à s’élancer pour faire bouger toutes les émotions négatives et les remplacer par la joie de l’instant présent. Lorsqu’on n’est plus en résistance avec notre corps, cela le libère de tous ses blocages et l’énergie de vie peut circuler sans barrière et sans entrave, il n’y a plus de poids ni de courbes, notre corps devient comme un roseau qui se plie pour ne plus subir la vie mais pour la laisser exister dans un flux de vitalité et de vigueur, comme il est, comme on est…. Et on se pardonne et on pardonne à la vie pour le guérir enfin pleinement et profondément !

Cultivez l’équilibre intérieur comme unique socle de vie et remerciez votre corps à chaque instant !

Maryse de Mes Mots de Vie

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Libérez votre mental pour vivre mieux

La météo de vos humeurs

Chaque matin, lorsque vous abordez votre journée, vous ressentez dès que vous ouvrez les yeux, votre humeur du jour positive ou négative. Elle apparaît naturellement sans que vous y pensiez vraiment le temps de quelques secondes. Un peu comme si en dormant, vous  aviez débranché votre mental pour vous autorisez à lâcher prise.

Puis, très rapidement au saut du lit, votre mental reprend le contrôle : les tâches à effectuer, les préoccupations du moment… Votre dialogue intérieur se met en route à la vitesse grand V, à travers de nombreuses pensées qui défilent à un rythme effréné : les pensées d’anticipation, les pensées du passé, les pensées d’organisation, les pensées parasites, de doute, de crainte, de dévalorisation…  Bref, elles vous assaillent toutes comme une véritable armée, sans répit et vous laissant en proie à une impression d’avoir mille tiroirs qui s’ouvrent en même temps avec mille points d’interrogation. Elles se mélangent pêle-mêle, toutes ces pensées, vous agitant intérieurement sans pouvoir rien y faire.

Des scénarios se jouent dans votre tête comme si c’était réel :

  • «  Pourquoi …? »
  • « Est-ce que …?»
  • « Comment…? »
  • « Il faut… »
  • « Je dois… »
  • « Oui… »
  • « Non … »
  • « Et si et si et si  … ? »

Et c’est encore pire si vous avez commencé la journée par des tonnes de mauvaises nouvelles en direct du monde entier. C’est comme si vous deveniez un ordinateur de bord prêt à gérer votre vie comme s’il s’agissait d’une entreprise en danger. Alors vous croulez  sous le poids de votre mental omniprésent qui écrase votre volonté.

Et si vous changiez votre manière de vous réveiller ?

Et si vous remplaciez ces pensées inévitables par un petit rituel simple et efficace :

  • au réveil, quand  vous ouvrez les yeux, observez intérieurement ce qui colore votre état d’esprit. Accueillez ce qui vient et relâchez-vous dans votre corps sans opposer aucune résistance puis le temps de quelques petits exercices de respiration ample et profonde,  chassez  vos pensées en les remplaçant par la visualisation d’un souvenir ou d’une image qui vous fait du bien : le sourire de votre enfant, votre dernier fou rire, les mots gentils qu’on vous a écrit, peut-être le pépiement de l’oiseau qui égaye la nature extérieure comme une invitation… Puis écoutez une chanson ou une musique que vous aimez bien… Chantonnez,  souriez de vous sentir ainsi vivant, remerciez la vie en formulant des intentions positives pour votre journée. Levez-vous en mettant votre corps en mouvement en effectuant  quelques gestes simples, lents ou dynamiques  comme une gestuelle ou une danse et savourez leurs effets en fermant quelques secondes les yeux…

Et hop rempli de cette énergie renouvelée, vous pouvez à présent vous lancer dans vos activités… Tout cela n’aura pris que quelques minutes pour vous accorder ce petit nettoyage nécessaire de ce mental trop dominant qui vous vide de votre énergie dès votre réveil, si vous n’en prenez pas soin. N’est-ce pas aussi important que la douche que vous prenez chaque matin ?

Si vous êtes sceptique, je vous conseille d’essayer  pendant une petite semaine et vous constaterez les effets garantis par vous-même et vous comprendrez ainsi mieux l’expression « se lever du bon ou du mauvais pied ? » C’est à vous de décider en inversant la tendance…

« Bougez vos émotions, c’est la meilleure façon de ne pas les subir ! »

Chacun pourra modifier cette routine à sa guise, en l’adaptant avec sa recette personnelle, il s’agira de démarrer la journée avec ce qui vous met de bonne humeur et ce qui booste votre énergie, les idées sont nombreuses …

Le corps et l’esprit sont les meilleurs amis

Vivre avec son mental, c’est laisser  comme une prédominance de votre esprit sur votre corps en permanence pour vous mettre sous contrôle de cet excès. Il convient de maintenir l’équilibre « corps et esprit » en établissant un lien de non-prédominance nécessaire. Vous avez autant besoin du mental que de votre corps. Il n’y a pas d’opposition entre les deux mais au contraire une belle complicité et une réciprocité. Quand vous apprenez à relâcher votre mental, en invitant le silence dans vos pensées, vous relâchez toutes vos tensions internes et vous sentez s’ouvrir votre cœur pour suivre ses intuitions. Il y a une sensation de globalité à construire progressivement pour que vous appreniez à agir avec tout de vous.  Vous goûterez à un autre rapport à votre vie plus fluide, plus léger et plus savoureux.  Vivre dans sa tête, c’est ne pas être présent à la réalité de l’instant. Lorsque vous relâchez votre mental par une attention à la perception de votre corps, vous reprenez contact avec ce qui vous anime vraiment, avec ce qui est et non à la fabrication mentale de ce que vous en faites.

« Vivre dans votre globalité corporelle, c’est reprendre le pouvoir dans votre vie »

Observez –vous tout au long de la journée, combien de fois êtes-vous dans votre tête à réfléchir, à analyser, à juger, à ressasser ? Combien de fois êtes-vous perdu dans vos pensées en perdant le contact avec l’ ici et maintenant ? Combien de fois échafaudez-vous des plans sur ce que vous voyez, entendez  sans que cela ne soit bien réel?

Passez à l’action, c’est sortir du dictat du mental pour accueillir un autre rapport à sa vie, plus en harmonie avec ce qui est bon pour vous en remplaçant les pensées par des actions.  Si vos tracas vous minent le moral, mettez de la musique et dansez puis respirez profondément et cherchez la solution. Ne restez pas des heures à brasser du négatif sans action véritable. Ce serait perdre pied et  vous noyer dans vos problématiques.

Bien évidemment, vous direz que selon la gravité des problèmes rencontrés, il est difficile d’envisager tout de suite d’élargir son regard pour prendre du recul. Il est certain que il ne s’agit pas de vivre dans le déni, juste de se donner le temps de digérer les choses, de regarder ses émotions difficiles en face sans les refuser, puis de mettre en place des stratégies pour s’en sortir en relevant le défi d’aller mieux. C’est la meilleure façon de prendre soin de vous et de votre vie et de vous forger un mental d’acier. Libérez son mental, c’est pas le fuir, mais faire de la place à ce qui advient à travers  un regard plus panoramique qui vous permettra de ne pas perdre de vue votre objectif de vie.

« Plus vous serez focalisé sur le problème, moins vous en verrez la solution »

Vivre dans la perception en écoutant le mouvement de vie qui nous anime c’est vivre vraiment. Il n’y a plus d’attentes mais une ouverture aux possibles, on n’a plus les yeux rivés sur le vide on prend conscience du plein de toute éventualité et de toute expérience.
Le chemin peut être long mais l’enjeu est vital…

Quand vous remplacez les pensées négatives par des pensées en harmonie avec votre bonheur et votre vie, vous acceptez enfin de créer votre bonheur. Alors n’hésitez plus,  libérez votre mental pour vivre mieux, il n’y a pas de meilleur remède pour votre santé!

Maryse de Mes Mots de vie

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Verre et or

La femme au cou de verre a un cœur d’or
Elle écoute les bruits de la nuit quand elle dort
L’oreille aux aguets, jamais elle ne fait de pause
Elle monte la garde, jamais elle ne se repose
Elle brise les ailes de ses rêves en dentelle
Elle ne veut pas être Elle
Mais juste une petite chandelle
Qui éclaire le coin des ses prunelles
Pour rester discrète et secrète, pour ne pas gêner
Pour rester tapie dans l’ombre, pour mieux respirer

La femme au cou de verre danse sa mélancolie
Dans son corps endormi qui s’ignore
Elle esquisse quelques pas alanguis
Elle essaie encore et encore
Elle ne se lasse jamais
Un jour ou l’autre elle sera, l’héroïne de son ballet
Elle sourit à l’aurore, elle admire son décor infini
Elle préfère conquérir la vie pour vaincre l’ennui
Quand elle regarde les autres, elle allume leurs envies
Elle veut mettre un baume, sur leurs lèvres meurtries

La femme au cou de verre espère, encore et encore
Elle adore trouver dans son corps, la clé de tous les trésors
Elle apprend à broder des perles et des joyaux sur tous ses maux
Elle explore chaque espace, elle visite des horizons nouveaux
Elle sait rêver, c’est ce qu’elle fait de mieux
C’est ce qui lui donne son petit air mystérieux
Elle ouvre une fenêtre, elle franchit une nouvelle porte
Un invitation qui la transporte
Là où elle a besoin de changer d’air
Là où elle prend d’autres repères

La femme au cou de verre embrasse sa fragilité
Elle ressent sa force au-delà de sa sensibilité
Elle apprend à s’aimer encore et encore
Elle apprend à s’apprivoiser, à devenir son coffre-fort
Elle baisse les armes, elle cesse ses larmes
Elle veut juste exister, plus rien ne la désarme
Elle prend sa plume pour écrire sa vérité
Elle oublie l’enclume pour ne plus résister
Elle trace des lettres d’or pour un monde plus en accord
L’encrier posé sur le rebord de cet espoir, elle s’endort…

La femme au cou de verre se réveille sans ses blessures
Elle a donné tellement d’amour à toutes ses fêlures
Que son cou est devenu aussi solide que son corps
Elle pose à présent sa tête sur son cœur, ils s’adorent…


Si vous la rencontrez, souriez car elle a de l’amour à partager
Si vous le souhaitez, elle vous confiera son secret…

Maryse de Mes Mots de vie




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