Gratitude

La vie va, vient me bouscule, me met à l’envers, me redresse et me relève
Malgré des blessures douloureuses ou des expériences malheureuses
Elle m’aime et me porte vers mes rêves…

Elle me tend la main au fond de mon cœur
Elle m’appelle jusqu’à l’intérieur
Elle me prouve par des signes qu’elle est là
Elle me montre la voie, elle ne m’abandonne pas
A travers des rencontres, des lieux, des moments inédits
Des photos, des visages, quelques mots et un peu de fantaisie

La vie m’apprend énormément de ce que je ne sais pas
Ses leçons sont remplies de belles philosophies
Ses larmes ont le goût sacré de son infini
Elle m’enrichit de ce que je n’ai pas compris
Elle me montre où me mènent mes pas
Elle dessine un nouveau chemin à chaque fois
Elle m’attire vers des défis ,vers d’autres choix

La vie m’aime et veut que je sème les graines
Que je porte en moi, pour partager mes envies
Pour devenir le fruit de tous mes combats
Et nourrir le monde de cette sève féconde
Qui circule en moi pour que je l’inonde
La vie m’aime…
Et moi je l’aime encore plus fort
Surtout quand je la perçois se dérouler en moi
S’immiscer dans les recoins de mes émois
Je sais qu’elle est là et qu’elle veille sur moi…

Vous aussi, la vie vous aime, apprenez à exprimer votre gratitude en faisant rayonner autour de vous cet amour du vivant…

Maryse de Mes mots de vie






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En mouvement

Comme un cerf-volant, je me déploie au vent
Je glisse en avant lentement, je défie le temps
Comme un cerf-volant, je me mets en mouvement
Je crée l’instant, je prends de l’élan

Comme un cerf-volant, je passe à travers les nuages
Je trouve une voie de passage pas si sage
Comme un cerf-volant, je garde le cap
J’affronte les étapes, je suis « cap’ ou pas cap? »

Comme un cerf-volant, je fais briller mes couleurs
Je prends de la hauteur au-dessus de mes peurs
Comme un cerf-volant, je bouge mes humeurs
Je danse et je virevolte dans toute ma splendeur

Comme un cerf-volant, je m’amuse et je me surprends
Je deviens ma muse pour écrire mon présent
Comme un cerf-volant, je me laisser porter par l’instant
Je dérive, je suis ivre, plus besoin de se contrôler tout le temps

Comme un cerf-volant, je n’ai plus d’emprise sur la vie
Je lui fais confiance, je lui souris et je cultive mes envies
Comme un cerf-volant, je me déroule et je vole
Je lâche prise, je suis le guide et je décolle

Comme un cerf-volant, je fais le tour du monde
Je voyage, je découvre et j’explore, à chaque seconde
Comme un cerf-volant, je monte et je descends
Je m’adapte à tous les changements

Comme un cerf-volant, je vais à droite et à gauche, j’attends
Je visite le haut puis le bas, je suis le mouvement
Comme un cerf-volant, j’avance et je recule, inlassablement
Je marque le point d’appui du temps en suspens

Comme un cerf-volant, je me sens vivant
Je vibre cet accord qui me rend aimant
Comme un cerf-volant, je domine tous les éléments
J’épouse le mouvement, tout part et arrive en même temps

Si on apprend à être en mouvement
On devient aussi attrayant qu’un beau cerf-volant
Alors stop à l’inertie, il est temps de se mettre en action maintenant
Pour bouger ses émotions, pour oser devenir son Présent

Maryse de Mes Mots de vie

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Verre et or

La femme au cou de verre a un cœur d’or
Elle écoute les bruits de la nuit quand elle dort
L’oreille aux aguets, jamais elle ne fait de pause
Elle monte la garde, jamais elle ne se repose
Elle brise les ailes de ses rêves en dentelle
Elle ne veut pas être Elle
Mais juste une petite chandelle
Qui éclaire le coin des ses prunelles
Pour rester discrète et secrète, pour ne pas gêner
Pour rester tapie dans l’ombre, pour mieux respirer

La femme au cou de verre danse sa mélancolie
Dans son corps endormi qui s’ignore
Elle esquisse quelques pas alanguis
Elle essaie encore et encore
Elle ne se lasse jamais
Un jour ou l’autre elle sera, l’héroïne de son ballet
Elle sourit à l’aurore, elle admire son décor infini
Elle préfère conquérir la vie pour vaincre l’ennui
Quand elle regarde les autres, elle allume leurs envies
Elle veut mettre un baume, sur leurs lèvres meurtries

La femme au cou de verre espère, encore et encore
Elle adore trouver dans son corps, la clé de tous les trésors
Elle apprend à broder des perles et des joyaux sur tous ses maux
Elle explore chaque espace, elle visite des horizons nouveaux
Elle sait rêver, c’est ce qu’elle fait de mieux
C’est ce qui lui donne son petit air mystérieux
Elle ouvre une fenêtre, elle franchit une nouvelle porte
Un invitation qui la transporte
Là où elle a besoin de changer d’air
Là où elle prend d’autres repères

La femme au cou de verre embrasse sa fragilité
Elle ressent sa force au-delà de sa sensibilité
Elle apprend à s’aimer encore et encore
Elle apprend à s’apprivoiser, à devenir son coffre-fort
Elle baisse les armes, elle cesse ses larmes
Elle veut juste exister, plus rien ne la désarme
Elle prend sa plume pour écrire sa vérité
Elle oublie l’enclume pour ne plus résister
Elle trace des lettres d’or pour un monde plus en accord
L’encrier posé sur le rebord de cet espoir, elle s’endort…

La femme au cou de verre se réveille sans ses blessures
Elle a donné tellement d’amour à toutes ses fêlures
Que son cou est devenu aussi solide que son corps
Elle pose à présent sa tête sur son cœur, ils s’adorent…


Si vous la rencontrez, souriez car elle a de l’amour à partager
Si vous le souhaitez, elle vous confiera son secret…

Maryse de Mes Mots de vie




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Quelle est la valeur que vous vous donnez?

Bien souvent, au gré de la vie, on cherche toujours à l’extérieur ce qui pourrait nous convenir le plus, à travers une terrible course effrénée contre la vie qui nous mène à bout de souffle et au bout de nos éternelles insatisfactions.
Puis, on s’arrête épuisés et agacés, on se remet en question, on doute de notre capacité à combler le vide immense de nos idéaux. On se reproche nos faiblesses, nos doutes, nos peurs et nos limitations. Et on regarde autour de nous pour voir comment font les autres. Alors, on s’imagine derrière notre filtre mental, qu’ils ont tous trouvé la recette magique et qu’ils sont tous très heureux à part nous.
On reprend donc notre inlassable quête malgré notre lassitude et on cherche encore et encore le bonheur, à travers des montagnes de projets, dans des déserts de questionnements, dans des océans d’incertitudes et on en ressort une fois encore désabusés, déçus de ces errances inassouvies, de cette volonté déguisée de vouloir contrôler la vie, de lui imposer nos choix, d’exiger des résultats à tout prix et de vouloir combler par des compensations multiples ces attentes vaines.
Et ça continue encore et encore, et un beau jour, enfin le voile de brume se lève, le brouillard s’estompe et apparaît dans la clarté de notre esprit, la leçon qui émerge : rien ne sert de courir après la vie, il faut juste la laisser s’exprimer dans la valeur qu’on se donne et qu’on lui donne pour créer notre sentiment d’exister.
Le bonheur n’est plus alors un concept ni une chanson, on prend conscience qu’il est juste là derrière notre petit cœur qui bat de joie quand on s’éveille à la vie, quand on sourit à ce qui est présent, à ce qui nous appartient vraiment : notre droit de nous aimer. Cette place indispensable qu’on doit s’accorder à soi-même pour accueillir la vie dans la gratitude et la confiance.
On découvre alors que le bonheur c’est la valeur qu’on donne à notre être, à notre personnalité en accord avec notre constitution physique, avec notre caractère, dans notre pleine authenticité. Il ne s’agit pas de se forcer à changer totalement mais de se transformer au contact du Sensible pour apprendre à accepter qui l’on est, tel qu’on est et surtout à être en accord avec nous-mêmes.
Quand on arrête de lutter pour ressembler aux autres, à ceux qui nous forcent par leur comportement à jouer un rôle, à devenir quelqu’un d’autre, on apprécie vraiment qui l’on est, on n’a plus d’efforts à faire, tout devient fluide, tout est en harmonie. On n’est plus en résistance avec la vie. On se laisse porter par son mouvement et on s’aime de plus en plus.
La course s’arrête et on prend le temps de se redécouvrir dans la simplicité, dans la nudité de notre âme. Et on s’élève enfin à notre hauteur qu’on n’avait jamais estimée.
On comprend que plus on se donne de la valeur, plus la vie est douce et belle et plus on l’aime, plus elle nous aime dans une belle réciprocité.

Quelle est donc la valeur que vous vous donnez à vous-même?
Il est temps de revenir à soi, c’est la meilleure façon de se connaître vraiment et de s’apprécier en toute sérénité.
Maryse de Mes Mots de vie



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