Créer sa vie

Repeindre la toile de sa vie dans l’harmonie de ses pensées

Maryse de Mes Mots de vie

Au petit matin, toujours le même refrain qui freine notre entrain

Nos pensées nous agrippent dans son flux insensé

On perd pied, on se lance dans sa course acharnée

On suit comme automatisé ses intentions déguisées

On se lève comme dominé par cette agitation effrénée

Qui nous hypnotise jusqu’à perdre sa maîtrise

On oublie de vivre le moment présent qui se fige

On s’apprête à passer la journée et à faire de la haute-voltige

Et si on créait notre vie différemment, en reprenant le contrôle?
Et si on apprenait à penser autrement et à ne plus jouer de rôle?

Au crépuscule de sa vie , tout défile, on ne peut plus rien changer

On regarde dans l’entrebâillement de la porte de ses souvenirs

Et on apprend à compter les heures perdues sans rire

Combien de matins chagrins et de soirs désespoirs

Combien de secondes passées sans jamais les voir

Combien de minutes trempées dans du café noir

Amertume et rancune se côtoient au rang des infortunes

Tristesse et regret de n’avoir jamais décroché la lune

Que sont devenus tous ces instants remplis de rêves?

Quand la sève des arbres mouillaient allègrement nos idées?

Quand la pluie de nos projets traçaient mille sillons dorés?

Qu’avons-nous fait de ces élans et de ces envies de briller?

Lentement et insidieusement, les pensées ont rongé chaque parcelle de notre être

Impuissant, nous avons laissé s’installer l’inertie dans nos veines pour disparaître

Et si on recommençait à bâtir des châteaux en Espagne?

Et si on refaisait le monde à la lueur de nouvelles étincelles?

Et si, et si , seulement si, on remplaçait nos soupirs par des sourires?

En redevenant l’artiste de nos tableaux de vie

En revêtant notre tenue de lumière et de rubis

Pour nous laisser nous imprégner de notre magie créatrice

Celle qui tapisse notre inspiration de ses délices

Et chaque coin et recoin de notre potentialité à renaître

Quand on suit le mouvement de vie, et qu’on se laisse apparaître

Il nous entraîne vers l’inédit

Il devient notre Muse pour la Vie

Créons notre vie à l’encre de notre cœur et nos pensées s’illumineront pour nous faire rayonner de sa splendeur

Maryse de Mes Mots de vie


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Le sourire des yeux

Le regard est la porte de l’âme

Maryse de Mes Mots de vie

Dans les relations humaines, ce qui nous porte c’est la lumière du regard qu’on perçoit chez l’autre. Les yeux pétillants qui s’éclairent pour nous accueillir. Cette joie visible qui sourit à notre vue. Bien plus que les paroles, c’est ce qui nous donne envie d’interagir , de tisser des liens, de partager de vrais échanges. Un regard éteint, c’est une froideur qui nous restreint, qui nous freine dans nos élans, qui nous bloque d’emblée, comme une porte fermée qui nous fait reculer intérieurement. Cela ne nous donne pas envie de franchir le pas, ou alors on se met à distance naturellement de l’autre. L’échange est alors dénué de chaleur et devient vite comme désincarné comme déconnecté, vide et futile. Pourtant, il n’y a aucun effort à faire. L’attention à l’autre suffit, quand on s’engage à lui parler, à le côtoyer, à le voir avec les yeux du cœur, il n’y a plus de jugement, il n’y a plus de barrière. La relation s’ouvre dans une belle réciprocité chaleureuse nourrie par une attention bienveillante à l’autre. Comme s’il devenait à son tour le miroir de cet élan créateur. Nous sommes des êtres de relation, et ce n’est que dans la douceur de nos intentions que tout se crée …

« Nos yeux parlent pour nous, laissons-les raconter de belles histoires, d’amour, de bienveillance, de tolérance, d’acceptation de la vie comme on veut qu’elle soit… Soyons doux intérieurement !

Maryse de Mes Mots de vie

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Les bras du silence

Le silence, cet ami qui vous veut du bien

Maryse de Mes Mots de vie

Lorsque la vie nous malmène, souvent on se réfugie dans des compensations extérieures pour soulager nos peines.

Pourtant, il existe une manière bien plus simple de se faire du bien.

Fermer les yeux et écouter le silence dans son amplitude infinie.

Juste se déposer comme dans des bras protecteurs pour lui confier nos questionnements intérieurs, et se relâcher dans cette immobilité de repos jusqu’à se laisser faire par cette puissance en action, par ce temps pour soi qui n’est pas une absence de bruits mais un espace de reconnexion à l’essentiel.

Et sentir s’ouvrir un lieu d’accueil où il n’y a plus ni jugement, ni attente, ni volonté où nos pensées les plus lourdes se diluent pour laisser aller tout ce qui pèse sur notre cœur.

Lorsqu’on écoute le silence, il nous écoute à son tour , notre corps devient la caisse de résonance de son écho plein et profond jusqu’à entendre le bruit de la vie qui cogne à l’intérieur de nous pour nous rappeler ce qui nous anime vraiment, ce qu’on veut vraiment, le cœur de notre vivant.

La vastitude du silence desserre nos rigidités les plus tenaces, nos fixités les plus inconscientes, nos peurs les plus viscérales.

Quand le silence nous pénètre, nous pénétrons dans notre intériorité comme dans une demeure sacrée pour être réconforté et apaisé par sa sérénité.

Dans les bras du silence, notre cœur ressent la chaleur humaine qui circule et se diffuse comme un baume pour réparer nos blessures. On a la sensation de devenir aussi immense que l’infini, et on retrouve de la place pour gérer nos émotions envahissantes.

Dans les bras du silence, on se laisse porter vers nos aspirations, et on remplace ce que l’on ne veut plus, par des pensées plus en harmonie avec notre bonheur.

Le silence nous enveloppe de son manteau protecteur, pour nous redonner la force de nous renouveler, de nous re-créer dans sa parfaite stabilité et une solidité retrouvée.

Lorsqu’on épouse le silence, la rencontre entre notre êtreté et sa vérité décuple notre perception et nous met en relation avec la vie dans un rapport différent. Nous goûtons vraiment à l’instant présent . Nous devenons pleinement vivants, grâce à cette parfaite unité.

Grâce au silence, on repousse toutes nos limites pour suivre le rythme de ce qui nous anime et on chasse tout ce qui nous empêche d’être présent à nous-même, à la vie.

Le silence est un allié pour réconcilier nos parts éparpillées entre ce que l’on est vraiment et ce qu’on nous force à être . On retrouve notre authenticité, notre sensibilité, notre force…

Lorsqu’on se retrouve dans les bras du silence, on apprend à s’aimer et à aimer , on sait ce qu’il nous faut vraiment, on arrête de s’empêcher de vivre.

Laissez-vous guider par le silence, il est le seul qui sait …

Maryse de Mes Mots de vie

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Douceur et bienveillance

Lorsque je m’observe de l’intérieur les yeux fermés, je me vois comme je suis dans l’instant.

L’instant qui est alors la photographie exacte de ce qui m’anime, dans mes émotions, mes ressentis, mes humeurs.

Lorsque je contacte ma météo intérieure, je sais ce qui est agité en moi. Je découvre la couleur de mon humeur. Je prends alors la décision de déposer ce lourd fardeau émotionnel avant de me lancer dans mon quotidien afin de ne pas faire rejaillir vers les autres ce qui me déborde à l’intérieur de moi.

C’est à partir des variations de tonalités que je perçois de mon intériorité que je me recentre progressivement sur ce qui m’apaise grâce à mon attention bienveillante à mon relâchement corporel dans l’immobilité, à l’écoute du silence qui dilue mes pensées et à l’accès à mon mouvement interne qui anime de sa lenteur la vie qui respire en moi et qui me rappelle que je suis vivant.

Si la tempête gronde en moi et que je ne fais rien pour la calmer, l’orage relationnel risque de s’abattre sur ma vie avec ses conséquences les plus néfastes.

Savoir prendre le temps de sonder son état d’âme avant de se projeter vers les autres est indispensable pour ne pas gâcher les relations humaines.

Combien de fois, vous sentez-vous agressés par la mauvaise humeur de ceux qui déversent leur état tensionnel sans crier gare ? Cela démontre que communiquer, c’est faire attention à l’impact de ce qu’on transmet aux autres de nos humeurs . « Parlons peu mais parlons bien », ce proverbe rempli de sagesse est la base de toute bonne entente. « Bien » sous-entend, pour moi, ici, en étant présent à soi dans le moment qui se donne.

Quand quelqu’un vous reproche quelque chose, c’est son état réactionnel qui s’exprime en focalisant sur ce qui ne va pas. C’est sa part négative qui prédomine.

C’est pourquoi, méditer chaque jour est une manière de s’offrir un temps de décantation nécessaire pour se retrouver, intact et stable.

Lorsque l’on perçoit la chaleur de la vie qui circule en nous, on est au cœur de notre humanité, du vivant au cœur de nous. Et c’est de cette chaleur qui se diffuse que l’on cueille la bienveillance envers soi que l’on pourra ensuite tourner vers le Monde.

La bienveillance, c’est cette attention douce que je me porte et que je peux offrir aux autres naturellement dans une intention de réciprocité.

Vivre dans cette qualité de présence, c’est être conscient du caractère précieux de la vie qui s’écoule en nous à chaque seconde. On goûte alors à la chaleur humaine en soi avant de la désirer à l’extérieur de soi.

Les yeux fermés ou les yeux ouverts, on reste entier dans notre globalité intérieure où plus rien ne prédomine, on s’apaise, on s’autonomise, on devient plus grand, plus ouvert, plus rayonnant.

Lorsqu’une problématique émerge, on se recentre avant d’agir, pour trouver la solution. On apprend ainsi à gérer ses émotions, c’est indispensable, si on veut mieux vivre ses relations aux autres, car c’est ce qui nous empêche souvent d’apprécier les beautés simples de la vie.

Laissez briller votre soleil intérieur sans lui faire de l’ombre alors vous vivrez toujours au zénith de vos potentialités et dans la douceur et la bienveillance nécessaires pour rester libre de vous-même.

Au coeur du Vivant
Maryse de Mes Mots de vie

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