Les relations humaines forgent notre personnalité, en sommes-nous conscients?

Sur le fil de l’équilibre des relations humaines, comment ne pas perdre pied et éviter de basculer dans le vide de nos réactions émotionnelles?

MMDV

Au cours de notre vie, nous naviguons au cœur des autres. Depuis notre naissance, nous vibrons dans l’énergie de nos interactions. Sur le sein de notre mère, nous ressentons ce qu’elle émet comme manière d’être et comme rapport à la vie. Bercé dans les bras, des uns ou des autres, nous goûtons à la vie, à travers leur fréquence vibratoire : de joie, de colère, de tristesse, d’amour….

Ainsi, pas à pas, nous nous dressons sur le fil de l’équilibre de nos propres réactions émotionnelles, en percevant dans notre environnement, ce qui déterminera la prédominance de nos émotions : sécurité, manque affectif, attention, rejet, …

Les maladresses inconscientes ou les brutalités conscientes génèrent des blessures de l’âme dans lesquelles l’enfant grandit. Ainsi, il développera sa croissance individuelle sous les ailes de la protection et de la confiance, ou alors il aura du mal à s’épanouir, perturbé par l’ambiance de vie lourde et pesante qui enveloppe ses premiers ressentis sur son existence.

Il ne s’agit pas de blâmer ses parents ou son éducation, mais en être conscient, nous permet de mieux nous connaître et mieux comprendre notre personnalité d’adulte. Nous gardons en nous, dans chaque particule de notre être, de notre peau, de notre corps, des effluves de ce qui nous a édifiés. Chaque souvenir de l’enfance porte un bout de nous-même dans nos tentatives de comprendre ce qui se passe autour de nous. Mais, il demeure souvent des zones opaques incompréhensibles dont on a aussi conservé des fragments de peur, d’inquiétude de ce qui nous appartenait pas, des chocs, des traumatismes, dont on n’a pas eu les explications nécessaires pour apaiser nos chagrins ou nos interrogations. Nous avons gardé en nous tous ces moments qui aujourd’hui dans notre vie d’adulte, se réveillent quand on vit des situations qui viennent transpercer ces couches de vécus inconscients que l’on a enfouies sans le savoir.

Chaque personnalité dans les relations humaines raconte l’ histoire de son enfance. Chaque typologie garde secrètement en elle, ses parts oubliées qui influencent ses réactions. Il est donc difficile d’interagir avec les autres sans entendre ces maux dissimulés si on est extrêmement perceptifs. Certaines personnes nous semblent parfois difficiles à cerner, comme des mystères qui étouffent la relation d’une épaisse cuirasse, et rendent les échanges compliqués et improductifs.

Nous ne sommes pas responsables de ce qui freine une relation, chacun tient le bout de son fil de vie et nous n’avons pas à reprocher aux autres ce qu’ils sont. Pour autant, nous n’avons pas non plus à subir ce qui ne nous appartient pas. Nous n’avons pas à nous sentir coupable de ce qui advient d’une relation. Chacun est responsable de sa manière de tenir le fil relationnel et si on laisse à l’autre sa liberté, alors le fil devient plus solide. Si on l’accepte comme il est , alors le fil se nourrit de cette chaleur et de cette compréhension. Si ce fil est un lien de transparence et de vérité, alors l’équilibre est respecté. Chacun de son côté, contribue à maintenir la qualité de la Présence à l’autre nécessaire pour rendre la relation saine et sereine.

Au cœur des relations humaines, nous constatons que cette balance émotionnelle est difficile à maintenir. Lorsque l’on n’est pas conscient de ses propres manques dans sa manière d’interagir, on rend ce fil de plus en plus fragile. Si on arrache le fil du lien en voulant soumettre l’autre, on le perd définitivement. Si on veut tenir le fil à sa place, on l’emprisonne dans une relation toxique et tout devient compliqué et malsain. Si on donne à l’autre son propre fil à tenir, on crée une dépendance affective et la relation devient tendue car on rend l’autre responsable de son bonheur, ce qui n’est pas possible. Si on s’emmêle dans le fil de l’autre, on participe négativement à ses intentions de ne pas s’assumer et de faire d’autrui son faire-valoir et son équilibre.

Ainsi, les relations humaines forgent chaque personnalité. Si on se sent incompris, on se ferme et on se met sur la défensive. Si on obtient toujours de l’autre tout ce que l’on veut, on devient exigeant et capricieux jusqu’à rendre l’autre responsable de nos malheurs. Si on accepte une relation qui ne nous satisfait pas, on se comporte de manière hypocrite et on manque de sincérité. Si on jalouse l’autre, alors on perd notre fil car la comparaison détruit toute estime de soi et la relation n’a plus de raison d’être, l’autre devenant comme un activateur de notre mal-être personnel.

Sur le fil de l’équilibre de nos relations, nous devons avoir pour seule et unique intention de rester libre d’être comme on est, d’agir comme on le sent et de donner à la relation uniquement le meilleur de soi, dans une disponibilité intérieure nécessaire, une joie franche et généreuse et une envie de garder ce fil le plus longtemps possible et pas uniquement quand on en a besoin.

Vivre dans la Conscience de ses relations, c’est s’épanouir au contact des autres, grâce au Respect que chacun doit cultiver comme unique vibration pour toujours hisser l’autre au-dessus de lui-même, là où se trouve un plein équilibre pour faire de cette relation, un appui, un soutien, une Terre d’accueil, sans aucun jugement ni reproche.

Sur le fil de l’équilibre des relations aux autres, nous marchons sans peur ni hésitation, nous triomphons de chaque défi avec à nos côtés des personnes pour nous aimer, nous célébrer inconditionnellement et dans la réciprocité de la chaleur humaine qui doit rayonner en chacun de nous.

Pour des relations plus conscientisées, nous vous invitons à découvrir notre livre: « Sur le fil de l’équilibre ». Vous pourrez plonger au cœur des visuels et des mots hautement symboliques et métaphoriques pour apprendre à vivre vos relations en gardant toujours en main votre fil de d’Amour de Soi-e indispensable .

Avec tout notre Amour

MMDV

Rendez-vous sur Hellocoton !

Ne plus souffrir de la dévalorisation de soi

Ô toi qui erre dans les couloirs des relations aux autres avec ta confiance en soi éteinte, sais-tu que tu es capable de rallumer l’étincelle de ton être, pour faire rayonner la merveilleuse personne que tu es ?

MMDV

Qu’est-ce qui crée la dévalorisation de soi ?

Dans la société actuelle, tous les regards sont tournés vers l’apparence extérieure comme première loi de la relation aux autres. Les fils d’actualité font défiler la biographie des corps, bien plus que celle des cœurs. Les « Stories » sont animées par des gestuelles, par des mimiques et des mises en scène parodiques  pour espérer exister face à une quête de validation de soi insatiable à travers l’attente des réactions des autres.

Lorsqu’on reste comme immergé dans l’influence des contenus qui inondent notre paysage visuel, on comprend pourquoi certaines personnes ont des difficultés à se regarder dans leur miroir sans ressentir un certain mal-être face à leurs propres insatisfactions physiques ou morales.

Se regarder à travers le prisme des images de ceux qui s’exposent sans cesse et parfois même sans aucune limite, ne peut que nous faire nous interroger sur notre propre apparence extérieure.

Comment on nous perçoit? Comment faire pour correspondre aux attentes des tendances où la surexposition du soi est obligatoire pour espérer exister aux yeux des autres ? Cela semble devenir la règle d’or des liens à autrui.

Ce sentiment de mal-être que l’on perçoit de plus en plus, et  en particulier chez les adolescents à la recherche d’affirmation de soi ou chez les personnes qui souffrent de la blessure de dévalorisation, ne peut être qu’exacerbé par cette exhibition quotidienne que l’on voit défiler à chaque instant sur les écrans. Tout y est affiché pour essayer de capter l’intérêt des autres, au détriment  même du respect que l’on se doit et dans la protection d’une intimité fondamentale garante de l’épanouissement de soi.

Nous devons impérativement préserver cet espace de soi, seul axe central de l’équilibre mental nécessaire, pour entrer en relation avec les autres dans la vie réelle, sans souffrir de la dévalorisation.

Même s’il est difficile de nager à contre-courant  des réseaux sociaux où prédominent certains habitus dans cette nouvelle manière de vivre les relations aux autres,  on peut choisir d’exister malgré tout dans l’authenticité de son être.

A chaque fois qu’on ressent un sentiment de mal-être, il est important de réajuster immédiatement les pensées qui ont précédé ces émotions.

Qu’est-ce qui me fait me sentir mal dans mes relations interpersonnelles ? Qu’est-ce qui me freine ? Qu’est-ce qui me bloque ?

Se nettoyer l’esprit des prétendus attendus des autres, permet de s’alléger d’un poids énorme.

MMDV

Il est important de prendre une grande décision avec soi-même, en cessant de se regarder à travers les yeux des autres : « Et si je me voyais uniquement à travers la nudité de mon être? »

Qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

Avant de vouloir ressembler à une influence ou à une mode, il convient chaque jour de se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui me fait me sentir bien avec moi-même ? A quel moment est-ce que je me sens à l’aise quand je circule au milieu des autres ?

Si votre réponse inclut, des vêtements, une coiffure ou un parfum,…C’est-à-dire l’aspect superficiel du paraître.  il est urgent d’aller creuser au fonds de votre puits intérieur, là où vous avez négligé des bouts de votre être véritable, qui se complaît à survivre, plutôt qu’à réellement exister comme il est fait, c’est-à-dire de sa matière corporelle, de son identité profonde et alignée avec sa personnalité.

Lorsque l’on se regarde dans la nudité de son être, on n’est plus une simple apparence, on se voit vraiment comme l’on est. On peut choisir  alors de faire déborder ce mouvement de notre énergie de vie intérieure vers notre vie extérieure.

On n’est plus des mannequins de piste, on devient  des belles Présences, des battements de cœur, des esprits souriants, des âmes vibrantes. On redevient des êtres de chair et de sang. Il n’y a plus de couleur, ni d’origine. Il n’y a plus de poids ni de taille. Il n’y a plus de geste ni de mot. Notre seule Présence suffit pour nous faire rayonner au-delà même de l’extravagance de nos tenues, ou de notre caractère extraverti. Notre seule Présence même silencieuse et introvertie anime notre attitude. On n’est plus guindé comme étroit à l’intérieur de soi. On respire la vie de l’intérieur.

On devient consciemment  une merveilleuse énergie de vie qui vibre à travers nos interactions, dans la perméabilité de notre source intérieure intarissable et abondante qui nourrit nos actes  d’une réelle confiance en soi renouvelée qui n’est plus contenue dans le superficiel du paraître.

Il est nécessaire de sortir du mal-être en retrouvant en soi cette confiance,  grâce à la connexion à notre part la plus belle disponible et intacte de tout jugement, qui se trouve dans notre intériorité épurée de toute trace d’insatisfaction en lien avec l’apparence extérieure.

Qui suis-je vraiment dans la nudité de mon être, dépouillé de tout superflu ?

C’est là que se trouve votre réel équilibre intérieur qui vous habille et crée votre vrai style quand vous vous connectez vraiment à vous-même. Si l’essentiel n’est pas là, l’artificiel et le superficiel ne peuvent pas combler les manques intérieurs  à travers cette recherche de visibilité extérieure à tout prix.  C’est là qu’on souffre encore plus fort de toutes nos prétendues imperfections.

Soyez-en conscient et fier d’être vous-même. Apprenez à briller du fond de votre être, à partir de votre vraie confiance en soi disponible,  juste dans votre souffle connecté au plus grand de vous-même. Une Présence, un petit rien et pourtant tout…

Maryse de Mes Mots de Vie

Rendez-vous sur Hellocoton !

Le reproche est un lien toxique que l’on crée avec l’autre

Les reproches inconscients nuisent aux relations humaines, il est nécessaire de détoxifier tout lien avec autrui.

MMDV

Commençons par redéfinir précisément ce que l’on appelle un reproche qui est le contraire du compliment et des encouragements.

Les reproches sont l’expression d’un mécontentement vis-à-vis d’une personne, pour son attitude ou pour sa manière de faire.  Ils peuvent prendre la forme d’un jugement, d’une critique ou d’une accusation.

Le reproche peut être dit ou non-dit : c’est ce que l’on va déclarer à quelqu’un pour exprimer un avis négatif  en cherchant à le blesser concernant un fait, une situation, un comportement. C’est une observation ou un commentaire qui critique ce que l’on considère comme contraire à des attentes déçues. Mais l’on peut aussi le taire même si cela peut se voir à travers un air de reproche ou une expression du visage qui montre une certaine désapprobation… Cela se perçoit à travers des remarques acerbes, des petites piques qui masquent le reproche mais qui teintent les mots qui deviennent alors ironiques et acerbes et font résonner l’irritation en lien avec les reproches non-dits.

Le reproche dépose au début un voile sur la relation puis devient épais et impénétrable pour transformer en plomb le lien jusqu’à l’étouffer tel un serpent qui s’enroule autour de sa proie. Cela s’entend à travers des silences lourds et éloquents. Des regards fuyants. Des sourires éteints. Jusqu’à laisser apparaître une mimique ou une grimace qui dessine les contours du reproche sans le cacher vraiment, et qui d’emblée installe un climat malaisant comme une certaine gêne entre les personnes.

Le reproche pèse comme un couvercle sur le lien à l’autre, il enferme la relation dans une ambiance souvent tendue et crispée, c’est le contraire d’une communication fluide et ouverte que l’on se doit normalement  d’entretenir avec tout individu.

Le reproche est un masque sur le visage qui empêche l’énergie du cœur et de l’amour inconditionnel d’arroser la relation pour la nourrir d’une sève féconde et prospère.

La relation se glace et devient fausse et surfaite, totalement superficielle, comme un lien qui s’effiloche de plus en plus, au fil du temps jusqu’à ne plus réussir à se renouveler.

Le reproche conscient ou inconscient empoisonne toute relation. Il laisse des traces indélébiles et entraîne  des conséquences négatives pour celui qui reçoit sans cesse ces reproches sans pouvoir véritablement se défendre ou répondre aux attaques personnelles et fréquentes.

Les manipulateurs usent de ce stratagème pour amener la personne à  une perte de confiance, comme un sentiment d’échec et de honte, pour faire naître un sentiment de culpabilité et ainsi exercer une forme de contrôle de la relation,  dans une tentative malsaine de dominer et d’isoler l’autre pour le soumettre.  Les reproches génèrent beaucoup de souffrance et fragilisent toute relation pour faire naître des conflits à travers les incompréhensions.

On peut considérer qu’aucun reproche n’est vraiment fondé, si on valide le fait que chacun agit selon ses propres capacités avec son regard personnel sur toute situation. On ne peut jamais se substituer à l’autre, tant on ne peut entrer dans sa propre perception de sa vie et de son caractère ainsi que de ses émotions. Cela signifie qu’on ne pourra jamais changer l’autre pour le transformer en ce qu’on voudrait qu’il soit. Si à un moment donné,  on peut penser avoir réussi, très vite la loi naturelle de la vie reprend le dessus et la personne suit sa propre  évolution où nul ne peut la forcer à être quelqu’un d’autre.

L’authenticité d’un être est sa nature intrinsèque sur laquelle, fort heureusement, on ne peut agir puisque son identité lui appartient à jamais. Imaginons que cela serait possible, ce serait néfaste et destructeur !

Une personne est ce qu’elle est, ni plus ni moins qu’une autre. On ne pourra jamais demander à quelqu’un de correspondre parfaitement à nos aspirations. Des efforts sont nécessaires de part et d’autre et doivent être réciproques, sans jamais altérer la liberté de la relation.

Le reproche relève souvent de la méconnaissance des limites des autres. Lorsqu’on fixe trop d’attentes dans une relation, on court tout droit vers des déceptions et  forcément vers les reproches.

Souvent, on souhaite que l’autre se comporte autrement, exactement comme cela nous arrange, selon nos exigences et nos souhaits ou alors qu’il soit carrément différent, cela est tout simplement impossible !

Le mot même reproche disparaît, quand on prend conscience que quelque soit ce que l’on pense, l’autre ne sera que l’expression de lui-même, en accord avec son plan de vie, que l’on ne doit jamais chercher à perturber, au risque de voir la situation se retournait comme dans un effet boomerang. Peut-on ensuite se plaindre d’avoir perdu la relation si elle ne génère que souffrance et tourment?

Nous ne pouvons pas nier l’autre dans son individualité et sa singularité ainsi que dans sa manière de concevoir sa vie. Si l’on n’accepte pas l’autre comme il est, on le fait subir le rejet, ce qui est un acte avant tout égoïste car l’on ne cherche pas à le comprendre mais on le veut le changer.

Toute emprise toxique est enveloppée de gros nuages de reproches. Celui qui accuse sans cesse l’autre, entretient avec la vie une relation négative et pessimiste et semble oublier ses propres défauts ou sa propre responsabilité dans une relation qui tourne mal. Nul n’est parfait !

Dans tous les cas, face à des reproches conscients ou inconscients,  il est préférable pour  l’équilibre de tous,  de se détacher de la relation ou alors d’y apporter des explications pour plus de clarté et de transparence ainsi que plus de flexibilité dans l’acceptation de l’autre et de ses actes.

Il ne faut jamais se verrouiller dans une relation en pensant que l’on a raison. Si la relation est impossible, cela signifie que des éléments opaques et obscurs demeurent et empêchent le lien d’être sain et serein. Si l’on ne démasque pas ces ombres, la relation est vouée à l’échec.

Si l’on utilise les reproches pour dominer quelqu’un, alors on devient toxique pour l’autre.

En prendre conscience, c’est rompre tous les liens de reproche que l’on peut entretenir dans notre subconscient à l’égard des autres. C’est une manière de se libérer de la toxicité de la relation et d’annuler tout simplement le poids que cela laisse dans les émotions.

Plutôt que de  faire des reproches, peut-être qu’il serait préférable de faire des efforts, pour  essayer de comprendre l’autre, plutôt que de le montrer du doigt. L’amour inconditionnel est la solution et le seul baume qui apaise toutes les blessures relationnelles. Plonger la relation dans le bain du pardon en renonçant aux reproches faciles, épure le lien pour lui redonner une possibilité d’exister.

On peut influencer positivement les relations que l’on noue avec les autres, en supprimant tout reproche et en essayant de donner l’exemple  le plus souvent possible par une bienveillance à toute épreuve!

Voilà une mission de vie, ô combien difficile, mais qui peut sauver toutes les relations auxquelles on tient le plus. Pour des relations saines et sereines.

Maryse de Mes Mots de Vie

Rendez-vous sur Hellocoton !

Les fourberies de la vie

Quand la ruse des personnes mal intentionnées s’entremêle au quotidien et à ses problématiques, on ne peut que constater les dégâts!

MMDV

La perfidie n’a pas de limites si bien qu’elle détruit le socle déjà fragile des liens aux autres aussi bien dans les familles, avec les proches ou les amis ou encore dans les cercles professionnels. Lorsque les ruses finissent hélas par se dévoiler au grand jour, il ne reste que des cendres qui ont consumé tous les moments partagés pour faire disparaître les souvenirs les plus heureux!

Retourner toutes les situations à leur avantage, c’est un trait de caractère très fréquent dans les typologies humaines qu’on est amenées à croiser au détour de nos interactions,notamment les faux « amis » ou les personnes fausses !

Comment reconnaître les « sournois »?

Ce sont souvent des personnes qui adorent recueillir les confidences des uns et des autres pour ensuite manipuler les situations à leur avantage, en utilisant ce qu’elles savent de manière déformée comme levier pour créer des situations conflictuelles qui nourrissent leur malveillance.

Les sournois sont par conséquent avant tout des traîtres, c’est-à-dire des individus dont on ne se méfie jamais mais qui sont les plus à craindre et qui trahissent sans vergogne! Ils se disent toujours d’accord, avec tout et avec tout le monde et prétendent n’avoir de problèmes avec personne et « mangent à tous les râteliers ». C’est une excellente manière de les reconnaître! Ils se comportent uniquement par intérêt et veulent profiter de toutes les situations!

On leur fait facilement confiance et quand surgit le moindre problème, ces fourbes ne sont jamais très loin mais il ne viendrait jamais à l’idée de les accuser tant ils excellent dans leurs duperies. D’ailleurs, ce sont les premiers à se manifester pour tendre la main et pour proposer leur aide. Pourtant, on peut les identifier car ils parlent toujours mal des autres et ne savent pas être humbles.

Comment analyser la typologie du sournois?

Cela remonte probablement à l’enfance, lorsque le petit enfant adopte comme stratégie, pour bien se faire considérer de ses parents et ne pas les fâcher, de contenir ses réactions spontanées, en les enrobant de fausses gentillesses. C’est en se cachant derrière ce masque qu’il parvient à se faufiler dans toutes les relations, sans jamais se mettre en froid avec les autres, pour tirer ainsi son épingle du jeu.

Si on prend du recul, on peut se rendre compte que les sournois sont le point d’intersection de toutes les situations problématiques, mais il est parfois impossible de confronter leur perfidie car même s’ils font des faux pas, ils savent toujours retomber sur les pattes de leur sournoiserie, par un retournement de situation ! Lorsqu’on découvre qu’il y a anguille sous roche, ils sont toujours dans les parages. Mais ils prennent la poudre d’escampette quand ils sentent qu’on va les démasquer ou alors se donnent en spectacle pour brouiller les pistes en se disant victime des autres. Il est préférable de mettre à distance les personnes hypocrites en limitant vos interactions avec elles pour vous protéger.

Les fourberies des sournois dressent les gens les uns contre les autres, afin de diviser pour mieux régner dans le royaume des perfides. Ils semblent détester les relations saines et sereines et comme par distorsion psychique, ils sèment la zizanie pour alimenter parfois leurs petites vengeances personnelles car ils sont extrêmement rancuniers . Ils ne savent pas se pardonner à eux-mêmes et semblent porter la culpabilité de leurs actes à travers leurs comportements ignobles qu’ils reproduisent indéfiniment.

Leurs principales faiblesses sont :la jalousie, ils envient facilement les autres et l’ hypocrisie, ils adorent mentir pour se défausser. Tous ces petits jeux du chat et de la souris parlent avant toute chose, de leur profond mal-être, qu’ils font rejaillir sur les autres. Ce sont des personnes qui sont complexées, qui se sentent inférieures aux autres, et sans cesse menacées comme si on allait leur voler leur territoire!

Comment réussir à démasquer les fourbes ?

Quand ils sont acculés par la vérité et que se révèlent les dissonances dans leur propre version des faits, il ne faut pas leur laisser le temps de réagir mais avoir des preuves concrètes de leurs fourberies pour les prendre à leur propre jeu. Mais attention un sournois démasqué, c’est un ennemi dont il faudra se méfier car pour ces fourbes, la vengeance est un plat qui se mange froid et ils poussent au moindre faux pas ceux qui osent les défier, en mettant volontairement des obstacles sur leur chemin !

Être conscient de l’esprit tordu et dangereux des personnes sournoises, permet d’être plus vigilants dans les relations aux autres, pour déceler la moindre zone d’ombre, dans les attitudes des personnes malveillantes qui savent si bien se cacher derrière des sourires fabriqués et des petits gestes « amicaux »! L’attitude des personnes fausses peut devenir toxique , c’est pourquoi il ne faut pas se rabaisser à leur niveau et ne pas se blâmer si on en est victime et que cela nous affecte psychologiquement. Si cela possible, il ne faut pas hésiter à leur dire qu’elles ont une mauvaise attitude qui cause du tort aux autres et sans nul doute à eux-mêmes!

Ce qu’il faut savoir c’est qu’à force de jouer à ce jeu de dupe, les fourbes finissent tôt ou tard, par récolter ce qu’ils sèment , comme un effet boomerang qui finit toujours par faire éclater la vérité au grand jour.

A la sournoiserie, préférez donc la franchise même si toute vérité n’est pas bonne à dire.


Il vaut mieux être dans la droiture de qui l’on est et de ce que l’on pense, que de montrer un profond déséquilibre, nuisible aux autres, à travers ces mauvais agissements.

Même si la vérité blesse, ce qui blesse le plus, c’est de donner de l’affection à des traîtres!

Osez vivre vos émotions en évitant les atteintes des fourbes qui prêchent souvent le faux pour créer des histoires. La vérité ne les intéresse pas, aussi s’amusent-ils, aux dépens des autres, à tout déformer à leur avantage mais ils finissent par en payer le prix cher!

Pour conclure, le sournois est un manipulateur dont les actes sont dictés par l’incapacité à exister par lui-même. Plutôt que d’être le petit messager qui colporte les mauvaises nouvelles, il doit au contraire apprendre à vivre pour lui-même, sans vouloir interférer dans la vie des autres, comme pour s’acheter une manière de vivre par procuration, en se mêlant de ce qui ne le regarde pas!

Méfiez vous de ceux qui n’hésitent pas à devenir des « taupes », sans se soucier du mal qu’ils peuvent causer! Et si cela devient difficile à vivre, demandez de l’aide à des professionnels pour ne pas en souffrir et pour vous réparer émotionnellement!

Pour l’équilibre des relations humaines stables et sereines!

Maryse de Mes Mots de Vie

Rendez-vous sur Hellocoton !