Atelier d’écriture Mes Mots de Vie : Écrire pour dire ses émotions

Bonjour, je vous propose dans cet article de vous initier à l’écriture expressive et libératrice pour apprendre à réparer ce qui intérieurement vous fait souffrir à travers vos blessures d’âme souvent inconscientes mais qui résonnent pourtant dans vos interactions au quotidien, car inutile d’essayer de le cacher, vous êtes votre histoire de vie ! C’est ce qui transparaît inévitablement dans vos comportements, dans vos gestes et même dans vos actes !

Il est important de vous réconcilier avec l’écriture qui est une mise en mots nécessaire et un excellent moyen d’apprendre à gérer vos émotions : « ce qui ne se dit pas s’imprime » et quand on ne peut pas l’exprimer verbalement, passer par l’écriture permet de mettre à distance ce qui vient vous confronter et vous démoraliser.

Vivre avec un état d’esprit pessimiste, est le signe même d’un rééquilibrage indispensable. En effet, ce qui vous impacte révèle ce qui est à traiter, à réparer avant que cela ne devienne une pathologie ou une maladie. Quand vous avez du mal à dire ce qui vous fait souffrir, vous perdez le sens même de votre existence. Votre regard sur votre vie est fermé, vous ne voyez plus que vos problématiques et vos joies sonnent faux et sont teintées de peines. Votre envie de bonheur semble utopique, et vous vous enfermez dans le côté sombre de la vie à travers des influences qui viennent vous attirer inexorablement comme un mauvais aimant de ce qui est négatif et enfoui en vous.

Lorsque vous subissez votre vie, nous n’êtes plus l’acteur principal, le co-créateur de votre destinée. Vous décidez de suivre les autres sans réfléchir comme une solution facile pour vous échapper de vous-même, pour ne pas avoir à vous remettre en question ou à changer votre perception de votre vie. Cela ne dure qu’un temps, et vous retombez très vite dans votre déprime, tout vous semble difficile ou sans issue! Vous vous répétez que tout le monde souffre et que tout finit mal en général et par conséquent, il n’y a rien à faire juste à supporter. Sombrer dans une telle fatalité de manière passive et résignée vous enterre dans vos tourments.

Se réveiller de ce chaos intérieur, c’est retrouver votre vrai Moi, celui qui ne baisse jamais les bras, celui qui sait renaître de chaque problématique, toujours plus fort et plus motivé, pour rester vivant à chaque seconde, intensément et activement.

Comment arriver à ce résultat d’être pleinement en vie et pleinement soi grâce à l’auto-accompagnement de vos difficultés par l’écriture réparatrice?

Ce passage à l’action peut vous aider à sortir de l’inertie que crée l’immobilisme dans lequel vous vous réfugiez quand vous allez mal, comme si tous vos sens étaient endormis et que votre vision de la vie était réduite.

Mettre des mots sur vos maux, c’est devenir « le guérisseur » de votre âme!

Je vous rappelle qu’il ne s’agit ici que d’évoquer des problématiques récurrentes de la vie, en ce qui concerne les situations graves, les maladies ou les traumatismes profonds, je vous conseille de consulter impérativement un professionnel de la santé pour un suivi médical plus approprié!

Pour commencer cet atelier d’initiation à l’écriture de soi, installez-vous confortablement pour vous recentrer sur vous-même . Choisissez le lieu ou l’espace où vous vous vous sentez bien : au bord de l’eau, sur la plage, dans la forêt, dans un café tranquille, sur un banc, dans la rue, dans un train, …

Vous pouvez choisir d’écrire, sur une feuille, dans un petit carnet, dans un joli cahier, sur votre ordinateur, sur votre tablette ou sur votre smartphone…., Ce n’est pas le plus important, ce temps d’écriture n’est pas un exercice scolaire, c’est une réappropriation des mots qui vont se mettre au service de l’expression de votre être profond. Vous allez rédiger des phrases pour explorer ce que vous pensez ou ce que vous ressentez au sujet d’une situation donnée sans vous fixer de barrières inutiles. Nul besoin de respecter une qualité linguistique ou syntaxique : la priorité de cet instant béni porte sur l’expression de soi!

Prenez avant toute chose, le temps de vous déposer complètement en vous relâchant dans la globalité de tout votre corps, pour accueillir ce moment précieux d’écriture de soi, en commençant par un ancrage grâce à une respiration ample et fluide. Pour cela, vous allez inspirer la joie de prendre du temps pour vous et expirez pour rejeter tout ce qui vous agite. Faites cela trois fois: inspirez 1,2,3,4,5 et expirez 1,2,3,4,5,6. Puis, remerciez-vous pour cette parenthèse magique que vous allez vous accorder pour redevenir ainsi le centre de vos préoccupations!

Je vous invite à commencer par poser sur la page, quelques mots pour vous définir en énumérant vos qualités morales, c’est-à-dire, ce qui est le plus important pour vous. Vous pouvez puiser dans la liste ci-contre au moins dix valeurs qui prédominent dans votre vie comme des repères forts : L’amour, la tolérance, le courage, le respect, l’honneur, la justice, la liberté, la bienveillance, la confiance, la dignité, la douceur, la fidélité, la discipline, l’engagement, la politesse, la sincérité, l’écoute, le sens des responsabilités, l’autonomie, la patience, la persévérance,le sens de l’effort, l’humilité, l’humour, l’ambition, l’enthousiasme, la curiosité, la gratitude, la loyauté, l’audace, la simplicité, la compassion, la bonté, la gentillesse, la générosité, la paix, la solidarité….

« Ce qui est important, pour moi …. (écrire votre prénom) , c’est …. » ( 10 valeurs)

Puis associez ces valeurs qui vous représentent comme s’il s’agissait de votre blason intérieur, à des défauts moraux que vous rejetez par dessus tout, c’est-à-dire, ce qui vous repousse dans le caractère des autres et ce qui vous fait vous sentir mal ? Hautain, méprisant, froid, menteur, pervers narcissique, manipulateur, dominateur, odieux, intransigeant, indifférent, insensible, calculateur, mesquin, médisant, plaintif, caractériel, colérique, prétentieux, orgueilleux, discriminant à l’égard des autres, fermé d’esprit, égoïste, égocentrique, intolérant, envahissant, sournois, traître, cynique, moqueur, paresseux…

« Ce que moi …( écrire votre prénom), je rejette comme défauts moraux ….( 10) »

Accueillez ce qui vous vient comme émotions , sans vous juger! Respirez pleinement!

Racontez en quelques lignes une histoire en lien avec votre enfance dans laquelle vous vous êtes senti mal et qui est resté gravé dans votre mémoire. Puis racontez en quelques lignes une histoire en lien avec votre enfance qui vous a marqué positivement et qui est resté un souvenir dont vous êtes fier.

Fermez les yeux, respirez profondément comme pour retrouver votre connexion à l’instant présent, puis soufflez plusieurs fois pour laisser le poids de ce que vous avez écrit à distance de vous-même, sur la page qui est seule à contenir maintenant vos émotions. Puis, ressentez les espaces intérieurs que vous avez l’impression d’avoir vidé, comme libéré de vos souffrances.

Observez ces écrits comme très loin de vous, comme une photographie de ce qui vous a tourmenté à l’intérieur de vous et qui maintenant s’éloigne de vous. Ayez comme intention de les effacer à présent, de les supprimer, pour libérer de la place pour inviter d’autres émotions plus agréables dans votre vie, comme s’il s’agissait de vieux objets dont on se débarrasse. Accueillez les bienfaits de ce nettoyage par les mots! Respirez profondément et souriez ….

Célébrez ensuite, la fin de cette étape d’écriture de soi, par un mouvement dynamique, une danse, une chanson, offrez-vous un bon repas, une glace à savourer, ou toute autre plaisir qui vous rend joyeux et fier de vous!

Renouvelez ce temps libérateur d’écriture de soi autant de fois que nécessaire!

Merci de votre intérêt. Croyez en vous et au pouvoir de l’écriture avec Mes Mots de Vie!

Sensiblement vôtre

Maryse de Mes Mots de Vie

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Les blessures de manipulation laissent des traces indélébiles : comment apprendre à les atténuer ?

Ne plus souffrir de la manipulation

Maryse de Mes Mots de Vie

La manipulation, personne n’y échappe, petit ou grand, c’est comme une manière d’être ou de faire pour conquérir la vie comme s’il s’agissait d’un territoire à revendiquer.

Dès le plus jeune âge, cela commence avec les crises de larmes, de frustration face au non du parent qui capitule, pour ne pas se sentir indigne.

A l’adolescence, souffle aussi le vent de la révolte, certains adolescents traversent cette période en apprenant à se raisonner mais d’autres se laissent emporter par la tempête intérieure hormonale qui bouscule leur corps et crée dans leur esprit comme une opposition constante à tout.

A l’âge adulte, on est ce que l’on a été enfant, c’est-à-dire soit un enfant qui a su ruser de ses caprices pour obtenir tout ce qu’il voulait, soit un enfant qui garde en lui l’impression d’avoir été brimé, soit un enfant qui accepte son quotidien sans broncher, mais avec énormément de frustrations de passer toujours après les autres,….

L’enfant à l’intérieur de nous est là, au fond du fond de nous-mêmes, on ne pourra jamais l’ignorer puisque hormis l’âge qui marque la différence, nous sommes et serons toujours le même être, petit, grand ou âgé.

Lorsqu’on parle de l ‘enfant intérieur, il ne faut pas se tromper, il s’agit bien de la mémoire que nous gardons de notre enfance, des souvenirs au cours des étapes de notre croissance, de notre éducation alors que nous étions sous la responsabilité entière de nos parents, au travers de ce qu’ils nous ont inculqué comme valeurs morales, comme qualités humaines, comme modèle de croyances ou de références.

Aussi, souvent, lorsqu’on regarde un adulte, si on l’observe bien dans ses attitudes, on peut entrevoir encore le petit enfant qu’un jour, il a été. Ce n’est pas le changement physique ou morphologique qui parviendra à camoufler ses gestes, ses regards et ses mines qui sont encore en lien avec cette manière enfantine de réagir !

On peut le voir quand un adulte s’énerve, on s’imagine l’enfant frustré qui n’a jamais obtenu facilement ce dont il avait besoin ou ses envies non satisfaites. Lorsqu’un adulte pleure, c’est souvent les larmes du petit enfant triste et malheureux qui ruissellent sur ses joues. Quand un adulte rigole, il a gardé ses airs de petit garçon ou de petite fille un peu chafouin, un peu espiègle.

Lorsqu’on prend conscience de l’enfant qui est là, derrière chacun de ses pas, on comprend mieux la difficulté pour l’adulte de faire face parfois à un sentiment de détresse ou de solitude. Comment peut-il penser autrement, si dans l’enfance, il a dû subir une éducation douloureuse plutôt que de grandir sereinement et en toute sécurité?

Concernant la manipulation, l’adulte qui devient manipulateur est souvent un être qui est resté enfermé dans des blessures de l’enfance, et qui a sans doute subi la tyrannie d’une éducation parentale  où il n’a pas appris à prendre sa place dans la douceur, mais seulement en s’imposant par la force. Aussi à l’âge adulte, un tel individu peine à trouver des stratégies gagnantes pour exister pleinement et pense inconsciemment que pour réussir, il faut à tout prix manipuler les autres.

Qu’est-ce que cela signifie « manipuler » à tout prix ?

C’est cette incapacité à accorder sa confiance à quelqu’un sans pouvoir lui laisser la liberté de choisir ! Manipuler, c’est s’imposer dans le territoire de l’autre, c’est envahir jusqu’à sa manière de penser et d’être. C’est ôter à l’autre son pouvoir personnel, c’est le soumettre sans trouver cela inconvenant, c’est abuser de sa naïveté, de sa candeur ou même de sa grandeur d’âme sans scrupule. C’est se mentir à soi-même sur ses véritables intentions. C’est se dissimuler derrière des sentiments d’amour pour cacher ses propres errances psychiques. C’est faire croire à une soi-disant « pseudo-solidité » à travers un rapport de force et de contrôle incessant de la vie.

Le manipulateur ne sait que manipuler, il ne faut pas lui demander ce que cela signifie,  il vous répondra toujours que ce qu’il fait, c’est toujours dans l’intérêt de l’autre, pour son bien  car il sait mieux que l’autre ce qui est bon pour lui. Le manipulateur est tellement sans écoute des besoins réels de l’autre qu’il ne sait jamais voir ni comprendre ce que celui-ci pourrait lui reprocher même quand sa vie est le reflet catastrophique de ses agissements : excès de violence, rupture, séparation, conflits, tensions perpétuelles, souffrances à répétition….

Le manipulateur est verrouillé dans une attitude de commandant de la vie, il lui donne des ordres et fulmine quand les choses ne se passent pas comme il l’exige.

Il n’entendra jamais dans son comportement extrême, résonner autour de lui comme une impression d’abuser des autres à travers ses manipulations. C’est sa marque de fabrique malheureusement, ses repères pour exister et le mal qu’il commet en agissant ainsi ne semble jamais l’impacter. Il semble totalement hermétique à la détresse de ceux qu’il accable, par sa domination excessive et sa pression sur leur esprit.« Je t’aime donc je te commande et tu dois l’accepter sinon cela signifie que tu ne m’aimes pas » !

Les blessures de la manipulation sont difficiles à réparer !

Celui qui a subi sans arrêt la manipulation toxique par exemple, de ses parents depuis son enfance, a du mal à exister, sans avoir sans cesse l’impression à l’âge adulte, qu’ils sont encore là au-dessus de lui, pour lui reprocher ses échecs, en levant le fouet invisible de leur châtiment , comme s’ils semblaient lui dire: «  Tu es un mauvais enfant, c’est pour cela qu’il t’arrive des problèmes puisque tu ne nous obéis pas ! » . C’est ce qui semble résonner incessamment dans les pensées de cet adulte qui autrefois était un enfant brimé, bien malgré lui, comme un regard malveillant qui pèse continuellement sur ses actes et qui l’empêche d’être libre.

L’adulte enchaîné à cette manipulation abusive, aura alors des difficultés à s’affranchir de ce joug qui demeure malgré l’éloignement, la distance ou la séparation définitive.

L’adulte n’est qu’un enfant dans un corps d’homme ou de femme, certes, il a gagné en maturité mais ses blessures sont toujours là enfouies. Dans la fleur de l’âge, il arrive à les gérer mais  ses blessures deviennent de plus en plus vivaces au fil des ans, surtout lorsqu’il commence à vieillir. Comme si cela n’avait jamais été vraiment conscientisé ni réparé et qu’inévitablement les blessures finissaient par remonter à la surface pour lui donner un mal-être indicible.

Ces traces indélébiles  poursuivent la personne qui a été manipulée jusqu’à lui faire ressentir un profond sentiment de culpabilité qui domine, dans sa personnalité tourmentée, à cause de ce qu’elle a subi. Elle se sent comme coupable de cette manipulation dont elle n’a pas pu ou su se protéger ! Et c’est à travers la colère intérieure qui demeure et qui gronde en elle que transparaît encore ses blessures qui se ravivent, et on peut y lire la détresse de son âme !

Comment ne plus souffrir de ces blessures de manipulation que vous avez subies ou que vous subissez encore dans votre vie?

Vivre en se mentant à soi-même,  c’est ça qui n’est pas possible ! Vous ne pouvez pas feindre d’être heureux alors que règne à l’intérieur de vous le chaos ! Enrubanner vos détresses ne les aidera pas à s’éteindre ! Faire comme si que tout allait bien n’est pas sain et a des conséquences destructrices  au bout d’un moment ! Vous entraînez même d’autres personnes dans vos tourments sans chercher à vouloir guérir  ce qui ne va pas !

Il faut savoir vous regarder en face et voir où se situent encore les traces de ces blessures !

Apprendre à les réparer, signifie ne plus les taire, pour mieux comprendre et assainir les différents points de vue, ça peut vous faire du bien ! Pratiquer l’écriture thérapeutique ou toute autre méthode douce pour vous réaligner avec votre propre histoire de vie, en nettoyant ces parts de vous qui méritent toute votre attention et aussi toute votre bienveillance.

Il est en tout cas urgent de rassembler toutes vos parts blessées pour ne pas vivre à moitié comme  une part de souffrance  délaissée qui éteint votre vie avec des tonalités souvent grises jusqu’à empêcher la joie de rayonner dans votre personnalité qui est étouffée!

La meilleure façon de les atténuer jusqu’à les voir disparaître, c’est revenir à une question fondamentale : qui êtes-vous vraiment quand vous n’êtes plus dans l’obligation de plaire à vos parents  pour ce qu’ils voudraient que vous soyez depuis toujours ?

A quel moment sortez-vous de ce regard éternel de vos parents, de leur jugement à votre égard,  pour vous autoriser à être vraiment celui ou celle que vous voulez être ? Que vous ont-ils imposé qui n’était pas dans vos choix personnels ou dans vos goûts? A quel moment avez-vous eu la liberté d’être vous-même ?  Peut-être avez-vous-même pris cette liberté ?

Devenez qui vous êtes, lorsque vous enlevez tous les formatages de votre éducation reçue ! Accueillez dans vos bras, ce petit garçon ou cette petite fille qui n’a pas pu montrer ce qu’il ou elle avait comme aspiration ou envie. Et donnez vie à vos rêves !

Relookez votre âme, votre esprit aux couleurs de votre essence intérieure ! Réajustez votre manière de penser ou de regarder la vie. Ne voyez plus la vie avec les yeux de vos parents. Ne portez pas leurs souffrances ni leurs détresses, cela leur appartient ! Au contraire, ayez pour intention de réparer ce passé, pas de le porter sur vos propres épaules, comme une charge trop lourde, qui vous déprime et  qui vous accable encore et encore à travers ce que vous ne savez pas ou ce qui ne vous appartient pas !

Lorsque vous libérez votre conscience du poids de ces blessures manipulatoires s’ouvre alors un champ à explorer avec de meilleures qualités morales, vous ne luttez plus pour vivre, vous ne vous sentez plus en conflit avec la vie, vous ne vous voyez plus comme rival des autres, vous devenez plus honnête moins manipulateur vous-même !

Quand vous observez votre vie, vous êtes fier de vos actes qui ne sont jamais teintés de fausseté, de manipulation pour parvenir à vos fins. Vous ne vivez plus pour des intérêts personnels. Vous les mettez de côté  pour rester en lien avec votre mission d’âme, qui est de partager, de collaborer, d’œuvrer sans chercher à vouloir dominer les autres ou à les éclipser. C’est seulement à ce moment-là que vous vous réparez vraiment de ce que vous avez subi, pas en le reproduisant !

Croyez que la vie est bienveillante pour rester dans une qualité de présence à vous-même pour entendre ce que la vie vous murmure chaque jour, qu’elle est ouverte, et que votre esprit fermé  l’enferme dans vos exigences !

Faites-vous du bien et valorisez  l’honnêteté et la douceur comme règles de vie pour espérer réparer ces blessures  de manipulation même ancestrales qui peuvent  influencer votre manière d’être et vous empêcher de percevoir le monde comme un lieu où il y aura toujours de la place pour tout le monde, sans avoir à se marcher les uns sur les autres. Soyez grand et magnanime et faites-vous confiance !

Pour plus de sérénité et d’équilibre! Et apprenez à pratiquer l’écriture pour vous réparer et mieux gérer vos émotions.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Comment transformer votre blessure de rejet pour combler votre manque affectif

La blessure de rejet émet des ondes négatives dans votre vie.

Entre l’enfance et jusqu’à l’âge adulte, vous êtes happé  sans arrêt par ce vide intérieur que représente la blessure de rejet qui résonne sans cesse  dans vos peurs, dans vos pleurs, dans vos manques, dans votre mal-être. Toutes vos interactions difficiles se résument aux effets néfastes de cette blessure émotionnelle passée, tapie au fond de vous.

Pas à pas, vous grandissez en gardant à l’intérieur de vous comme  une entaille profonde qui devient l’écho silencieux de ce qui vous rend souvent triste, comme si vous étiez en décalage par rapport au monde extérieur. La difficulté à vous faire comprendre est récurrente, et c’est le signe fort de cette cicatrice qui  marque votre identité et vous empêche de vous déployer totalement, comme si vous étiez bloqué par  cette barrière intérieure inconsciente.

Vous vous sentez souvent seul, délaissé, rejeté comme si vous n’aviez pas la possibilité de vous faire aimer ou accepter des autres. Alors, vous expliquez cela par vos prétendues imperfections qui sont pour vous, le symbole de ce rejet. Vous faites une liste de tout ce qui ne va pas  à vos yeux, vos défauts, de votre physique à votre caractère en passant par vos goûts.

Vous concluez que votre sentiment de rejet vient de là. Au fil du temps, vous vous voyez changer, améliorer, renouveler et pourtant les conséquences négatives demeurent malgré vos efforts pour plaire. Vous restez toujours à l’écart, sur le banc de touche, à l’extérieur de la vie qui tourne autour de vous mais qui vous évite dans ses joies et dans ses moments les plus heureux. Pourquoi ? Vous n’arrivez pas trop à en comprendre les raisons, vous en souffrez et vous vous sentez comme coupable de votre inaptitude à développer des relations épanouissantes, en raison de ce rejet constant que vous ressentez!

Vous errez en vain, vous êtes souvent triste, malheureux, mal dans votre peau. Au point de vous trouver difficile à vivre, trop à fleur de peau. Alors vous vous durcissez, vous vous fermez, vous vous refusez le droit d’être léger et enthousiaste, vous devenez presque intolérant, presque insensible, presque indifférent comme verrouillé dans la peur lourde et grise de ne jamais réussir à exister pour ce que vous êtes.

Malgré les combats, les compromis, les tentatives de solution vers une destinée plus lumineuse, vous vous heurtez en chemin, et au fil de l’âge, aux mêmes angles morts non résolus. Vous êtes comme prisonnier de ce sentiment d’être incompris. Et c’est ce filtre déformant qui vous renvoie à chaque fois comme une illusion de la réalité.

Les traces de la blessure de rejet vous poursuivent !

La blessure de rejet teinte vos expériences d’amertume et au fil de votre vie, les traces du manque affectif sont des obstacles sur votre parcours. Au cœur de vos plus grandes réussites, vous vous sabordez en laissant s’ouvrir encore et encore cette plaie  qui jamais ne se referme pour vous lier éternellement à  l’incapacité de vous réaliser pleinement. Vous demeurez insatisfait, frustré, agité, torturé même. Vous tendez vers le perfectionnisme pour combler ce vide mais rien n’y fait, au contraire vous vous éloignez de plus en plus de vous-mêmes !

Alors, vous passez des heures à ruminer, à ressasser ou à ressentir ce mal -être intérieur qui cogne de manière assourdissante tel un martèlement incessant, avec des souvenirs toujours plus vivaces de tous ces moments marqués par l’indifférence, par la dévalorisation, par l’inattention et par les incompréhensions. Une longue liste, comme pour vous donner raison de croire impossible la guérison de  votre blessure de rejet comme si c’était une fatalité à porter toute votre vie sans jamais rien pouvoir y faire, pour espérer changer votre regard.

D’ailleurs, les autres deviennent souvent pour vous, comme un véritable enfer, comme  un écran noir où se reflètent vos peines les plus tenaces :  à chaque remarque, c’est une  vexation vécue, à chaque commentaire, c’est un rejet ressenti, à chaque regard, c’est un jugement qui vous meurtrit.

Quand vient l’âge où vous  changez physiquement, la blessure de rejet se fait encore plus forte dans ses résonances, donnant une dimension  encore plus dramatique aux expériences malheureuses d’une vie, comme une empreinte indélébile qui vous rappelle ce moule déformant dans lequel vous vous êtes  façonné depuis l’enfance, sans le savoir!

Et chaque difficulté à être devient plus lourde à vivre, à chaque changement physique, physiologique, psychologique, vous avez l’impression de subir encore plus de rejets. Vous prenez alors  conscience que tant que cette blessure de rejet dictera vos faits et gestes, tant que ce sera à travers sa résonance que vous vivrez, alors vous gaspillerez votre énergie  à vous battre inutilement sans jamais réussir à l’enfouir, sans vraiment vous débarrasser de ses effets désastreux , sans avoir conscience  que le rejet n’existe que dans  l’interprétation négative que vous donnez aux situations, ce qui déforme et grossit les détails pour vous faire souffrir davantage.

Il est temps de prendre le temps de trouver une voie de passage vers vous-même!

La seule voie de passage possible est d’apprendre à vous donner beaucoup plus d’amour, encore plus d’amour, plus d’attention, énormément de  compassion et le  pardon à chaque seconde, d’avoir cru que la vie était un cauchemar fait de rejet et de manque affectif. Le processus de réparation nécessite une introspection.

Vous vous souvenez tout d’abord comment tout cela a commencé depuis l’enfance : cette impression de ne pas être accepté dans votre famille, d’être rejeté par les autres,  dévalorisé, humilié, d’être différent, de ne pas être aimé suffisamment, d’être incompris, invisible, inintéressant, délaissé, malmené, brimé, abandonné… Votre difficulté à trouver votre place!

Puis, pour développer votre amour de soi, vous devez accepter de prendre le temps  de vous asseoir un moment pour comprendre ce qui vous empêche de vivre pleinement votre vie.

C’est en vous  posant, en fermant les yeux pour ressentir intensément cette blessure de rejet, là dans votre cœur, dans votre âme, dans votre corps, que vous allez voir tous ces nœuds : la gorge serrée, le ventre noué, le rythme cardiaque accéléré, l’esprit  tourmenté par mille pensées négatives.

Ancré dans l’instant présent, vous allez ensuite porter  votre attention sur le silence extérieur puis intérieur, pour percevoir au fond de vous immédiatement, ce mal-être récurrent,  cette tristesse qui pleure sans raison apparente, ce manque affectif qui se lamente sous le même ciel toujours gris de vos pensées. En vous alliant à l’immobilité de cet instant méditatif , vous allez pouvoir observer en surplomb, toutes les sensations corporelles qui vous étouffent de l’intérieur.

C’est dans cette connexion à l’instant présent que vous allez alors accueillir  le silence qui tel un magicien, vous enveloppe, pour bercer vos chagrins de petit enfant blessé, il devient comme un point d’appui où vous pouvez vous laissez agir dans le non-agir, vous pouvez vous laisser bouger dans vos émotions sans bouger. Vous pouvez alors vous déposer progressivement au cœur de cette blessure rejet. Vous la côtoyez enfin de près. Vous pouvez la regarder, cette faille  immense et effrayante qui aspire toute votre joie  et vous pouvez ressentir les émotions désagréables qui vous serrent le cœur, les frissons qui vous glacent le corps, le découragement qui vous freine dans tous vos projets.

Prenez alors la décision de marquer comme un temps d’arrêt intérieur comme si tout se figeait pendant quelques secondes.

Vous pouvez appréciez alors ce moment suspendu rempli de grâce, où vous assistez sans rien faire à un temps de réconciliation et de paix intérieur qui favorise la rencontre entre votre blessure de rejet et votre mouvement de vie, cette force intérieure de résilience, cette lumière. En laissant chaque goutte de votre chaleur incarnée venir combler vos vides, vos sillons creusés, vos bosses, vos aspérités, vos  duretés, tout ce qui faisait obstacle jusqu’à présent à la libre circulation de la joie dans votre corps, disparaît…

Au cœur de la blessure de rejet, lorsque vous cessez de penser, d’imaginer, de supposer ce que la vie n’est pas, votre  mental s’éteint et  le silence vous pénètre encore plus profondément.  Plus vous entrez dans cette relation intime avec le silence intérieur, plus le trou béant de vos rejets semble se remplir d’un pouvoir doux et lumineux qui se diffuse jusqu’à atténuer la blessure et la transformer.

Alors vous vous pouvez vous apaiser, et le flux d’énergie libéré vient dilater votre cœur qui peut enfin s’exprimer, sortir de sa cage, déposer ses armes . Il n’y a plus de larmes,  plus d’espace resserré, étriqué, au contraire un délicieux mouvement qui s’invite pour malléabiliser les derniers résidus de cette blessure de rejet qui résiste encore un moment, puis capitule enfin et laisse votre intériorité comme nettoyée, purifiée, libérée. Vous avez la sensation qu’un nouvel espace intérieur s’ouvre pour laisser se relâcher progressivement  ce poids de rejet  si longtemps porté tel un fardeau douloureux et pour vous ouvrir à votre transformation!

La lumière intérieure se tamise et  devient le baume réparateur final,  avec un jeu de luminosité et de nuances plus douces, bleutées, orangées, rosées,  qui  viennent se déposer sur tous les manques, sur toutes les tristesses et arrive le moment fort où  le silence, l’immobilité, la lumière et le mouvement fusionnent et scellent définitivement la réparation de cette blessure qui fond alors pour laisser place à une énergie vitale renouvelée, tissée avec des fils de soie, symboles de l’amour pur, qui peut se répandre à présent sans entrave, au cœur de votre matière vivante qui devient plus souple, plus flexible, plus adaptable.

La blessure de rejet n’a plus de miroir intérieur ni extérieur. Elle est recousue de fils rouges et dorés puis plongée dans ce bain de couleurs magiques, jusqu’à se remplir totalement de belles nuances qui  remplacent définitivement  le gris de la mélancolie perçu jusqu’à lors pour laisser exploser un feu d’artifice de joie et de douceur.

Lorsque vous apprenez à  regarder votre blessure de rejet sans la fuir, elle n’a plus de place pour empoisonner votre vie et vous comprenez enfin son sens caché. C’est ainsi que vous pouvez enlever votre masque de fuyant et chasser vos amertumes. C’est à ce moment là seulement que vous apprenez vraiment à vous aimer et à vous auto-réparer et telle l’huître, qui dans son mécanisme d’auto-défense face à un corps étranger, fabrique une belle perle , vous pouvez à votre tour laisser la blessure de rejet se combler, pour se recouvrir de la texture nacrée de l’amour de soi  décuplé qui vous mène alors à une merveilleuse et brillante métamorphose, dans votre attitude et dans votre manière d’être  !

Pour donner vie à votre vraie nature, vous devez décider de vous libérer de votre blessure de rejet, grâce à votre pouvoir créateur intérieur, qui se développe avec beaucoup de persévérance et de courage! La motivation pour aller mieux ne peut que porter ses fruits ! Personne ne peut prendre cette décision à votre place mais vous pouvez vous faire accompagner dans votre développement personnel à vous transformer et à vous épanouir grâce à votre force intérieure.

Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr

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Jusqu’à quel point laissez-vous les autres vous faire du mal ?

Les pièges relationnels !

Au fil de votre existence, vous déambulez à tâtons dans les ruelles sombres de vos difficultés relationnelles. Pas à pas, vous hésitez face à l’incapacité à pouvoir comprendre comment les autres fonctionnent. Alors vous dérivez d’un port à l’autre, vous marchez sur un fil en équilibre, pour ne pas chuter dans le gouffre de vos appréhensions, face à ces êtres parfois malveillants qui vous attendent pour tisser des toiles, qui leur servent à capturer ceux qui se laissent manipuler par leurs illusions, par leurs faux sourires et par leurs fausses attentions !

Vous prenez le cap de la vie, en vous jurant de rester éternellement fidèle à vos valeurs de sincérité et d’honnêteté,  et naïvement, vous imaginez que les autres en feront de même ! Vous ouvrez votre porte relationnelle à tous ceux qui par leur attitude semblent vous tendre les bras. Vous les accueillez en pensant que vous vous ressemblez suffisamment, pour interagir ensemble avec les mêmes valeurs et avec le respect mutuel comme base de relation à l’autre ! Aveuglé par la lumière de votre soleil intérieur, vous croyez en un monde de bienveillance et de tolérance, et vous avancez le cœur ouvert et généreux avec l’intention positive de demeurer altruiste, quoiqu’il advienne, en partageant avec les autres bien plus que de la convivialité, des moments de confidences intimes et privées !

Vous êtes alors loin de vous imaginer ce que sont les pièges des relations humaines ! Vous laissez entrevoir à l’autre jusqu’à votre âme et même un peu votre jardin secret ! Vous vous sentez, tellement en confiance et entouré,  sur la même longueur d’onde, que vous ne vous doutez pas encore qu’on joue avec vos sentiments et avec vos émotions pour vous contrôler !

La joie d’entrer en relation totalement et pleinement avec les autres, est pour vous comme la seule et unique manière de voir la vie. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas pour les autres ! Cela peut dégénérer très vite en un cauchemar indicible, et tout ce que vous  acceptez à contrecœur pour ne pas vexer l’autre, ou pour lui faire plaisir ne sert à rien au final, si vous tombez sur de fins manipulateurs qui le sourire aux lèvres n’auront qu’une seule et unique intention, vous faire souffrir !

Bas les masques !

Le carnaval se vit au quotidien. Combien de visages masqués et de cœurs fermés ! Lorsque vous tendez la main vers quelqu’un, vous ne savez pas encore que peut-être vous vous  liez à celui ou celle qui sèmera le trouble dans votre vie à jamais ! Pas un sourire, ni un regard ne peut laisser voir la duplicité et la fourberie de certains êtres malveillants, qui guettent des proies faciles pour les entraîner dans leur monde factice fait de mensonges et de ruses !

Quand vous découvrez la vraie personnalité d’un « pseudo ami », d’un collègue ou de quelqu’un de votre famille ou de votre entourage proche,  vous vous demandez parfois jusqu’à quel point vous vous êtes laissé tromper et  jusqu’à quel point on vous a laissé croire à des sornettes et à des balivernes pour vous amadouer, et pour vous faire penser qu’on vous appréciait ! Pourquoi vos yeux ont-ils refusé de voir les stratégies de l’autre, pourtant évidentes, ses manigances et ses plans machiavéliques pour vous faire du mal à votre insu ?

Et vous culpabilisez … ! C’est de votre faute, à faire confiance trop vite, vous avez  fini par tomber dans des pièges pourtant prévisibles ! Alors vous vous  promettez de ne plus jamais recommencer,  vous décidez de rester seul pour ne plus susciter de jalousie ni de trahison et pour ne plus être  maltraité !  Mais tout cela n’est pas normal en soi, surtout quand les personnes malfaisantes réussissent à vous faire porter la responsabilité de leurs propres agissements ! Ce n’est pas à vous de fuir ni de vous cacher ! Au contraire !

Jusqu’à quel point laissez-vous les autres vous faire souffrir ?

Vous prenez conscience que des signes existent dans les relations toxiques, comme ces étranges malaises qui vous prennent quand vous côtoyez ces vampires émotionnels ! Comme la difficulté à prendre votre place malgré vos efforts acharnés, alors que personne ne vous y aide ! Cette souffrance lancinante à chaque fois que vous osez vous affirmer ! Et ces nombreuses fois où vous préférez pardonner, tellement vous ne voulez pas perdre une relation, à force de trop aimer !

Aimer les autres, ce n’est pas anormal mais quand on accepte leur manque de respect par affectivité, on n’est plus dans l’empathie mais dans les conséquences et dans les effets désastreux  des relations perverses narcissiques et malsaines !

Combien de fois avez-vous le cœur déchiré par l’envie de tout dire pour obliger ceux qui agissent mal à affronter leurs mauvais comportements ? Mais à chaque fois, vous vous taisez car vous vous dites que vous souffrez sans doute d’un manque de confiance en soi qui vous fait voir le mal partout ! Et puis, qui va vouloir vous croire? Les manipulateurs savent brouiller les pistes et faire passer leur victime pour des mauvaises personnes et  l’attitude d’isolement et de renfermement sur soi-même pour se protéger ne peut que leur donner raison ! « Ce n’est pas quelqu’un de fiable ! » murmurent-ils dans votre dos à qui veut bien l’entendre, c’est ainsi qu’ils sèment la médisance autour de vous, n’ayant rien de mieux à faire ! Seuls ceux qui leur ressemblent finiront par  y croire. Ces êtres odieux  signent ainsi par leur agissement leur propre culpabilité !

Il est urgent d’ouvrir les yeux sur la vraie réalité !

Pas celle que vous fabriquez dans votre tête sur la relation que vous idéalisez, pas les efforts que vous faites de manière surhumaine pour vous faire aimer en vain ! Non, une relation se vit non pas comme un combat ou comme un territoire à conquérir mais juste dans l’élan d’un mouvement spontané de votre cœur vers celui ou vers celle avec qui vous voulez vous lier sans effort, sans attente, sans souffrance !

Vous pouvez passer une vie à vous laisser fourvoyer par des personnes malhonnêtes qui trahissent la confiance que vous leur donnez, sans vous en rendre compte. Tellement vous vous bercez d’illusions, vous ne voyez pas clair en leur jeu, comme s’ils vous aveuglaient pour vous tromper! Quand la vérité éclate au grand jour, à un moment souvent difficile de votre vie, il ne vous reste que vos yeux pour pleurer, d’avoir cru que vous étiez important pour ces personnes au point de vous oublier vous-même et de les laisser vous manquer de respect ! Vous vous sentez tellement trahi et sali par de telles manigances que vous avez du mal à vous en remettre !

Vous ne voulez plus  être victime de votre naïveté mais il est difficile, quand on a le cœur généreux de s’obliger à devenir « égoïste », comme si on devait fermer la porte à la vie elle-même définitivement. On est souvent  triste de ne pas savoir écouter cette petite voix intérieure qui nous murmure « stop » en cas de danger ! Plutôt que de baisser les bras, choisissez d’ activer votre pouvoir créateur et grâce à vos intuitions de mettre fin ainsi au règne de la malveillance et de la manipulation, en révélant toujours  au grand jour la vérité !

On ne peut jamais vraiment s’expliquer un fiasco relationnel. Tant d’énergie déployée à aimer, à pardonner, à valoriser, à estimer l’autre qui est concentré en vain sur ses propres intérêts personnels ou sur ses objectifs pour réussir à soumettre, pour contrôler pour parvenir à ses fins, sans jamais éprouver le moindre petit sentiment venant du cœur : de la manipulation à tout point de vue !

Tous ces moments perdus sont pénibles à vivre mais combien de fois fermez-vous les yeux sur ce qui paraît tellement évident ! C’est ce qu’on appelle laisser les autres dépasser  les limites du respect, qu’ils doivent à tout prix vous accorder dans toute relation !  A trop vous impliquer, vous finissez parfois par vous perdre. Vous oubliez de  protéger votre cœur en vous engageant trop vite, les yeux fermés !  Vous y allez avec votre générosité et votre envie de croire que quels que soient les défauts de l’autre, il finira par changer, pour vous accepter et pour vous aimer ! C’est là que vous vous trompez le plus ! Vous laissez l’autre pénétrer dans votre espace le plus intime jusqu’à lui laisser voler vos états d’âme et dérober  vos tourments pour s’en servir comme des points faibles  et ainsi  mieux vous dominer en vous faisant souffrir !

Plus vous devenez dépendant d’une relation, plus vous êtes incapable de  surmonter seul les difficultés de la vie ! Tout cela perdure un bon moment mais ne peut continuer indéfiniment ! La souffrance a des limites, quand vous décidez d’ouvrir vos yeux pour sortir de cet état d’isolement dans lequel on vous plonge,  vous décidez d’apprendre à mieux vous connaître pour essayer de comprendre cet étrange sentiment de malaise qui vous envahit dans cette relation jusqu’à vous rendre malade.  Soudain tout s’éclaire,  vous n’arrivez plus à supporter l’insatisfaction absurde que génère ce lien, et  arrive la goutte d’eau qui fait déborder le vase déjà trop plein de vos émotions et des nœuds intérieurs qui vous bloquent dans votre déploiement personnel! Vous comprenez alors que vous êtes traité depuis toujours comme un « chien dans un jeu de quille » ! Vous réussissez enfin à élucider la zone d’ombre et à voir l’illusion de la relation !

Qu’est ce qui vous fait mal dans cette relation ? Qu’est ce qui ne se dit pas et  empoisonne chaque interaction ? Qu’est-ce qui est caché derrière ces reproches et ces exigences qu’on a de plus en plus à votre égard ? Pourquoi vos réussites suscitent-elles de plus en plus de jalousie comme si on cherchait sans cesse à éteindre votre lumière, à diminuer votre valeur ? Qu’est-ce qu’on n’accepte pas dans votre personnalité et dans votre manière d’être ? Qu’est-ce  qui dérange  l’autre  au point de le fâcher et de vouloir sans cesse vous nuire ? Pourquoi est-ce nécessaire de se contraindre sans aucun rapport fluide ?

C’est ici que se situe la vérité dans cette incapacité à s’entendre durablement avec quelqu’un au fil du temps et quel qu’en soit le sujet! Comme si à chaque fois, vous devez vous forcer pour que l’autre ne soit pas en colère ! Qui doit à chaque fois céder, concéder ou se sacrifier dans cette relation? Si c’est vous, alors vous avez compris que cette relation est vouée à l’échec et que l’autre dissimule la vraie nature de ses sentiments, inutile d’insister, vous perdez votre temps ainsi que votre santé, tôt ou tard, tout finira par basculer !

Quand vous reprenez les rênes de votre vie, vous n’acceptez plus de laisser l’autre vous manquer de respect, en bafouant votre personnalité, pour vous obliger à jouer le rôle d’une personne  négative et agressive que vous  n’êtes pas. Seules les personnes toxiques réussissent à faire ressortir les défauts de quelqu’un ! Mieux vaut tard que jamais!

Cela nécessitera une véritable reconstruction émotionnelle, après une telle catastrophe relationnelle. Se faire  maltraiter pendant des années laisse de lourdes traces émotionnelles, comme si vous vous étiez perdu très loin de vous-même !  Vous devez mettre un terme à toute relation malsaine, c’est la seule manière de vous accorder un long moment de guérison intérieure pour réussir à faire taire la souffrance qui demeure après une relation ratée !

Ne laissez plus jamais personne vous faire du mal ! Réagissez dès les premiers signes de malaise. Quand vous vous sentez mal au contact de quelqu’un, faites confiance à votre radar relationnel, il ne se trompe jamais ! Dites-vous surtout que dans toute relation, la première règle obligatoire et non négociable, c’est l’amour et le respect de soi :  l’autre doit vous accepter  comme vous êtes, sinon ce n’est pas la peine d’insister !

Croyez en vos propres valeurs et en votre liberté d’action, ne laissez plus personne mal vous traiter, vous méritez l’amour et la bienveillance, soyez-en convaincu ! Croyez en vous et  les autres devront faire acte de sincérité et d’authenticité . Fuyez les gens superficiels et préférez les gens vrais, vous ressentirez même à distance, la chaleur de leur cœur connecté à leur âme ! Refusez les relations désincarnées !

Maryse de Mes Mots de vie

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