L’écriture de soi est un puissant sas de décompression

Un sas de décompression, c’est un espace de recueillement et de détente permettant de se recentrer sur soi pour moins se perdre dans sa vie.

Maryse de Mes Mots de Vie

Écrire est une manière de se prendre en charge pour aller mieux face aux perturbations du Monde.

Chaque jour, nous entendons autour de nous résonner l’écho du mal-être. Dans une société, où le sens de l’humain se perd, il est important de garder un rapport positif à sa propre vie, sans se laisser empêtrer dans le marasme ambiant des plaintes, des cris et des gémissements dus aux nombreuses frustrations,  de ceux qui ne prennent jamais le temps de se poser avec soi-même, pour nouer un dialogue réparateur en toute quiétude et qui préfèrent au contraire faire rejaillir sur les autres, ce qui ne va pas dans l’unique but de  se soulager sans effort.

Les paroles semblent venir plus facilement pour dire ses colères, ou ses tristesses. Elles se déversent dans un flot continu presque violent sans filet, sans retenue, ni même respect pour ceux qui n’ont peut-être pas envie de devoir écouter sans cesse les toxicités débitées à longueur de journée par les mêmes personnes, à travers  leur manière trop fermée de regarder la vie uniquement avec des exigences et du pessimisme , ce qui demande à être réajusté.

 Au final dire ce que l’on pense  abruptement, n’aide pas se réparer ou à apprivoiser ce qui nous impacte dans notre quête de tranquillité, c’est un peu comme brasser encore plus ce vent tempétueux du chaos environnant,  comme un rapport de force et de résistance  avec ce que l’on veut voir changer. Mais que fait-on pour vraiment changer les choses qui nous perturbent,  pose- t-on concrètement des actes clairs dans cette intention de voir évoluer la vie, vers quelque chose de plus doux et de plus agréable?

Avoir sans arrêt des phrases assassines ou des mots durs et blessants pour parler de la vie, ce n’est pas vraiment s’exprimer, ce n’est pas vraiment aimer la vie non plus. ! C’est comme s’opposer sans cesse à son flux naturel!

Voir toujours ce qui ne va  pas dans ce que l’on vit,  c’est comme une distorsion psychique inconsciente, c’est une manière de montrer peut-être sa détresse au travers de cette incapacité à prendre soin de soi-même,  pour ne pas se laisser déstabiliser par les virages à flanc de la falaise où nous entraîne incessamment les détours chaotiques de la vie.

 Apprendre à faire plus attention à ce que l’on laisse entrer en soi est un véritable apprentissage nécessaire. L’expression de soi à travers  ce brouillard, montre une nécessité de s’accompagner pour ne plus être aussi  perméable à la négativité  même si cela s’avère extrêmement difficile. Quand on sait qu’on n’a pas du tout envie d’écouter les turpitudes des autres qui peinent à gérer leurs émotions, on apprend aussi à y mettre des limites spontanément, pour ne pas devenir une éponge émotionnelle.

Lorsque les autres laissent circuler sans cesse des reproches ou des pseudo-vérités, en pensant détenir le pouvoir de la communication et des relations humaines pour soumettre ou pour dominer,  ils ne font qu’envahir l’espace sans tenir compte de la liberté de chacun de penser comme il  le souhaite.  

« Parlons peu mais parlons bien » c’est un proverbe qu’on a du mal de plus en plus à appliquer. Pour  avoir une bonne relation à l’autre, il est indispensable  d’admettre qu’un filtre est nécessaire dans la manière de vivre nos émotions en lien avec la vie qui nous perturbe.   Cela mérite bien qu’on prenne le temps de mieux comprendre les raisons de ce qui nous tourmente.
L’écriture un excellent sas de décompression,  pour avoir ensuite une parole plus pertinente et pondérée.

Écouter c’est observer pour mieux comprendre

Tout d’abord écouter l’autre  de manière active, c’est se mettre dans une posture de neutralité active pour avoir un discernement plus juste et savoir saisir entre les mots, les silences ou les respirations, qui montrent jusqu’à quel point le message inconscient de l’autre peut nous faire du mal lorsqu’il circule jusqu’à nous. Ainsi, on n’est plus une simple oreille passive qui prend de plein fouet  les confidences, on devient plus enclin à répondre à ce que l’on entend,  par des mots empathiques et bienveillants qui réajustent immédiatement la parole de l’autre pour le renvoyer à ce qui est à travailler en lui, pour ne pas sombrer dans sa négativité et lui faire prendre conscience au contraire de la nécessité de peser davantage le poids de ses paroles de manière plus constructive et moins incohérente.  


Être dans cette écoute active permet de  ne pas se laisser aspirer par les errances psychiques  de l’autre.

Maryse de Mes mots de vie

Lorsqu’on tend l’oreille pour écouter ce qui se dit dans les groupes, les cercles ou les rassemblements, on se rend compte que les conversations sont toutes orientées vers le négatif de la vie, vers les mauvaises nouvelles, vers ce qui nous  irrite et qu’on ne comprend pas. On parle plus souvent des sujets déprimants  que de sujets heureux! Comme une nécessité de vider son sac pour ne pas se sentir seul dans sa souffrance morale. On a attend de l’autre qu’il nous écoute pleinement et qu’il nous comprenne forcément.  Cela n’est pas si simple !

Ne pas se sentir écouté et compris durcit nos relations aux autres comme s’ils ne voulaient pas nous soutenir. Pour autant, ce n’est pas souvent le cas, l’autre peut nous écouter d’une oreille sans intérêt réel ou ne pas partager nos opinions trop arrêtées !

Il faut aussi se dire que l’autre n’a peut-être pas les outils pour nous accompagner dans nos incertitudes et nos crises existentielles !

Écrire permet de relâcher la tension interne qui nous pousse à tout voir négativement.

Écrire maintient un état d’équilibre et de sérénité.
Écrire ouvre notre conscience dans notre Présence à l’instant.
Écrire est une voie pour guérir de soi pour panser ses blessures.
Écrire, c’est ouvrir un espace pour mettre fin à ce qui entrave notre liberté d’être.

Écrire pour devenir son avenir sans laisser le découragement flétrir nos rêves.
Écrire pour donner envie à nos désirs d’être.
Écrire est comme une voie de bien-être insoupçonné.
Écrire est une « réénergétisation » naturelle de notre  élan vital
Écrire est un accompagnement de nos projets pour trouver notre motivation intérieure.

Écrire pour ne jamais laisser nos inspirations s’éteindre.
Écrire c’est oser poser autant de mots pour mettre fin à nos maux qui laissent une brume épaisse de points d’interrogation sur nos paysages intérieurs.
Écrire c’est dissiper les nuages en points de suspension qui se déposent au-dessus de nos questionnements.
Écrire c’est un élixir sacré dans lequel on puise une goutte  de notre essence infinie

Le pouvoir de l’écriture n’a aucune limite, c’est une part de nous qui s’invite pour nous dire, pour nous raconter, pour nous défier, pour nous confronter.

Maryse de Mes Mots de Vie

Écrire, c’est cette concertation avec soi qu’on fait sans peur de jugement ni de manquer d’écoute ou de compréhension.
Écrire c’est mettre un filet sur nos émotions pour ne pas perdre pied.
Écrire c’est un merveilleux tourbillon d’amour de soi qui nous dépose au sein de notre berceau intérieur, là où l’on peut à tout moment renaître plus fort !
Écrire nous fait toucher à l’infinie perfection de notre être dans ses vertus de réparation et de bienfaits inédits.

Comment s’y prendre pour écrire dans cette intention créatrice?

Se poser chaque jour dans une écriture profonde et introspective permet de faire une mise à jour de nos sensations, de nos sentiments, de nos émotions pour des prises de conscience nombreuses, suivies d’actions plus concrètes qui nous mènent vers des décisions pour notre bien-être.

Si vous comprenez au cours de la journée que vous avez du mal à interagir avec les autres à cause de votre hypersensibilité, de votre manque de compassion ou de votre manque de disponibilité,… Vous mettez des mots sur vos limites, sur vos freins et également sur des solutions qui s’offrent à vous et qui sont toujours en vous.  Vous pouvez les activer par une attention que vous allez porter davantage sur cette intention de développer des relations plus saines et sereines avec les autres, à travers une écoute plus structurée de ce que vous ne voulez plus laisser vous atteindre !

L’autre porte dans ses mots souvent ses maux, à nous de savoir faire preuve d’une écoute bienveillante sans entrer dans sa négativité. En apprenant à le renvoyer à ses propres remises en question nécessaires, on lui permet de ne pas s’égarer entre ses fausses certitudes et ses évidences incertaines !

Écrire devient alors un acte d’engagement envers soi-même pour son épanouissement personnel.

Écrire demande de savoir s’accorder suffisamment de temps pour se regarder dans le miroir de son âme.

Parfois on ne veut pas écrire car on a peur de ce que l’on pourrait découvrir de soi, ce n’est pas évident mais extrêmement réparateur car ça permet d’extraire ce que l’on ne réussit pas à faire sortir à voix haute !

On pense que parler est plus réconfortant mais c’est faux car parfois nos paroles sont limitées ou biaisées par l’idée que l’on se fait de l’écoute des autres.

L’écoute des autres ne remplacera jamais le fait de savoir s’écouter soi-même !

L’écriture est un confident de choix pour se sentir compris et écouté, on se sent comme dans un refuge neutre qui nous libère d’un poids de ce qui est trop personnel et intime pour le confier aux autres!

L’écriture enfin permet aussi de mettre à distance ce qui nous pèse sans se sentir jugé ! Cette mise à distance décuple l’effet de libération qui l’accompagne.

L’écriture est et sera pour toujours notre guide intérieur ! N’hésitez à vous lancer dans cette belle aventure  ! Bien évidemment, pour des problématiques plus graves et plus chroniques, un accompagnement médical est absolument indispensable!

Maryse de Mes Mots de vie

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Pourquoi faut-il apprendre à écrire sur soi?

L’expression de soi passe par l’écriture expressive et libératrice

L’importance d’apprendre à mettre des mots sur ses émotions.

Maryse de Mes Mots de Vie

Qu’est-ce que « l’écriture de soi » ?

 C’est écrire pour apprendre à mieux se connaître, au travers des mots connectés à son intériorité et pour se faire du bien grâce à un apaisement ressenti à la seule lecture de ce que l’on a pu laisser émerger, dans cette écriture intériorisée et non réfléchie,  pour se révéler à soi bien plus qu’aux autres. C’est un excellent moyen d’accompagnement personnel puisqu’il permet  une reconstruction émotionnelle nécessaire, pour un déploiement de sa créativité au service de ses idées et de ses projets.

Pourquoi a-t-on peur d’écrire ?

L’écriture, dans les souvenirs, s’associe indubitablement à un exercice de rédaction ou  de composition  littéraire,  avec des consignes complexes à respecter et des règles imposées, avec pour seul but la terrible sentence de la note qui viendra sanctionner parfois durement, des compétences non acquises, ce qui forcément est souvent mal vécu, et perdure même plus tard dans ce rapport à l’écriture. Par conséquent, quand on propose à quelqu’un d’écrire pour le plaisir, au début, on a du mal à être pris au sérieux, des blocages se révèlent, la peur des mots, de l’orthographe, de la syntaxe, du manque de vocabulaire, bref, avant même de commencer à écrire, se dressent une multitude de barrières cognitives et émotionnelles. Cette crainte de mal faire, résonne souvent comme une blessure de dévalorisation. Lorsqu’on demande à quelqu’un de lire ce qu’il a écrit devant un groupe par exemple, immédiatement, il retrouve ce sentiment de ne pas être à la hauteur car il se sent jugé dans ses écrits. C’est d’ailleurs à éviter même dans les ateliers d’écriture car le complexe de l’écriture peut en ruiner les bienfaits. Chacun écrit à sa façon, ce n’est jamais un concours, c’est une confession à soi-même , un moment d’intimité à respecter.

D’ailleurs, je ne valide pas forcément ces temps de lecture imposés dans les ateliers d’écriture, car si certains en ont besoin comme pour se convaincre d’avoir réussi à bien faire, d’autres aiment au contraire prendre un temps de maturation et d’intégration qu’ils se donnent, avant de se livrer. Rappelons-le, toute méthode de bien-être passe obligatoirement par le respect de chacun dans son individualité et dans sa singularité, il n’y a jamais de bon ou de mauvais élève, il n’y a pas d’échec, uniquement des réussites, le plus important réside dans l’intention de dépasser ses peurs.  L’écriture doit donc s’éloigner de cette appréhension de l’outil scolaire, pour parvenir à une réappropriation de ses lettres de noblesse, avec pour seule finalité l’expression de soi. Un mot, c’est avant tout une énergie libre et sans entrave, il permet de décrire la vie et ses émotions avec justesse et avec profondeur, on ne doit donc pas craindre d’écrire.

Il est essentiel de redonner ce pouvoir sacré à l’écriture, sans se référer à ces exigences scolaires, car l’écriture est un puissant tremplin vers l’expression de soi, c’est le seul outil de reconnaissance intérieure.

Chacun a sa manière d’écrire aussi bien dans la graphie que dans le style. Il n’est donc pas nécessaire d’enfermer l’écriture dans des cases interdites. Les mots sont libres et doivent demeurer avant tout un flux, un flow, un rythme, une cadence, une respiration, au bout du stylo ou du clavier pour donner vie à des textes animés de son mouvement intérieur.

Personnellement, j’ai toujours eu la passion des mots, depuis l’enfance, c’est ainsi d’ailleurs, que je suis devenue professeure de lettres. Parallèlement, j’ai également développé un goût marqué pour la pédagogie perceptive, méthode de Danis Bois pour aller vers l’épanouissement de soi et mieux se connaître. Il n’y a pas de hasard, mes mots ont trouvé là, une manière de s’enrichir doublement, d’une part, avec mes études littéraires, d’autre part de se nourrir grâce à la sensorialité et à l’acuité perceptive déployée, ces deux influences ont convergé dans ma vie vers ce pouvoir des mots réparateurs en lequel je crois très fortement : les mots sont viennent de l’âme, quand on apprend à écrire pour gérer ses émotions. Et on peut se mettre à écrire pour oser enfin s’affirmer.

L’énergie de l’écriture, lorsqu’elle suit un temps d’introspection, devient une balade délicieuse et audacieuse dans son jardin intérieur. Les mots émettent une vibration qui vient toucher l’être, puis le corps reçoit alors comme une fréquence sacrée, au moment de la lecture comme pour un accordage, un réajustement de soi à soi pour un équilibre retrouvé. Lorsqu’on capte cette vibration des mots, on sait que cela ne peut que nous amener à des prises de conscience nécessaires pour des passages à l’action.

Sur mon blog Mes Mots de Vie, mon expertise est d’écrire des textes avec cette résonance particulière, pour aller toucher le lecteur, au cœur de son histoire de vie, à la simple lecture, les effets se font ressentir et aussi pour lui proposer d’apprendre à appréhender ses émotions par le biais de l’écriture. La lecture de ces mots animés ne peut le laisser  indifférent. Cela l’éveille dans sa conscience et le confronte parfois à une remise en question, pour le faire changer de regard sur une situation et de rapport à la vie et de manière générale, cela lui fait du bien de voir écrit sur la page ce qu’il pense dans sa tête.

Ainsi, l’écriture devient un précieux allié et un fidèle confident pour nous apprendre à mettre des mots sur les maux. C’est comme un défi, malgré la souffrance intérieure, on parvient à descendre en soi, pour aller cueillir ce qui est donné à comprendre, pour se relever plus rapidement sans se décourager. L’écriture devient alors ce décodeur, qui lit et déchiffre ce qui n’est pas évident à accepter. C’est la main tendue vers soi pour se prendre en charge.

Le lâcher-prise dans l’écriture éveillée.


Suivre un protocole d’écriture pas à pas, pour se laisser guider, permet d’harmoniser son état d’esprit pour retrouver plus de stabilité émotionnelle, surtout quand on est de nature hypersensible. On apprend ainsi à écrire avec tout son être, dans sa globalité corporelle, avec le cœur comme unique moteur d’action. Ce dialogue en tête à tête avec soi est le moment d’une rencontre inédite où les révélations qui se donnent, permettent de retrouver rapidement la sérénité et la confiance pour se reconstruire émotionnellement. Comme on développe, d’ailleurs une photo en noir et blanc dans un bain révélateur pour stabiliser l’image, on plonge en soi pour renaître et pour se laisser apparaître sans pudeur. Être confronté à soi, dans l’exercice de l’écriture est un merveilleux challenge, pour créer sa vie à son image, pour composer la partition la plus juste sans fausse note, pour se connecter à sa mission d’âme et suivre sa destinée avec  des mots qui seraient comme des petites pierres blanches à suivre sur son chemin de vie, pour ne jamais s’égarer ou être déboussolé.

L’écriture de soi peut prendre des formes différentes, poèmes, chansons, autobiographie, mémoires, lettres…Le tout, c’est de se mettre au service de sa créativité pour libérer les mots. L’écriture de soi permet d’être compris quand on a du mal à exister pour trouver sa place et il y a de la place pour tout le monde dans l’écriture de soi.

Alors, n’hésitez pas à vous lancer avec Mes Mots de vie

Maryse de Mes Mots de Vie

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N’oubliez pas de vous dire « Je t’aime » !

Il vous semble plus facile, n’est-ce pas de dire « Je t’aime », à tous ceux que vous aimez, pour les remercier d’être présents dans votre vie surtout dans les moments de convivialité où vous vous tournez plus facilement vers les autres dans un élan de partage? Pourtant, vous dire « Je t’aime » vous paraît étrange comme si vous ne méritiez pas votre attention ou alors que  pour vous,  s’aimer, c’est tellement évident qu’il n’est pas nécessaire de s’y arrêter!

Et si vous essayiez là tout de suite en lisant ces mots. Dans votre cœur, regardez-vous de l’intérieur puis de l’extérieur et dites : « Je t’aime votre prénom ou le nom affectueux que vous avez envie de vous donner » et ce, peu importe votre état d’âme du moment.

Se dire « Je t’aime », quand on est triste, contrarié, anxieux, seul, en colère…C’est la plus belle preuve d’amour !

Se dire « Je t’aime » quand on est heureux, enthousiaste, rempli d’espoir et de joie, c’est se célébrer autrement !

Si vous trouvez cela « ridicule », « enfantin », « inutile » ! Alors, faites-le quand même et peut-être même encore plus sans porter de jugement. Vous en avez sans doute besoin de manière inconsciente.  Dites-vous « Je t’aime »  à haute voix ou en pensée comment s’il s’agissait d’un temps de remerciement à vous-même, un espace de gratitude pour vous accueillir comme vous êtes.

Pour tous les moments passés à galérer, à rigoler, à vous énerver, à vous émerveiller.

Pour toutes ces fois, où vous vous sentez désespéré, triste, esseulé, incompris.

Pour tous ces matins difficiles où votre moral dit non alors que votre force intérieure vous tire vers le haut pour vous faire dire oui à la vie.

Pour tous ces petits pas pour aller à la rencontre de vous-même quand votre cœur attristé fuit les autres et les relations compliquées.

Pour ces soupirs de découragement qui ne vous empêchent jamais de vous relever, en gardant le sourire aux lèvres.

Pour ces moments de peine où vous allez chercher la solution à l’intérieur de vous sans avoir peur de vous remettre en question.

La gratitude se vit chaque jour, à chaque seconde. On est reconnaissant de tout ce qui nous arrive positivement mais on apprend aussi à remercier chaque embûche sur notre route, qui  libère notre potentiel de conquérant.

Se dire « Je t’aime » permet de ne pas se laisser tournoyer dans l’agitation autour de nous qui vient parfois impacter notre humeur et nous déstabiliser.

Se dire « Je t’aime », c’est renouveler son regard sur sa vie en valorisant tout ce que l’on fait  sans jamais baisser les bras.

Se dire « Je t’aime » aussi pour ses erreurs, pour ses colères, pour ses errances et pour ses souffrances.

S’aimer est inconditionnel, même quand on se trompe, même quand on s’égare, même dans les moments les plus difficiles, c’est là où l’on doit s’aimer encore plus fort !

S’aimer pour ne jamais s’oublier dans ses choix, dans ses besoins, dans ses décisions  !

L’amour de soi n’est pas une idée floue et imprécise. L’amour de soi s’écrit avec des mots pour apaiser ses maux quand la volonté faiblit et qu’on se laisse repartir vers des défauts, des hésitations, ou des doutes voire des dévalorisations.

L’amour de soi se cultive, matin, midi et soir, et à chaque instant, quand l’on peut revenir vers soi pour se recentrer sur ses objectifs  et pour prendre de ses nouvelles.

L’amour de soi nourrit chaque limite que l’on met dans sa vie pour ne pas subir les autres mais pour leur donner leur juste place, ni plus, ni moins, avec toujours un esprit positif et ouvert.

Lorsqu’on apprend à se remercier pour le courage que l’on déploie, pour gérer ses émotions, pour faire respecter sa personnalité, on sait qu’il n’y a pas de dissociation entre l’être que l’on est et l’être de relation qui va vers les autres. On vit à partir de cette globalité et c’est ce qui fait notre équilibre.

Aimez  donc chaque petite faille de votre être, même vos difficultés à trouver votre place, votre peur de ne pas être à la hauteur, ce petit regard moqueur ou condescendant que vous avez parfois sur vous-même ! Ce petit rictus de grimace qui montre votre colère ou votre agacement quand on vous parle « mal ».

Se dire « Je t’aime », c’est se redonner confiance quand le regard s’assombrit sur la vie. Quand on se sent à bout de souffle comme épuisé de devoir toujours faire face.

L’amour de soi, c’est un merveilleux écrin satiné qui fait briller la valeur que l’on se donne à nos propres yeux parce qu’on est bien là où on est et qu’on sait qu’on fait toujours de notre mieux.

Peu importe les périodes, les jours, le calendrier, nous ne devons jamais cesser de nous aimer.

Alors, n’oubliez pas de vous dire « Je t’aime ». Les « Je t’aime «  que l’on peut dire aux autres, n’a pas d’âme ni de puissance quand ces mots ne sont pas reliés au cœur même de votre être.

« C’est parce que je m’aime que je peux aimer au vrai sens du terme, c’est-à-dire donner ma compréhension, ma bienveillance, mon affection, mon respect. »

Alors, n’est-ce pas le plus beau des cadeaux à s’offrir? Tout le reste en dépend, soyez-en conscient ! N’oubliez pas de rester connecté intérieurement à votre belle Présence, vous le méritez plus que tout!

Maryse de Mes Mots de vie

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Apprendre à accueillir sa peur d’aimer !

Le mot « amour » et ses connotations émotionnelles !

Qu’on en parle ou pas, un mot revient dans tout ce que nous faisons, c’est bien le mot « amour » avec tous ces dérivés passionnels. « Manquer d’amour, avoir besoin d’amour, filer le parfait amour, l’amour de soi, un amour impossible, un amour à sens unique, la saison des amours, avoir peur de l’amour,  … »

Comment faire pour s’extraire de la résonance intérieure de ce mot qui nous effraie ?

Tout ce que nous entreprenons finit irrémédiablement par mener à l’idée que l’on s’en fait !  Notre vie toute entière respire à travers le sens et la place qu’on lui donne ! Est-ce un simple sentiment d’affection ressenti  pour quelqu’un, pour les autres, pour soi-même ou un besoin intense d’être en relation pour exister pleinement ?  Est-ce un cocon de tendresse où l’on souhaite  s’immerger à jamais ou une tempête  dévastatrice qui nous fait fuir dans le sens opposé ?

Certaines vont jurer qu’ils peuvent s’en passer, qu’ils n’en ont pas besoin, d’autres après avoir souffert un enfer, ne veulent même plus essayer, d’autres encore persévèrent et espèrent réussir à l’amadouer, à le maîtriser, à le posséder …On en parle comme d’un animal à la fois attirant et redoutable ! Il nous rend  peureux mais également irrésistiblement curieux!

Mille pensées l’accompagnent :

  • Combien de temps cela va-t-il durer ?
  • Quelqu’un va-t-il m’aimer ?
  • L’amour fait souffrir, à quoi bon !  
  • Il vaut mieux être seul que d’avoir le cœur brisé !

Pour résumer, l’amour s’affiche en grand comme un sentiment fort et  incontournable dans notre vie mais ce qui prédomine, ce sont avant tout les conséquences inévitables que l’on redoute : perdre sa liberté, être blessé, devenir dépendant, souffrir , être trahi, vivre l’infidélité, le mensonge, la manipulation…Ainsi tout en occupant la première place dans le hit-parade des émotions, l’amour est considéré comme un ennemi cruel et sournois qui va inévitablement tôt ou tard nous ronger l’âme et nous nuire, si on y succombe !

Pourtant quand on ferme les yeux, c’est à l’amour qu’on rêve . Au grand Amour ! A l’amour inconditionnel des autres ! A l’amour protecteur de soi ! On veut aimer et être aimé, c’est un leitmotiv comme une obsession inconsciente qui dicte tous nos faits et gestes, qui nous fait vivre avec le cœur ouvert ou fermé !

L’amour erre dans notre âme et  tourbillonne dans nos pensées intimes, il nous fait trembler.  Il nous attire comme on respire, il nous consume comme on frissonne. Il laisse notre cœur s’emballer, notre esprit divaguer et notre corps se brûler !

L’amour a des yeux envoûtants derrière son regard brûlant. Il a des lèvres exquises avec ses baisers fébriles. Il a des mains de velours qui nous parcourent jusqu’à en perdre la raison. Il chatouille nos envies sans répit, il nous entraîne dans la déraison pour nous basculer dans la passion !

Comment changer de rapport à la peur d’aimer ?

L’amour se définit avant tout par sa charge émotionnelle, son emprise « addictionnelle » et son rapport à la fois fusionnel et confusionnel qui ne  laisse personne indemne. C’est un peu comme si aimer signifiait se perdre quelque part pour  ne plus jamais se retrouver en entier!

Les expériences passées laissent un goût souvent amer qui freine tout élan ou qui  met d’emblée en résistance ! Ceux qui ne se sont jamais lancés, sont tétanisés par la souffrance qui semble l’accompagner! Ils ont peur de ne jamais s’en remettre comme s’il s’agissait d’une terrible et effrayante maladie !

A force d’entendre les autres en parler négativement, c’est comme si on attestait qu’il valait mieux ne pas éprouver de sentiment amoureux pour rester sain de corps et d’esprit pour continuer à contrôler sa vie.

D’ailleurs, par la même occasion, on se bloque aussi à la possibilité de s’ouvrir à l’amour de soi, comme si on ne le méritait pas suffisamment et que de toute façon, cela ne servait à rien ! Vivre à distance de soi et des autres semble être la meilleure voie pour moins souffrir, en tout cas c’est ce que certains se forcent à penser ! « Mieux vaut être seul que mal accompagné » !

Mais, au final, est-ce vrai ? Est-ce que se condamner à garder le cœur fermé n’est pas antinomique de la valeur profonde du sens de la vie ! Est-ce que bannir l’amour de nos pensées est vraiment possible quoiqu’on en dise ? Est-ce que ceux qui jurent ne pas avoir besoin d’éprouver des sentiments amoureux pour être bien dans leur peau, ne se mentent pas à eux-mêmes pour ne pas craindre de se tromper ! Est-ce que toutes les histoires d’amour finissent vraiment mal en général? Et puis, quand bien même n’est-ce pas donner du sens à sa vie que d’aimer, d’aimer et encore aimer ! Pourquoi s’en priver alors que cela tourne en boucle dans nos pensées comme associé à un manque, à une privation, à une malchance !

Et c’est pour ça qu’on souffre, qu’on souffre encore et encore, et c’est pour ça qu’on pleure qu’on pleure toutes les larmes de notre corps, à côtoyer le gouffre de si près, à souffler le doute sur ce que l’on redoute si fort, qu’on finit par se brûler intérieurement de ne pas aimer, de ne pas s’aimer parce qu’on craint d’avoir tort !

Et si on dédramatisait un peu tout ça ! Si on sortait de toutes ces envolées contestataires autour du sentiment d’aimer pour revenir à une idée plus légère de l’amour ! Si on le « désincarcérait » de cette prison des émotions mal gérées, des ordres et des croyances qui l’engluent dans son aspect le plus hideux ! Et si on arrêtait d’y mettre des enjeux démesurés comme un ordre qu’on donne à  l’autre à qui on confie la mission de nous aimer, pour devenir responsable de notre bonheur ?

Et si aimer n’était plus ni une obligation ni une interdiction mais juste un mouvement libre vers le plus beau et le plus grand de soi ? Vers cette énergie  qui nous invite dans son élan. Vers cette nécessité intérieure qui fait battre notre cœur ? Vers cet appel qui vibre au plus profond de nous pour nous faire aimer la vie tout simplement !

Quelle importance donne-t-on au final à cette intention d’aimer et d’être aimé! Quel poids veut-on lui faire porter ? Avec quelle attitude intérieure accompagne-t-on cette démarche vers l’autre, vers soi, vers la vie ?

Si on avance ainsi verrouillé dans la cage de nos émotions, dans la forteresse de nos peurs, comment vouloir vivre l’amour sereinement ? Comment  vouloir vivre tout simplement?

Il faut choisir de se guérir de cette peur d’aimer en arrêtant de comparer ce que l’on veut vivre à un imaginaire, à un idéal imposé  par la Société !

Quelle dimension choisissez-vous de donner à cette force d’aimer, à cet art de co-créer avec l’autre un morceau ou tout un chemin ensemble ! Il n’y a pas de petite ou de grande histoire d’amour ! Il y  a juste un fil d’or qui s’étire entre deux cœurs pour s’emmêler et les lier le temps d’un partage d’émotions, de sentiments, de vibrations pour former une romance ou  une destinée !

C’est dans l’intensité de ce verbe créateur « aimer » que l’on peut mieux comprendre notre passage sur Terre le temps d’une incarnation ! De blessures en fêlures, de peines en détresse, de maux en mots, tout mène à la guérison, à la réparation, à la réconciliation avec soi-même jusqu’à retrouver la paix intérieure. Celle qui jamais ne s’ébranle, si on sait la retrouver là au fond dans notre intériorité intacte qui devient  comme notre refuge pour filtrer ce qui nous effraie, pour apprendre à nous renouveler et à nous réajuster à chaque seconde.

On ne peut jamais se couper de cette vague intérieure qui nous anime l’âme, même quand le cœur est abîmé, il reste cette force puissante et agissante en nous, pour nous pousser à nous relever et à repartir de plus belle, pour  conquérir la vie et les multiples projets qu’elle a pour nous !

Aimer, c’est ne jamais oublier qu’on est tous fait de cette énergie, celle du cœur , c’est le moteur de notre être, notre motivation intérieure !

Bien sûr, il faut attendre que le temps panse les plaies les plus difficiles à cicatriser. Bien sûr, il faut accepter  de se dire co-responsable du fait de souffrir ! Bien sûr, il ne faut pas y renoncer comme s’il s’agissait d’un sacrifice innommable !

Mais guérir de la peur d’aimer, c’est le plus beau cadeau à s’offrir,  pour reprendre goût à la vie, pour rééquilibrer ce qui vous fait souffrir, pour s’offrir un nouveau départ, avec une nouvelle flamme à entretenir, à raviver, à maintenir, un peu comme si c’était ce qui vous maintenait en vie !

Alors choisissez de vivre pour guérir cette peur d’aimer en suivant votre mouvement intérieur, votre force d’aimer, rien d’autre, en vous laissant guider par un vent plus léger, une envie  de vous amuser, de vous lancer le défi de ne pas abandonner, de ne pas vous décourager ! Plus vous enlèverez à l’amour ce poids trop lourd qui l’accable, plus vous vous laisserez porter par ses ailes de légèreté et de gaieté qui allègeront votre rapport à  l’amour en lui donnant plus de fluidité !

Maryse de Mes Mots de Vie

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