Verre et or

La femme au cou de verre a un cœur d’or
Elle écoute les bruits de la nuit quand elle dort
L’oreille aux aguets, jamais elle ne fait de pause
Elle monte la garde, jamais elle ne se repose
Elle brise les ailes de ses rêves en dentelle
Elle ne veut pas être Elle
Mais juste une petite chandelle
Qui éclaire le coin des ses prunelles
Pour rester discrète et secrète, pour ne pas gêner
Pour rester tapie dans l’ombre, pour mieux respirer

La femme au cou de verre danse sa mélancolie
Dans son corps endormi qui s’ignore
Elle esquisse quelques pas alanguis
Elle essaie encore et encore
Elle ne se lasse jamais
Un jour ou l’autre elle sera, l’héroïne de son ballet
Elle sourit à l’aurore, elle admire son décor infini
Elle préfère conquérir la vie pour vaincre l’ennui
Quand elle regarde les autres, elle allume leurs envies
Elle veut mettre un baume, sur leurs lèvres meurtries

La femme au cou de verre espère, encore et encore
Elle adore trouver dans son corps, la clé de tous les trésors
Elle apprend à broder des perles et des joyaux sur tous ses maux
Elle explore chaque espace, elle visite des horizons nouveaux
Elle sait rêver, c’est ce qu’elle fait de mieux
C’est ce qui lui donne son petit air mystérieux
Elle ouvre une fenêtre, elle franchit une nouvelle porte
Un invitation qui la transporte
Là où elle a besoin de changer d’air
Là où elle prend d’autres repères

La femme au cou de verre embrasse sa fragilité
Elle ressent sa force au-delà de sa sensibilité
Elle apprend à s’aimer encore et encore
Elle apprend à s’apprivoiser, à devenir son coffre-fort
Elle baisse les armes, elle cesse ses larmes
Elle veut juste exister, plus rien ne la désarme
Elle prend sa plume pour écrire sa vérité
Elle oublie l’enclume pour ne plus résister
Elle trace des lettres d’or pour un monde plus en accord
L’encrier posé sur le rebord de cet espoir, elle s’endort…

La femme au cou de verre se réveille sans ses blessures
Elle a donné tellement d’amour à toutes ses fêlures
Que son cou est devenu aussi solide que son corps
Elle pose à présent sa tête sur son cœur, ils s’adorent…


Si vous la rencontrez, souriez car elle a de l’amour à partager
Si vous le souhaitez, elle vous confiera son secret…

Maryse de Mes Mots de vie




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Tour du monde

Un cappuccino à la main
Je contemple l’horizon
Il n’est pas question de demain
Juste habiter ma maison
L’arôme du café grillé
Éveille mes élans
Je me jette en avant pour rêver
En plus grand

Ce n’est pas juste un moment
C’est un rendez-vous galant
Égayé par l’infini
Rien n’est plus joli
Que cet espace de vie
Où je me perds et je ris
J’ai juste envie
De m’aimer aussi

Quelques petites secondes et je deviens féconde
Je respire, je m’inspire, je vagabonde
Je me déploie sur la toile
Je brille plus qu’une étoile
Et je découvre le Monde
Joli tour du monde


Les secondes glissent , s’immiscent et m’invitent
Au creux de mes yeux
Aveux délicieux
La Terre et le ciel s’unissent
Enfantent ma vie
Je me réjouis d’être ici


Un cappuccino à la main
Je contemple le spectacle divin
De mon paysage intérieur
Où jouent des enfants rieurs
Tic tac tic tac tic tac, le temps s’enfuit
Pourtant, il paraît infini
Tant je me sens immense
Quand j’épouse le silence

« Danse, danse, danse » : me murmure mon cœur
Laisse-moi t’apprendre bien plus que tes pleurs
A sourire et à rire
Si tu m’enlaces, si tu m’embrasses
Pour aimer la vie
Pour t’aimer aussi
Danse autour du Monde…
Autour du Monde
Monde, monde, monde
Joli Tour du monde

Il n’y a pas de plus beau voyage que le voyage intérieur
Je t’invite à l’explorer avec moi…

Maryse de Mes mots de vie





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La créativité de soi

Sur mon chemin intérieur, je vais à la rencontre de ma vie
Je cueille les fleurs qui poussent quand je m’éveille et je souris
Je me baigne dans l’eau sacrée de ma source enfouie
Je me réchauffe aux doux rayons de mon soleil qui brille
J’écoute le chant de mon âme guérie
Qui dans le silence s’expanse et danse
Et délaisse le poids de mes pensées qui s’enfuient
Mon corps s’offre à l’instant qui le nourrit
Il s’anime et se pose dans le berceau de ma Présence
Et je goûte à l’ivresse de me ressentir vivant
Dans un espace où j’oublie le temps
Je m’abandonne totalement à ce sentiment
D’être et de devenir ce sublime diamant
Qu’est mon cœur quand il s’adoucit tendrement
Quand il accueille la chaleur et l’Amour du vivant
Et le mouvement qui m’anime et m’apprend
Je crée ma vie, je me crée autrement
Je repeins mes contours joyeusement
Je deviens le pinceau du tableau de l’artiste que je suis
Quand je laisse s’exprimer mes émotions
Quand je laisse apparaître mes passions

Si on s’écoute on apprend à créer sa vie autrement
Il faut suivre le chemin pour aller à votre rencontre
En faisant confiance à votre talent de créateur

Fermez les yeux et apprenez à méditer...
Maryse de Mes Mots de vie





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Quelle est la valeur que vous vous donnez?

Bien souvent, au gré de la vie, on cherche toujours à l’extérieur ce qui pourrait nous convenir le plus, à travers une terrible course effrénée contre la vie qui nous mène à bout de souffle et au bout de nos éternelles insatisfactions.
Puis, on s’arrête épuisés et agacés, on se remet en question, on doute de notre capacité à combler le vide immense de nos idéaux. On se reproche nos faiblesses, nos doutes, nos peurs et nos limitations. Et on regarde autour de nous pour voir comment font les autres. Alors, on s’imagine derrière notre filtre mental, qu’ils ont tous trouvé la recette magique et qu’ils sont tous très heureux à part nous.
On reprend donc notre inlassable quête malgré notre lassitude et on cherche encore et encore le bonheur, à travers des montagnes de projets, dans des déserts de questionnements, dans des océans d’incertitudes et on en ressort une fois encore désabusés, déçus de ces errances inassouvies, de cette volonté déguisée de vouloir contrôler la vie, de lui imposer nos choix, d’exiger des résultats à tout prix et de vouloir combler par des compensations multiples ces attentes vaines.
Et ça continue encore et encore, et un beau jour, enfin le voile de brume se lève, le brouillard s’estompe et apparaît dans la clarté de notre esprit, la leçon qui émerge : rien ne sert de courir après la vie, il faut juste la laisser s’exprimer dans la valeur qu’on se donne et qu’on lui donne pour créer notre sentiment d’exister.
Le bonheur n’est plus alors un concept ni une chanson, on prend conscience qu’il est juste là derrière notre petit cœur qui bat de joie quand on s’éveille à la vie, quand on sourit à ce qui est présent, à ce qui nous appartient vraiment : notre droit de nous aimer. Cette place indispensable qu’on doit s’accorder à soi-même pour accueillir la vie dans la gratitude et la confiance.
On découvre alors que le bonheur c’est la valeur qu’on donne à notre être, à notre personnalité en accord avec notre constitution physique, avec notre caractère, dans notre pleine authenticité. Il ne s’agit pas de se forcer à changer totalement mais de se transformer au contact du Sensible pour apprendre à accepter qui l’on est, tel qu’on est et surtout à être en accord avec nous-mêmes.
Quand on arrête de lutter pour ressembler aux autres, à ceux qui nous forcent par leur comportement à jouer un rôle, à devenir quelqu’un d’autre, on apprécie vraiment qui l’on est, on n’a plus d’efforts à faire, tout devient fluide, tout est en harmonie. On n’est plus en résistance avec la vie. On se laisse porter par son mouvement et on s’aime de plus en plus.
La course s’arrête et on prend le temps de se redécouvrir dans la simplicité, dans la nudité de notre âme. Et on s’élève enfin à notre hauteur qu’on n’avait jamais estimée.
On comprend que plus on se donne de la valeur, plus la vie est douce et belle et plus on l’aime, plus elle nous aime dans une belle réciprocité.

Quelle est donc la valeur que vous vous donnez à vous-même?
Il est temps de revenir à soi, c’est la meilleure façon de se connaître vraiment et de s’apprécier en toute sérénité.
Maryse de Mes Mots de vie



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