Atelier d’écriture Mes Mots de Vie : Écrire pour dire ses émotions

Bonjour, je vous propose dans cet article de vous initier à l’écriture expressive et libératrice pour apprendre à réparer ce qui intérieurement vous fait souffrir à travers vos blessures d’âme souvent inconscientes mais qui résonnent pourtant dans vos interactions au quotidien, car inutile d’essayer de le cacher, vous êtes votre histoire de vie ! C’est ce qui transparaît inévitablement dans vos comportements, dans vos gestes et même dans vos actes !

Il est important de vous réconcilier avec l’écriture qui est une mise en mots nécessaire et un excellent moyen d’apprendre à gérer vos émotions : « ce qui ne se dit pas s’imprime » et quand on ne peut pas l’exprimer verbalement, passer par l’écriture permet de mettre à distance ce qui vient vous confronter et vous démoraliser.

Vivre avec un état d’esprit pessimiste, est le signe même d’un rééquilibrage indispensable. En effet, ce qui vous impacte révèle ce qui est à traiter, à réparer avant que cela ne devienne une pathologie ou une maladie. Quand vous avez du mal à dire ce qui vous fait souffrir, vous perdez le sens même de votre existence. Votre regard sur votre vie est fermé, vous ne voyez plus que vos problématiques et vos joies sonnent faux et sont teintées de peines. Votre envie de bonheur semble utopique, et vous vous enfermez dans le côté sombre de la vie à travers des influences qui viennent vous attirer inexorablement comme un mauvais aimant de ce qui est négatif et enfoui en vous.

Lorsque vous subissez votre vie, nous n’êtes plus l’acteur principal, le co-créateur de votre destinée. Vous décidez de suivre les autres sans réfléchir comme une solution facile pour vous échapper de vous-même, pour ne pas avoir à vous remettre en question ou à changer votre perception de votre vie. Cela ne dure qu’un temps, et vous retombez très vite dans votre déprime, tout vous semble difficile ou sans issue! Vous vous répétez que tout le monde souffre et que tout finit mal en général et par conséquent, il n’y a rien à faire juste à supporter. Sombrer dans une telle fatalité de manière passive et résignée vous enterre dans vos tourments.

Se réveiller de ce chaos intérieur, c’est retrouver votre vrai Moi, celui qui ne baisse jamais les bras, celui qui sait renaître de chaque problématique, toujours plus fort et plus motivé, pour rester vivant à chaque seconde, intensément et activement.

Comment arriver à ce résultat d’être pleinement en vie et pleinement soi grâce à l’auto-accompagnement de vos difficultés par l’écriture réparatrice?

Ce passage à l’action peut vous aider à sortir de l’inertie que crée l’immobilisme dans lequel vous vous réfugiez quand vous allez mal, comme si tous vos sens étaient endormis et que votre vision de la vie était réduite.

Mettre des mots sur vos maux, c’est devenir « le guérisseur » de votre âme!

Je vous rappelle qu’il ne s’agit ici que d’évoquer des problématiques récurrentes de la vie, en ce qui concerne les situations graves, les maladies ou les traumatismes profonds, je vous conseille de consulter impérativement un professionnel de la santé pour un suivi médical plus approprié!

Pour commencer cet atelier d’initiation à l’écriture de soi, installez-vous confortablement pour vous recentrer sur vous-même . Choisissez le lieu ou l’espace où vous vous vous sentez bien : au bord de l’eau, sur la plage, dans la forêt, dans un café tranquille, sur un banc, dans la rue, dans un train, …

Vous pouvez choisir d’écrire, sur une feuille, dans un petit carnet, dans un joli cahier, sur votre ordinateur, sur votre tablette ou sur votre smartphone…., Ce n’est pas le plus important, ce temps d’écriture n’est pas un exercice scolaire, c’est une réappropriation des mots qui vont se mettre au service de l’expression de votre être profond. Vous allez rédiger des phrases pour explorer ce que vous pensez ou ce que vous ressentez au sujet d’une situation donnée sans vous fixer de barrières inutiles. Nul besoin de respecter une qualité linguistique ou syntaxique : la priorité de cet instant béni porte sur l’expression de soi!

Prenez avant toute chose, le temps de vous déposer complètement en vous relâchant dans la globalité de tout votre corps, pour accueillir ce moment précieux d’écriture de soi, en commençant par un ancrage grâce à une respiration ample et fluide. Pour cela, vous allez inspirer la joie de prendre du temps pour vous et expirez pour rejeter tout ce qui vous agite. Faites cela trois fois: inspirez 1,2,3,4,5 et expirez 1,2,3,4,5,6. Puis, remerciez-vous pour cette parenthèse magique que vous allez vous accorder pour redevenir ainsi le centre de vos préoccupations!

Je vous invite à commencer par poser sur la page, quelques mots pour vous définir en énumérant vos qualités morales, c’est-à-dire, ce qui est le plus important pour vous. Vous pouvez puiser dans la liste ci-contre au moins dix valeurs qui prédominent dans votre vie comme des repères forts : L’amour, la tolérance, le courage, le respect, l’honneur, la justice, la liberté, la bienveillance, la confiance, la dignité, la douceur, la fidélité, la discipline, l’engagement, la politesse, la sincérité, l’écoute, le sens des responsabilités, l’autonomie, la patience, la persévérance,le sens de l’effort, l’humilité, l’humour, l’ambition, l’enthousiasme, la curiosité, la gratitude, la loyauté, l’audace, la simplicité, la compassion, la bonté, la gentillesse, la générosité, la paix, la solidarité….

« Ce qui est important, pour moi …. (écrire votre prénom) , c’est …. » ( 10 valeurs)

Puis associez ces valeurs qui vous représentent comme s’il s’agissait de votre blason intérieur, à des défauts moraux que vous rejetez par dessus tout, c’est-à-dire, ce qui vous repousse dans le caractère des autres et ce qui vous fait vous sentir mal ? Hautain, méprisant, froid, menteur, pervers narcissique, manipulateur, dominateur, odieux, intransigeant, indifférent, insensible, calculateur, mesquin, médisant, plaintif, caractériel, colérique, prétentieux, orgueilleux, discriminant à l’égard des autres, fermé d’esprit, égoïste, égocentrique, intolérant, envahissant, sournois, traître, cynique, moqueur, paresseux…

« Ce que moi …( écrire votre prénom), je rejette comme défauts moraux ….( 10) »

Accueillez ce qui vous vient comme émotions , sans vous juger! Respirez pleinement!

Racontez en quelques lignes une histoire en lien avec votre enfance dans laquelle vous vous êtes senti mal et qui est resté gravé dans votre mémoire. Puis racontez en quelques lignes une histoire en lien avec votre enfance qui vous a marqué positivement et qui est resté un souvenir dont vous êtes fier.

Fermez les yeux, respirez profondément comme pour retrouver votre connexion à l’instant présent, puis soufflez plusieurs fois pour laisser le poids de ce que vous avez écrit à distance de vous-même, sur la page qui est seule à contenir maintenant vos émotions. Puis, ressentez les espaces intérieurs que vous avez l’impression d’avoir vidé, comme libéré de vos souffrances.

Observez ces écrits comme très loin de vous, comme une photographie de ce qui vous a tourmenté à l’intérieur de vous et qui maintenant s’éloigne de vous. Ayez comme intention de les effacer à présent, de les supprimer, pour libérer de la place pour inviter d’autres émotions plus agréables dans votre vie, comme s’il s’agissait de vieux objets dont on se débarrasse. Accueillez les bienfaits de ce nettoyage par les mots! Respirez profondément et souriez ….

Célébrez ensuite, la fin de cette étape d’écriture de soi, par un mouvement dynamique, une danse, une chanson, offrez-vous un bon repas, une glace à savourer, ou toute autre plaisir qui vous rend joyeux et fier de vous!

Renouvelez ce temps libérateur d’écriture de soi autant de fois que nécessaire!

Merci de votre intérêt. Croyez en vous et au pouvoir de l’écriture avec Mes Mots de Vie!

Sensiblement vôtre

Maryse de Mes Mots de Vie

Rendez-vous sur Hellocoton !

Comment apaiser la blessure de dévalorisation qui vous empêche d’avoir confiance en vous ?

Comment reconnaître la blessure de dévalorisation ?

Prenez-vous les choses trop à cœur ? Êtes-vous à ce point perfectionniste comme si vous étiez responsable de chaque petit détail et que vous n’aviez pas le droit de mal faire ? Avez-vous tendance à  faire une affaire personnelle des critiques que vous entendez ? Placez-vous toujours la barre très haut à travers de nombreuses exigences inconscientes? Êtes-vous souvent très jugeant envers vous-même comme si vous aviez l’obligation d’ «assurer» pour  survivre, plutôt que vivre pleinement ? Pourquoi au fond de vous, avez-vous cette impression que quelque soit ce que vous puissiez faire, ce ne sera  jamais assez bien pour personne et certainement pas pour vous-même ? Quelle est la dernière fois où vous avez été totalement fier de vous ? A contrario, quel est le dernier reproche que vous vous êtes adressé ? Ils sont  nombreux, n’est-ce pas ! Dans votre miroir par exemple, ce matin en vous recoiffant une énième fois, sans jamais vous plaire tout à fait?

Ou alors dans ce dialogue intérieur constant où vous entendez cette petite voix qui vous répète inlassablement, que vous ne méritez  pas mieux que ce que vous avez, jusqu’à vous rendre facilement coupable de tout ce qui ne va pas! Vous avez donc dans votre manière d’agir des croyances qui vous limitent, comme un écho permanent d’une blessure qui pleure en vous et qui vous tourmente constamment en vous donnant cette impression d’être condamné à porter le poids du Monde sur vos épaules comme Atlas dans la mythologie grecque.

Ce profil correspond bien évidemment à celui de quelqu’un qui a du mal à se satisfaire de lui-même comme si des reproches ou des jugements le pourchassaient dans sa tête, dans son corps pour l’affaiblir et éteindre sa confiance en soi et le pousser à toujours se surpasser pour réussir quelque chose dans la souffrance et dans les épreuves.

Nous pouvons y lire comme  le signe d’une profonde  blessure de dévalorisation née de l’enfance et qui se cache depuis en lui  pour l’obliger à toujours être irréprochable à ses propres yeux jusqu’à le torturer dans son esprit ! « Suis-je suffisamment parfait pour exister, semble t-il se dire ? » « C’est normal de souffrir pour réussir ! » «  Je dois faire à la place des autres si je veux être accepté.» « Je dois m’en sortir seul car personne n’a le temps ni l’envie de m’aider ! »

D’où vient cette terrible  blessure qui vous a rendu si pessimiste ?

Il est nécessaire pour commencer de faire un petit retour en arrière dans votre enfance, pour vous souvenir, si cela est possible de cette situation humiliante  qui vous a traumatisé au point d’avoir laissé une trace indélébile qui vous enferme dans cet état d’âme négatif. Peut-être même avez-vous subi plusieurs événements traumatiques qui vous ont  dévalorisé au point d’avoir développé en vous comme un complexe d’infériorité par rapport aux autres : vos frères et sœurs par exemple…jusqu’à vous sous-estimer dans vos capacités réelles ?

Qu’est-ce que vous avez vécu au point de blesser si profondément l’enfant innocent et candide que vous étiez alors, et d’avoir aujourd’hui encore au fond de vous, comme une empreinte de ces moments, comme une sensation à la fois psychique et corporelle d’avoir été démoli intérieurement dans votre estime de soi jusqu’à vous faire douter de vous-même !

Qu’est-ce qui résonne en vous à chaque fois que vous avez l’impression qu’on vous juge sur votre apparence physique, sur vos compétences, sur votre niveau intellectuel, sur vos origines, sur votre histoire personnelle… ?

Soyez conscient que nous sommes nombreux à avoir ressenti un jour ce sentiment de déconsidération, la question est de savoir pourquoi cela vous touche toujours aussi intensément malgré le temps qui passe ? Est-ce qu’il vous arrive de penser  que vous n’êtes pas assez bien pour vos parents, pour vos proches, pour vos amis, pour vos voisins, pour vos collègues, ou pour tout un chacun, et ce tout au long de votre vie ? La liste serait encore longue des échos que cette blessure de dévalorisation peut laisser dans votre quotidien.

On pourrait  résumer ce que vous ressentez à une seule phrase : vous avez du mal avec les relations humaines car vous avez du mal à exister comme vous êtes vraiment et à prendre votre place sans crainte d’être jugé!

Vous avez l’impression que le regard de l’autre transperce votre âme pour y lire vos pires défauts. Vous détestez la plaisanterie car cela évoque pour vous des moqueries.  Vous avez du mal à vous intégrer au sein des groupes.Prendre la parole en public vous fait peur car vous ne vous sentez pas à la hauteur. Vous êtes souvent sur la défensive car vous vous sentez agressé. On vous dit susceptible et rancunier alors que vous ne vous sentez pas compris et respecté. Vous préférez la solitude à la foule car  elle vous effraie. Vous n’acceptez pas les invitations facilement car vous craignez de ne pas réussir à vous amuser en faisant preuve de légèreté. Vous ne pensez pas mériter des amis car vous n’avez pas envie de partager votre intimité. Vous détestez être sous les feux des projecteurs car vous craignez d’être jalousé. Vous préférez vivre caché car c’est mieux ainsi !

Mais qu’est-ce qui vous rend à ce point méfiant ? Qu’est-ce qui vous empêche aujourd’hui d’être pleinement vous-même. Qu’est-ce qui fait que vous avez du mal à trouver votre propre style, à assumer votre propre manière d’être ?

Pourquoi  avez-vous besoin sans arrêt d’en faire toujours plus pour espérer plaire aux autres mais en vain. Pourquoi agissez-vous comme un comédien dans votre propre vie comme si vous deviez jouer un rôle tout le temps, celui de l’être parfait, pour espérer être accepté ?

Voici un résumé clair  des conséquences de cette blessure de dévalorisation  en vous. C’est elle qui dicte vos choix et vous fait vous sentir mal  dans votre peau constamment.
Non, vous n’avez plus a subir cela! Non, vous n’êtes pas obligé de vous forcer pour faire ce que les autres veulent de vous! Non, vous n’avez pas à suivre ce qu’ils pensent être bon pour vous ! Non, vous n’avez pas à être soumis ! Il est temps, plus que temps, de guérir de cette blessure  en travaillant activement  à la valorisation de votre être! Vous verrez que vous finirez par y prendre du plaisir pour retrouver le goût intense de la vie!

Il est temps d’être à la hauteur de vos belles qualités inexploitées !

Commencez par définir clairement et précisément qui vous êtes véritablement. Comme une carte d’identité de votre être intérieur qui se dénude pour enfin se dévoiler dans la profondeur de son authenticité. Enlevez tous les filtres, tous les masques, tout ce qui vous cache encore à vous-même. Retrouvez votre essentialité. Listez tous vos succès, toutes vos qualités, tout ce qui vous fait vibrer quand vous parlez de vous-même, de vos aspirations, de vos envies !

Qu’est-ce qui vous ferez vous sentir infiniment libre ? Danser sous la pluie, sauter en élastique, défiler sur un catwalk, chanter devant un public, … Qu’est-ce que vous ne vous êtes jamais autorisé à faire alors que vous en rêviez ? Quel enfant auriez-vous été si vous n’aviez pas été humilié, dévalorisé, rejeté ?

Il est temps d’effacer de votre mémoire, cette personne que  vous n’avez jamais été pour devenir enfin celle que vous êtes vraiment, au cœur de vous-même, quand votre âme d’enfant sourit et que vous retrouvez votre confiance épurée, nettoyée de tous ces faux-jugements.

Enlacez votre enfant intérieur et embrassez-le, rassurez-le en regardant ce que vous avez pu tout de même accomplir, malgré cette blessure. Ressentez la fierté de cette force intérieure qui reste intacte malgré tout et renaissez à vous-même guéri et heureux et répétez encore et encore  « Je suis de plus en plus puissant » !

Aujourd’hui vous êtes un adulte et cette histoire qui vous appartient vous a appris à  évoluer, malgré tout pour surmonter la honte, la timidité, la colère, le ressentiment. Regardez la beauté de cette personne que vous êtes intérieurement quand vous rayonnez  de votre estime de soi revalorisée. Oui, c’est cette personne que vous êtes ! Aucune humiliation ne doit plus jamais vous atteindre, vous êtes à présent renouvelé pour devenir la meilleure version de vous-même, celle que vous vous autorisez à être sans vous cacher ! Il n’y a plus personne pour vous freiner ! Et c’est dans cet élan que vous devez à présent considéré votre vie, dans cette ouverture au plus grand. Ressentez ce que cela vous fait de vous regarder avec d’autres yeux, ceux de l’amour de soi qui est en votre cœur. Dites-vous à haute voix à quel point vous vous aimez ! Personne d’autre ne pourra le répéter avec cette même intensité.

Remplissez chaque recoin de votre âme de cette énergie d’amour réparatrice ! Dites à vous-même tout au long de la journée : « Je m’accepte comme je suis et je m’aime ! »  Nourrissez-vous de cet amour à chaque fois que quelqu’un essaiera de vous faire douter de vous-même. Devenez ainsi le gardien de votre temple intérieur !

Aimez-vous encore plus fort chaque jour, offrez-vous de la douceur à travers un cadeau qui vous rappellera votre valeur à chaque fois qu’on cherchera à vous déstabiliser. Récompensez vos efforts avec tout ce qui vous pourra vous faire vibrer, pour vous faire rayonner du plaisir d’être vous-même pour exister !

Maryse de Mes Mots de vie

Rendez-vous sur Hellocoton !

Manquer d’affection peut rendre dépendant des autres !

Qui n’a pas besoin d’aimer ou d’être aimé ?

Le sentiment d’amour se vit avant tout  comme un besoin vital de recevoir de l’amour pour pouvoir le donner en retour. C’est ce mouvement de partage réciproque qui crée l’équilibre psychique indispensable dans le processus d’évolution  de chaque être humain. Dès le plus jeune âge, ce besoin apparaît et doit être nourri. Tout d’abord, par les parents qui à travers leur disposition et leur disponibilité suffisantes choisissent d’accorder tout le temps, l’attention et l’affection nécessaires à la croissance de leurs enfants, et ce de manière naturelle et positive ! C’est à partir du respect fondamental de cette loi de la vie que chaque enfant pourra ensuite, se développer et grandir sereinement pour devenir un adulte capable à son tour, de donner et de recevoir de l’amour de manière inconditionnelle. Il apprendra tout au long de sa vie, à mieux se connaître pour s’aimer, aimer et être aimé !

Malheureusement, les choses sont loin d’être  aussi évidentes. Il existe beaucoup de parents à travers les générations et encore aujourd’hui, qui pensent par-dessus tout, aimer leurs enfants mais qui ignorent dans les faits, comment s’y prendre véritablement, si bien que cela finit inévitablement par causer des blessures qui auront des conséquences graves et ne parviendront jamais à s’effacer malgré le temps qui passe !

Énumérons des situations fréquentes : par exemple, lorsqu’un parent décide d’accorder plus de  temps à sa réussite professionnelle ou encore à ses contraintes du quotidien, ou à ses soucis personnels, prétextant ne pas avoir vraiment le choix ! Cela mènera de manière inéluctable à des carences affectives, nuisant à la construction individuelle du petit enfant qui ressentira au fil du temps, comme une sensation de manquer de quelque chose, comme l’impression d’un vide intérieur inexplicable.

Quand la vie se vit dans un rapport superficiel, les besoins affectifs sont ignorés comme masqués par des compensations matérielles qui prennent le pas sur cette nécessité de transmettre de l’affection à son enfant.  Considérer que donner de l’affection est un acte secondaire, c’est ne pas prendre en compte l’importance d’aider son enfant à construire le socle même de son individualité à travers un rapport à l’amour sans peur ni manque pour son bon développement.

L’enfant a  besoin de se lancer dans sa vie d’adulte  avec une « jauge » remplie à ras bord  de cet amour ressenti et reçu durant toute son enfance, comme une coupe pleine qui pourra déborder ensuite dans sa vie et vers les autres ! A travers le regard tendre de ses parents sur ses premiers pas, à travers la complicité affectueuse partagée au moment de son adolescence, grâce aux conseils transmis avec douceur et avec confiance au moment de quitter le foyer parental. Autant de beaux souvenirs qui permettront à cet enfant devenu grand, à son tour de transmettre cette affection sans limite, à sa propre famille qu’il aura la joie et l’envie de construire sans peur de mal faire, sans crainte du jugement des siens sans restriction au niveau de ses propres choix et de sa propre liberté !

Moins on sait s’aimer et aimer, moins on pourra œuvrer à développer cet amour au cœur de notre vie.

Prendre conscience de l’importance de cette étape cruciale dans l’éducation parentale, c’est permettre à chacun de se positionner en faveur du respect de l’être avant que d’insister uniquement sur le paraître et sur la performance.  Les erreurs que l’on peut commettre maladroitement dans l’éducation d’un enfant, peuvent souvent être à l’origine des difficultés relationnelles pour cet enfant, qui en grandissant aura  l’impression étrange et douloureuse, d’être incompris dans ses intentions, dans ses attentes, dans ses besoins, dans ses manques!

Mieux, comprendre l’importance de l’amour et de l’affection pour un enfant, c’est lui donner la possibilité de prendre un meilleur départ dans sa vie d’adulte, en lui donnant la possibilité de s’ouvrir aux autres sans crainte du rejet, pour ne plus avoir à souffrir du manque affectif et de ses effets destructeurs.

Aimer n’est pas un sentiment matériel !

Certains parents se contentent souvent d’avoir pour but principal  de combler les besoins vitaux de son enfant :  lui donner un toit, des vêtements, de la nourriture, pour  l’amener très vite à être autonome et à réussir  sa scolarité comme gage du bonheur parfait !  Ils  s’imaginent à tort que c’est la meilleure façon d’aimer son enfant,  pour qu’ils ne manquent de rien, oubliant que l’amour occupe  une place primordiale au cœur de cette éducation ! Ils négligeront ainsi de construire ce lien affectif important, solide, sécuritaire, tellement nécessaire pour son bon épanouissement et  feront toujours passer l’amour après tout le reste. L’enfant qui grandira ainsi, pensera inévitablement  quand il sera adulte que tout est toujours plus important que l’amour et aura à gérer  les effets de ce manque affectif.

Aimer et être aimé, c’est comme une respiration fondamentale de notre être. Comment vivre sans aimer ou sans savoir aimer ? Comment réussir sa vie avec le cœur vide ?

C’est ce que l’on constate  de plus en plus autour de nous, à travers des attitudes très fermées ou très dures voir très exigeantes ! Comme si à force de manquer d’amour, chacun s’enfermait dans son armure pour se protéger et ne plus souffrir jusqu’à se dire pour se résigner que ce n’est pas important d’aimer, puisqu’on est heureux  avec sa belle voiture, sa magnifique villa et son compte en banque bien rempli !

La dépendance affective rend esclave de l’amour !

Le rapport à l’amour n’est pas si simple ;  Comment peut-on savoir aimer si l’on manque d’amour ? Cela ne peut qu’engendrer des difficultés à se lier aux autres et cela finit par faire souffrir inévitablement. Celui  qui a un manque affectif très marqué  dérivera vers les autres, à partir de ce manque ! Sans assurance ni aisance, ses relations seront forcément le reflet de cette détresse intérieure qu’il portera en lui et qui se réveillera dans toutes les situations de la vie.  Il finira souvent par se sentir comme rejeté, trahi, voire abandonné  par les autres.  Il devra à chaque fois compensé  ce manque affectif par des stratégies inconscientes  qui ne seront pas forcément justes et bénéfiques pour lui !

C’est ainsi que commence la dépendance affective !

  • faire toujours passer l’autre avant soi-même
  • faire toujours les choses à la place des autres pour se sentir indispensable
  • Être au lieu de paraitre pour se prouver à soi-même qu’on mérite sa place !
  • Laisser les autres vous manquer de respect en ne fixant jamais de limites !
  • Ne pas s’autoriser à vivre librement ses propres envies !
  • Ne pas savoir dire non et se soumettre !
  • Ne pas être cohérent avec soi-même et avec ses convictions
  • Ne pas se respecter et devenir un étranger pour soi-même
  • Avoir peur de tout et surtout de la solitude !

Le besoin prédominant de s’attacher aux autres pour se sentir bien témoigne d’un manque d’affection immense ! Plus on manque d’amour, plus on cherche à combler maladroitement ce vide qui nous tourmente par une soumission aux exigences des autres.

On pense ne pas mériter mieux ! On se contente de l’ombre alors qu’on est un être de lumière ! On se met en second plan  à travers un manque de confiance criant ! On perd en authenticité et en consistance. Nos actes sont comme dénués de sens et sonnent creux ! On culpabilise même de sentir heureux!

Comment avoir des relations faciles aux autres si on ne sent pas assez bien pour mériter d’être aimé ? Comment fonder une famille si aimer et souffrir sont les faces d’une même pièce dans notre rapport à la vie ? Comment apprendre à son enfant à s’aimer si on n’arrive pas soi-même à s’accepter comme on est avec amour ?  Comment se sentir légitime dans ce que l’on accomplit ? Comment attirer à soi le succès si on doute de ses propres capacités ? Comment vivre en grand si on se sent tout petit à l’intérieur de soi ? Comment mettre fin à ses tourments sans fin qui nous agitent et nous tyrannisent au point de nous ensevelir sous une montagne de questionnements intérieurs : « Suis-je assez bien pour mériter ça ? Ai-je eu raison de postuler à ce poste ? Suis-je à la bonne place ? Si on ne m’aime pas, c’est de ma faute ? Je préfère être seul …. »

Une personne ne pourra s’épanouir  harmonieusement que si elle a été aimée et entourée  dès son plus jeune âge par des parents soucieux de l’aider à grandir dans un environnement bienveillant, protecteur, chaleureux et sécurisant.C’est l’amour de ses proches qui doit lui donner l’envie de  s’éveiller à son propre amour. C’est ce qui  lui donnera forcément confiance en elle, pour qu’elle apprenne à s’aimer et surtout à se respecter dans sa relation avec les autres ! Un individu qui aura reçu suffisamment d’affection au cours de son éducation pourra à son tour accepter sa relation aux autres de manière libre et indépendante sans peur de l’abandon et du rejet.

Se voir à travers le regard des autres, exister dans leur validation, se nourrir de ce lien qui nous fait nous sentir comme vivant démontre d’une difficulté à s’aimer, à aimer par manque d’amour !

Souffrir sans agir, c’est ne jamais combler ce manque affectif.  Se respecter est  aussi important que de s’aimer !

En effet souffrir n’est pas une fatalité. On ne peut concevoir sa vie entière dans cette attente démesurée de l’amour des autres. Être digne,  c’est se laisser apparaître aux yeux des autres comme on est. Notre identité est la signature de notre bonheur, à aucun moment cela se négocie même dans un couple. Une personne doit impérativement avoir la vision d’elle-même la plus juste possible pour ne pas être incohérente dans ses attentes avec les autres. Par exemple, quand on veut nouer une relation amoureuse, on ne le fait pas pour combler un manque affectif. Il est indispensable avant tout, de prendre conscience le plus rapidement possible de cette difficulté, pour suivre un cheminement personnel vers la conquête de soi ! De même, il faut être capable d’apprendre l’amour de soi et le respect de soi comme  priorités, pour le transmettre ensuite à ses enfants !

La dépendance affective vient du pouvoir qu’on donne aux autres dans notre vie ! On attend de l’autre qu’il comble nos propres vides, qu’il soit notre modèle de bonheur !  On ne doit jamais confier nos manques à quelqu’un d’autre sans risque de devenir dépendant et de créer un lien toxique jusqu’à ressentir un sentiment de non-être !

On ne peut pas régler ses difficultés à aimer en les confiant à quelqu’un d’autre ! Plus on sera capable de s’aimer en grand, plus on sera apte à être aimé des autres !

L’ouverture du cœur est indispensable pour aller vers les autres !

Manquer d’affection n’est pas une honte, en prendre conscience, c’est  se mettre en route vers l’amour de soi pour le déployer en grand dans notre vie comme une ressource indispensable !

Nous avons tous besoin d’amour, c’est l’oxygène de  notre être, c’est la force de notre énergie, c’est la plus belle qualité de notre esprit. Quand on ne le trouve pas chez les autres, il n’est pas très loin, il est là au cœur de nous-mêmes dans notre source intérieure intarissable !

Se connecter à soi, c’est revenir au pouvoir de cette source en nous, puis de la laisser déborder vers les autres dans une confiance en la vie qui nous porte à ouvrir notre cœur ! Aimons-nous et notre âme sourira enfin pour ne jamais dépendre des autres !

Quand on prend conscience de nos difficultés à aimer, on arrive à mieux cerner nos relations aux autres. On se place enfin dans un rapport à nous-mêmes plus doux, moins jugeant ! On s’autorise à regarder ce qui nous tourmente sans le craindre. On efface nos peurs par une acceptation plus bienveillante. On se donne pour mission d’apprendre chaque jour à s’aimer un peu plus et à aimer l’autre différemment comme un support de cet amour et non comme une obligation à nous rendre heureux !

Maryse de Mes Mots de vie

Rendez-vous sur Hellocoton !

Apprendre à comprendre vos émotions permet de moins souffrir

Les émotions  nous assaillent ! Les émotions sont des révélateurs dans notre quotidien de ce qu’on valide, de ce qu’on rejette, de ce qu’on refuse d’admettre. Ce sont de véritables capteurs de l’essence même de la vie comme des petits radars qui nous connectent à notre âme sans cesse ! On les considère comme trop envahissantes, pourtant plus on apprend à se fier à nos émotions, plus on sait ce qu’on veut et ce que l’on ne veut pas, ce qui nous pèse, ce qui nous rend heureux, ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous appartient pas !

Dans notre gestion habituelle de nos émotions, on entre trop facilement en résistance avec ce que l’on perçoit des situations vécues, en essayant de  combattre nos émotions plutôt que de les laisser s’exprimer ou de les laisser nous guider.

On choisit souvent  de les enfouir par peur d’elles, par crainte qu’elles nous affaiblissent. On finit par les redouter comme des bombes à retardement,  et on ignore que tôt ou tard à force de les retenir, elles finiront par  nous submerger ! On les cadenasse à double tour à l’intérieur de nous, comme si c’était mal de les ressentir jusqu’à ce qu’elles nous empoisonnent et nous remplissent d’amertume! Avec l’âge, elles se transforment en détresse psychologique !

Il n’est pas normal de s’interdire de vivre ses émotions librement ! Choisir de vivre sans cesse sur la défensive sans dire ce qui nous dérange, consomme toute notre bonne énergie, c’est une stratégie perdante qui témoigne de notre incapacité à savoir gérer nos émotions et à avoir une bonne maîtrise de soi !

Cette manière de se protéger  est négative et épuisante car on bloque à l’intérieur de nous les ressentis que l’on a et qui doivent circuler librement pour nous permettre de prendre notre place plus sereinement.  Cela ne signifie pas qu’on doit les laisser exploser de manière brutale mais juste de ne pas sans cesse les réprimer. On doit rester fidèle à cet engagement d’un respect infaillible que l’on se doit à soi-même, à travers une sincérité à toute épreuve. Toute vérité n’est pas bonne à dire mais mentir sur ce que l’on pense vraiment  n’est pas favorable à de bonnes relations !

Plus on laisse se dérouler normalement la vie à travers les différentes résonances qu’on ressent, plus on accueille ce qui vient, sans s’y opposer et sans  masquer ce l’on veut laisser sortir ! Les autres avec lesquels on interagit, apprennent ainsi à nous respecter, à ne pas croire qu’ils peuvent tout se permettre de dire ou de faire sans réaction de notre part ! Par exemple si quelqu’un vous heurte dans votre sensibilité par des remarques désobligeantes,  le lui dire est la meilleure façon de vous respecter, sans colère ni violence, juste dans la spontanéité de l’instant. Remettre quelqu’un à sa place lui permet de comprendre  en quoi il dépasse les limites de votre liberté d’être et d’agir selon votre libre-arbitre, vos goûts ou  votre manière de penser !

 Personne ne peut prendre le contrôle de votre vie!

Votre vie  vous appartient avec ses imperfections et ses petites nuances claires ou foncées. Elle vous appartient totalement. Si quelqu’un vous manque de respect, qu’avez-vous pu laisser transparaître dans votre attitude, qui lui permet de dépasser les limites ? En quoi n’avez-vous pas été cohérent ? Parfois lorsqu’on autorise les autres à s’inviter dans notre vie, on ne fixe pas suffisamment les limites à ne pas dépasser. Certains caractères effrontés et manipulateurs ont vite fait de trouver là un accès direct à notre espace privé et intime où ils se permettent de nous blesser, de nous vexer ou de nous humilier de manière éhontée ! Sans réplique de notre part, cela grave en nous une blessure où notre estime personnelle est violemment percutée ! On souffre alors de ce que l’autre peut nous faire. A ce moment-là, il faut juste se demander : »qu’est-ce que j’apprends de la situation? » « Où est-ce que j’ai baissé trop vite ma garde »!  En réajustant votre posture, vous obligerait l’autre à revoir la sienne ! Personne ne peut vous forcer à faire quelque chose, votre choix est votre liberté:  ne la laissez jamais être bafouée par quiconque!

Nous sommes tous des êtres uniques, faits de chair de sang et d’émotions !

Quand nos émotions nous étouffent, on se sent mal comme sous pression ! Dire ou ne pas dire ! On finit par se résigner  et à l’intérieur de notre âme, on entend cette douleur lancinante, ce cri silencieux de colère jusqu’à la haine sans doute ! Plus on mange nos émotions, plus on n’arrive plus à les gérer. Elles deviennent des sanglots intérieurs qu’on peine à refouler ! Elles s’accumulent jusqu’à former une masse volumineuse qui se densifient  et s’expansent à travers une prise de poids incontrôlable ou des problèmes de santé innombrables : hypertension, diabète, cholestérol… « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »!  Tout le monde connaît cet adage ! La mauvaise gestion de nos émotions est à l’origine d’un bon nombre de problèmes de santé et de maladies graves !

On pense se protéger de nos émotions face aux autres, alors qu’en fait on se durcit en façade au lieu de laisser être ce qui doit se révéler ! Et on perd en sérénité et en paix intérieur jusqu’à devenir agressif, colérique ou déprimé ! C’est ainsi qu’on se construit une cuirasse d’acier pour cacher cette « hypersensibilité » qui  nous  rend, soudain plus vulnérable. On ne reconnait pas suffisamment nos émotions comme la source même de notre intelligence la plus sensible ! Quand on apprend à les gérer, on apaise notre mental, on tonifie notre corps et on vibre d’une meilleure énergie, elles deviennent le phare de nos intuitions !

A chaque fois, qu’une situation nous fait perdre le contrôle, on se retrouve comme empêtré dans mille tourments comme si on habitait  un fort assailli qui doit se barricader deux fois plus, plutôt que d’affronter l’ennemi. Au contraire, c’est à ce moment là qu’il convient de se poser les questions suivantes : « pourquoi est-ce que cette situation déclenche en moi ce tourbillon d’émotions ? » On accueille ainsi la vraie raison de notre réaction émotionnelle à ce qui se passe pour comprendre ce que cela nous apprend !

Si on refuse cette étape de prise de conscience, on s’enferme dans les conséquences néfastes pour nous-même, cela peut aller jusqu’à générer des somatisations ou des pathologies car derrière tout trouble ou tout état de malaise se dissimule une cause visible et une autre invisible cristallisée par des sentiments mal gérés et des blessures non cicatrisées.

Plus on génère des pensées positives, plus on attire de bonnes choses dans notre vie ! Le contraire est aussi vrai !  Fuyez donc tous ceux qui viennent médire auprès de vous, ne les autorisez pas à croire que vous cautionnez leur mauvais comportement et que vous leur ressemblez!

Apprendre à mieux vivre ses émotions, c’est indispensable surtout dans la vie actuelle où le stress nous empêche de nous reposer mentalement.

Plus nos émotions désagréables s’accumulent, plus  elles se dressent comme une barrière dans notre vie, un barrage à nos élans, à nos aspirations. On ne vit plus, on survit, on a l’impression d’être comme un lion en cage, un dragon prêt à cracher du feu. On fulmine, on râle, après tout ce qui passe, tout nous irrite ! On devient rageux, colérique, comme épuisé intérieurement ! La colère, la tristesse, la haine, la rancune, le reproche prennent alors le dessus sur l’amour, la joie, la confiance, la douceur…On ne se reconnaît plus !

Il est urgent de comprendre que les émotions génèrent des souffrances qui persistent si on n’apprend pas à mieux vivre avec. Il ne s’agit pas de s’empêcher d’être sensible mais de mettre cette sensibilité au service d’une vie plus équilibrée plus expressive plus harmonieuse et de se sentir vivant et fort malgré nos émotions !

Si vous choisissez d’explorer vos émotions plutôt que de les enfouir, vous les transformerez en énergie pour vous relever plus fort de vos difficultés ! Lorsqu’on souffre, les émotions de tristesse et de colère dominent. On a tellement mal à l’intérieur de nous, que cela résonne tout autour de nous dans une énergie sombre et tourmentée, jusqu’à nous fermer aux autres.

Nos émotions se figent en nous et nous donnent un air sévère, austère et autoritaire !A travers chaque visage fermé, on peut lire la souffrance,  à travers chaque crispation, chaque tension comme autant de duretés non exprimées ! Un regard sombre témoigne d’une guerre intérieure, un tic dans le visage trahit des maux cachés, une grimace laisse voir un mal-être, une irritation. Une voix agacée laisse transparaître des ressentis négatifs.

Les émotions même quand on les enfouit se montrent dans notre attitude, dans nos gestes, notre corps ne ment pas, il est le premier révélateur de tous les non-dits !

Combien de fois vous forcez-vous à sourire alors que votre cœur pleure silencieusement ? Combien de fois mangez-vous vos émotions jusqu’à devenir une cocotte-minute prête à exploser ? Ces petits mouvements nerveux qui accompagnent vos gestes, ces raideurs corporelles qui font écran à votre détente et à votre bien-être témoignent du fait que vous refoulez vos émotions trop souvent. Laissez-les donc s’échapper de votre cage corporelle. Redonnez à votre corps toutes ses libertés!  Tout vous trahit quand la charge émotionnelle impacte votre vie !

Comment voulez-vous aimer quelqu’un si vous avez si mal ?

Quand on souffre, on n’a pas de disponibilité intérieure suffisante à l’autre. On n’a pas de place suffisante pour accueillir quelqu’un dans notre vie ! On se doit d’être sincère et honnête avec celui qui veut partager notre vie en lui confiant nos difficultés et en apprenant peut-être ensemble à mieux gérer nos émotions. Nous sommes tous impactés par elles au quotidien dans notre vie ! Les mêmes réactions, les mêmes effets nous confrontent comme un vase trop plein, toujours sur le point de déborder.

Ce n’est pas donc très honnête de les faire rejaillir sur ceux qui ne vous ont rien fait, ce n’est pas normal de se défouler sur les autres parce qu’on  ne veut pas canaliser ce qui nous déborde ! Quelques techniques simples et efficaces existent pour s’auto-accompagner : la méditation, l’écriture, le sport, l’art créatif… A chacun de nous de trouver sa manière d’extérioriser ce qui nous fait souffrir, de trouver un exutoire, un amortisseur à nos émotions. Ce ne sont pas des chevaux sauvages qu’on doit laisser galoper sans bride !

Les émotions mal gérées sont à l’origine de nombreuses problématiques de la société actuelle, tout le monde en pâtit, les enfants en premier ! Il est urgent d’en prendre conscience et de décider d’apprendre à mieux gérer ses émotions pour un monde plus apaisé !

Il n’y a pas de colère ni de tristesse ni de joie qu’on doit laisser déborder sur les autres ! Chacun est libre et à sa place. Ne devenons pas des éponges émotionnelles utilisées puis jetées par les autres qui ne se prennent jamais en charge. Tout le monde est capable d’apprendre à dompter ses émotions. Tout le monde… ! Soyez-en conscient ! Personne ne souffre plus que vous, si vous apprenez à vivre avec vos émotions, les autres peuvent aussi décider de le faire !

Les émotions sont des maux qu’on cache pour ne pas les regarder en face ! Il n’y a pas d’âge pour changer et pour devenir une personne plus stable, plus solide et plus sereine.  Faites taire ce dialogue intérieur qui vous nuit ! Laisser parler vos émotions ! Regardez-les en face, embrassez-les comme des petits bouts de vous qui demandent à guérir, puis regardez-les s’apaiser dans un tourbillon d’amour de soi renouvelé , le seul baume guérisseur de vos émotions !

Répétez-vous sans cesse: « je m’aime malgré tout, qu’est-ce qui est plus important que cela ? »

Maryse de Mes Mots de Vie

Rendez-vous sur Hellocoton !