Les fourberies de la vie

Quand la ruse des personnes mal intentionnées s’entremêle au quotidien et à ses problématiques, on ne peut que constater les dégâts!

MMDV

La perfidie n’a pas de limites si bien qu’elle détruit le socle déjà fragile des liens aux autres aussi bien dans les familles, avec les proches ou les amis ou encore dans les cercles professionnels. Lorsque les ruses finissent hélas par se dévoiler au grand jour, il ne reste que des cendres qui ont consumé tous les moments partagés pour faire disparaître les souvenirs les plus heureux!

Retourner toutes les situations à leur avantage, c’est un trait de caractère très fréquent dans les typologies humaines qu’on est amenées à croiser au détour de nos interactions,notamment les faux « amis » ou les personnes fausses !

Comment reconnaître les « sournois »?

Ce sont souvent des personnes qui adorent recueillir les confidences des uns et des autres pour ensuite manipuler les situations à leur avantage, en utilisant ce qu’elles savent de manière déformée comme levier pour créer des situations conflictuelles qui nourrissent leur malveillance.

Les sournois sont par conséquent avant tout des traîtres, c’est-à-dire des individus dont on ne se méfie jamais mais qui sont les plus à craindre et qui trahissent sans vergogne! Ils se disent toujours d’accord, avec tout et avec tout le monde et prétendent n’avoir de problèmes avec personne et « mangent à tous les râteliers ». C’est une excellente manière de les reconnaître! Ils se comportent uniquement par intérêt et veulent profiter de toutes les situations!

On leur fait facilement confiance et quand surgit le moindre problème, ces fourbes ne sont jamais très loin mais il ne viendrait jamais à l’idée de les accuser tant ils excellent dans leurs duperies. D’ailleurs, ce sont les premiers à se manifester pour tendre la main et pour proposer leur aide. Pourtant, on peut les identifier car ils parlent toujours mal des autres et ne savent pas être humbles.

Comment analyser la typologie du sournois?

Cela remonte probablement à l’enfance, lorsque le petit enfant adopte comme stratégie, pour bien se faire considérer de ses parents et ne pas les fâcher, de contenir ses réactions spontanées, en les enrobant de fausses gentillesses. C’est en se cachant derrière ce masque qu’il parvient à se faufiler dans toutes les relations, sans jamais se mettre en froid avec les autres, pour tirer ainsi son épingle du jeu.

Si on prend du recul, on peut se rendre compte que les sournois sont le point d’intersection de toutes les situations problématiques, mais il est parfois impossible de confronter leur perfidie car même s’ils font des faux pas, ils savent toujours retomber sur les pattes de leur sournoiserie, par un retournement de situation ! Lorsqu’on découvre qu’il y a anguille sous roche, ils sont toujours dans les parages. Mais ils prennent la poudre d’escampette quand ils sentent qu’on va les démasquer ou alors se donnent en spectacle pour brouiller les pistes en se disant victime des autres. Il est préférable de mettre à distance les personnes hypocrites en limitant vos interactions avec elles pour vous protéger.

Les fourberies des sournois dressent les gens les uns contre les autres, afin de diviser pour mieux régner dans le royaume des perfides. Ils semblent détester les relations saines et sereines et comme par distorsion psychique, ils sèment la zizanie pour alimenter parfois leurs petites vengeances personnelles car ils sont extrêmement rancuniers . Ils ne savent pas se pardonner à eux-mêmes et semblent porter la culpabilité de leurs actes à travers leurs comportements ignobles qu’ils reproduisent indéfiniment.

Leurs principales faiblesses sont :la jalousie, ils envient facilement les autres et l’ hypocrisie, ils adorent mentir pour se défausser. Tous ces petits jeux du chat et de la souris parlent avant toute chose, de leur profond mal-être, qu’ils font rejaillir sur les autres. Ce sont des personnes qui sont complexées, qui se sentent inférieures aux autres, et sans cesse menacées comme si on allait leur voler leur territoire!

Comment réussir à démasquer les fourbes ?

Quand ils sont acculés par la vérité et que se révèlent les dissonances dans leur propre version des faits, il ne faut pas leur laisser le temps de réagir mais avoir des preuves concrètes de leurs fourberies pour les prendre à leur propre jeu. Mais attention un sournois démasqué, c’est un ennemi dont il faudra se méfier car pour ces fourbes, la vengeance est un plat qui se mange froid et ils poussent au moindre faux pas ceux qui osent les défier, en mettant volontairement des obstacles sur leur chemin !

Être conscient de l’esprit tordu et dangereux des personnes sournoises, permet d’être plus vigilants dans les relations aux autres, pour déceler la moindre zone d’ombre, dans les attitudes des personnes malveillantes qui savent si bien se cacher derrière des sourires fabriqués et des petits gestes « amicaux »! L’attitude des personnes fausses peut devenir toxique , c’est pourquoi il ne faut pas se rabaisser à leur niveau et ne pas se blâmer si on en est victime et que cela nous affecte psychologiquement. Si cela possible, il ne faut pas hésiter à leur dire qu’elles ont une mauvaise attitude qui cause du tort aux autres et sans nul doute à eux-mêmes!

Ce qu’il faut savoir c’est qu’à force de jouer à ce jeu de dupe, les fourbes finissent tôt ou tard, par récolter ce qu’ils sèment , comme un effet boomerang qui finit toujours par faire éclater la vérité au grand jour.

A la sournoiserie, préférez donc la franchise même si toute vérité n’est pas bonne à dire.


Il vaut mieux être dans la droiture de qui l’on est et de ce que l’on pense, que de montrer un profond déséquilibre, nuisible aux autres, à travers ces mauvais agissements.

Même si la vérité blesse, ce qui blesse le plus, c’est de donner de l’affection à des traîtres!

Osez vivre vos émotions en évitant les atteintes des fourbes qui prêchent souvent le faux pour créer des histoires. La vérité ne les intéresse pas, aussi s’amusent-ils, aux dépens des autres, à tout déformer à leur avantage mais ils finissent par en payer le prix cher!

Pour conclure, le sournois est un manipulateur dont les actes sont dictés par l’incapacité à exister par lui-même. Plutôt que d’être le petit messager qui colporte les mauvaises nouvelles, il doit au contraire apprendre à vivre pour lui-même, sans vouloir interférer dans la vie des autres, comme pour s’acheter une manière de vivre par procuration, en se mêlant de ce qui ne le regarde pas!

Méfiez vous de ceux qui n’hésitent pas à devenir des « taupes », sans se soucier du mal qu’ils peuvent causer! Et si cela devient difficile à vivre, demandez de l’aide à des professionnels pour ne pas en souffrir et pour vous réparer émotionnellement!

Pour l’équilibre des relations humaines stables et sereines!

Maryse de Mes Mots de Vie

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La bienveillance n’est pas un leurre : c’est l’équilibre des relations humaines!

Depuis le début du XXIème siècle, le mot « bienveillance » est entré dans le hit-parade des mots à la mode dans les discours, en matière d’éducation ou de bien-être au travail et au sein des relations humaines.

Tout le monde emploie ce mot comme un fourre-tout pour se dire soi-disant à l’écoute des autres.

Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment être à l’écoute des autres pour faire preuve de bienveillance ?

Être bienveillant ne se résume pas à une simple définition, où l’on se prétend gentil, attentionné et indulgent envers autrui, pour se donner bonne conscience. Cela concerne toute l’attitude qui accompagne l’idée même de bienveillance. Il convient d’insister sur la deuxième partie de la signification de ce mot, qui est souvent omise et qui pourtant est la plus importante : la bienveillance, c’est se montrer compréhensif d’une manière désintéressée, c’est-à-dire, accepter l’autre sans condition.

La neutralité dans les liens sociaux peinent à exister. Par conséquent, être bienveillant est une compétence humaine à acquérir par une absence totale de jugement, pour accueillir l’autre dans sa singularité, sans exiger de lui un quelconque conformisme ou une soumission à des règles édictées par les autres.

Au sein de la société, nous comprenons très vite que le mot « bienveillance » dans la bouche de certains, a du mal à nous convaincre.

Revenons sur la vraie notion de bienveillance qu’on se doit d’avoir à l’égard des autres. La bienveillance est une manière d’être qui n’admet qu’une seule loi : le respect de l’autre !

Bienveillance et respect sont les deux faces d’une même pièce qui représente l’équilibre dans des relations aux autres aussi bien dans le milieu familial que professionnel.

Comment se dire « bienveillant » si on est incapable de maîtriser des émotions telles que la colère ou l’emportement, sans penser aux conséquences de ses actes ?

Comment peut-on se dire « bienveillant » avec les uns quand on est « médisant » et « maltraitant » envers les autres ?

Comment peut-on même parler de bienveillance quand la seule manière d’agir est la manipulation, le mensonge et la domination pour « écraser » les autres !

La bienveillance nécessite des valeurs morales qui n’admettent pas la fausseté, le manque de sincérité et la trahison.

Ainsi, le concept de la bienveillance que tout le monde utilise pour se justifier d’être une meilleure personne que les autres, reflète avant tout, une forme d’hypocrisie qu’on aurait avec soi-même , ce n’est qu’un piège pour duper ceux qui ne savent pas faire preuve de discernement !

Personne ne peut se prétendre meilleure que les autres, il n’y a pas de concurrence mais l’obligation de rester  Humain. Il n’y a pas de prix, ni de récompenses à recevoir parce qu’on a coché une case sur son tableau de bonnes actions, comme si on accrochait un trophée ! C’est avec soi-même que l’acte de compassion prend de la valeur.

La bienveillance demande avant toute chose qu’on pense avec son cœur et ce, dans toute  situation ! C’est une inclination du cœur qui n’a qu’une seule et même intention « se mettre à la place de l’autre » pour comprendre la problématique qui vient le confronter, sans l’interpréter à travers un filtre déformant de la réalité.

Le contraire de la bienveillance se lit chaque jour dans les comportements humains : ce plaisir que certains éprouvent à médire, à voir chez l’autre uniquement ses défauts, à voir le mal en toute chose, à manquer d’empathie, c’est-à-dire de considération suffisante pour l’autre, en refusant de le comprendre dans sa détresse,  sans voir qu’un tel comportement qu’on assume est une atteinte profonde à la prétendue bienveillance qu’on affiche !

La bienveillance apaise les conflits en montrant la pureté d’âme !

La bienveillance n’est pas un vain mot. C’est un élan de l’esprit, pour apporter à l’autre une lueur d’espoir. C’est une grande qualité relationnelle envers soi, envers les autres, envers le Monde ! Lorsque l’autre se sent écouté et compris, on peut se dire qu’on a été bienveillant à son égard parce qu’on l’accepte inconditionnellement.

La bienveillance est un engagement à rester dans la justesse de la relation sans aucun déséquilibre de part et d’autre. Lorsqu’on sait se montrer bienveillant, l’autre se sent existé dans la relation, il se sent considéré car il ressent la disponibilité qu’on a pour lui, dans ce lien que l’on nourrit par l’accueil de l’autre dans sa globalité et dans sa liberté d’être!

La bienveillance requiert de l’implication dans la relation à l’autre. On  reçoit autrui dans son intériorité pour être attentif au message qu’il véhicule. Quand on est bienveillant, il nous arrive sans cesse d’être touché par les autres, c’est-à-dire de nous laisser émouvoir par l’histoire de l’autre qui vient résonner en nous pour nous rappeler notre humanité partagée et que nous sommes tous Un !

La personne bienveillante vit les événements en conscience et en présence !

Lorsque gronde la colère, comment être bienveillant envers celui qui vous agresse par son manque d’écoute et de compréhension ?

Cela demande énormément d’efforts et de lâcher prise, il s’agit de ne pas se laisser emporter par l’autre dans ses agissements qui vous perturbent. La phrase qui résonne dans votre for intérieur, c’est « j’en ai assez de toujours subir le manque de respect des autres ! ».

Le sentiment de frustration qui accompagne souvent le manque de bienveillance des autres à notre égard est l’une des premières raisons du mal-être dans les relations humaines toxiques ! On constate que les autres sont absents d’eux-mêmes, c’est-à-dire de leur intériorité ! Comment peuvent-ils parler de bienveillance, quand ils vivent à distance d’eux-mêmes. Ils se complaisent toujours dans l’apparence extérieure jamais dans la consistance intérieure !

La bienveillance nous structure et nous apporte un profond sentiment d’être et d’exister  en parfaite harmonie avec tout ce qui nous entoure pour nous sentir comme universel ! Plus on ressent ses relations ,  moins on les subit !

On redevient comme un souffle d’amour que l’on répand autour de soi, dans des intentions positives de relations stables et sereines. Rien ne peut nous diviser ou nous séparer des autres, puisque nous formons un Tout unique et tellement identique.

Quand on est bienveillant, on attire d’ailleurs à soi des personnes qui nous invitent à co-créer la vie avec eux.

Vivre avec les autres, ce n’est pas subir les autres ! Le concept du « Ensemble, on est plus forts » ne fonctionne que si un parfait équilibre existe au sein des relations qui ne doivent être ni contraintes ni forcées ! Comment peut-on être plus fort avec les autres, quand ceux-ci renient le sens même de notre individualité ?

Nous ressemblons aux autres uniquement par nos qualités du cœur pas par un statut, une origine ou un caractère.La différence est le fer de lance de la bienveillance. C’est parce que nous sommes différents que l’on est bienveillants car on sait s’adapter.  On perçoit l’autre comme une continuité  de nous-mêmes ce qui nous démontre notre appartenance à une même histoire de vie !

La bienveillance est un art de vie qui réside dans une capacité d’Écoute optimale ! Cela signifie que nous ne faisons pas que prêter l’oreille à l’autre, mais toute notre attention, on  ouvre un temps d’existence pour les autres, dans notre espace personnel ! C’est une capacité cognitive qui n’appartient qu’à l’être humain.

N’est-ce pas la meilleure façon de vivre avec les autres en acceptant cette rencontre entre différents univers, une manière de prendre conscience de l’existence de l’autre, de manière plus intuitive moins orientée. Cela permet d’éviter toute maladresse malencontreuse dans les relations humaines qui peuvent aller jusqu’à la fâcherie!

Lorsqu’on est bienveillant, on honore la vie et on lui rend grâce à chaque instant !

Quand on sait être bienveillant, on déambule sur le fil des relations humaines, sans jamais perdre l’équilibre car on devient adroit dans l’art et la manière de respecter l’autre ! Faire preuve de tact dans ses relations n’est pas simple mais quand notre mouvement va vers l’autre depuis notre intériorité, on est plus humain !

La porte d’entrée vers plus de bienveillance est facile d’accès, lorsqu’on la laisse ouverte aux singularités qui caractérisent l’être humain. Nous sommes tous uniques et tellement semblables ! Visiter les nuances de chaque personnalité est une formidable aventure à vivre au cœur de la bienveillance !

Malgré des relations humaines fluctuantes, demeure un fond commun perceptif, à travers la vibration de l’énergie de la vie au cœur de nous-mêmes !

Pour des relations solides, stables et bienveillantes, plongeons davantage notre cœur dans notre nuancier intérieur et donnons à nos relations plus de lumière.

Comment rester calme quand on manque de bienveillance et de respect à votre égard ?

Il est difficile de ne pas être perturbé par le manque de bienveillance des autres ! Comment ne pas se laisser emporter dans leur tourbillon de toxicité ? Il convient de rester calme et observateur, conscient et présent.

  1. Ouvrez votre cœur, en restant dans une présence ancrée et alignée à vos propres valeurs.
  2. Accueillez chez l’autre sa part défaillante et en prise avec son égo et pacifiez votre propre colère en ne cherchant pas à refléter la négativité des autres.
  3. Faites preuve de bienveillance envers vous-même, écoutez la colère de l’autre, sans vous emporter et  sans le prendre pour vous personnellement. Dites-vous que la colère est souvent  un signe de souffrance inconscient chez celui qui ne sait pas la maîtriser. Faites rayonner l’énergie d’amour, de lumière et de compassion pour vous protéger.
  4. Respirez en conscience de manière ample et élevez-vous au-dessus de la situation. La vie vous envoie parfois des épreuves pour tester votre capacité à rester vous-même en restant libre, puissant et patient .
  5. Pour autant, être bienveillant ne signifie nullement rester passif.  L’action n’est pas une réaction émotionnelle. Faites confiance à la vie et laissez-la simplement agir dans le respect, l’amour et la bienveillance que vous vous devez à vous-même.

N’oubliez jamais vous n’êtes pas responsable des comportements des autres lorsqu’ils  ne savent pas se remettre en question, cela  leur appartient !

Retenez que la vie est souvent un mystère et que trop se poser de questions vous éloigne du moment présent. Pourquoi vivez-vous cette situation ? Inutile de  chercher à y répondre ?

Cultivez  votre paix intérieure. L’importance est de vous respecter quand les autres ne vous respectent pas et de laisser aller le libre cours de la vie sans vous opposer à elle !

La bienveillance est un acte d’amour qui élève votre fréquence vibratoire. N’hésitez pas à vous abreuver à la source de la bienveillance qui se trouve dans votre cœur  !

Que la vie soit  bienveillante et respectueuse envers vous.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Ne pas savoir aimer est destructeur

L’amour est un sentiment pur, noble et précieux. Il se définit par ce lien d’affection qu’on noue aux autres dans une intention de réciprocité animée par la chaleur du cœur.

L’amour n’est donc en aucune façon ni manipulation, ni domination ni soumission.

Le pouvoir de l’amour vrai est immense tant il nourrit tous les élans et active toutes les plus hautes aspirations. Aimer c’est beau, c’est délicat, c’est être attentionné à l’autre en lui souhaitant à chaque instant  le meilleur pour l’élever vers ses idéaux même si cela l’éloigne de vous.

Quand ce sentiment se perd dans le brouillard des illusions, il est difficile de comprendre les agissements de ceux qui pervertissent l’amour en un sentiment d’obligation.

Même si on aime amoureusement ou affectueusement comme au sein des familles ou dans des relations amicales, l’amour reste toujours libre, il n’a jamais des nuances obscures, il se décline dans des tonalités douces et vives, il est le symbole même de la lumière dans toute sa vérité. Il n’y a pas d’amour dans les reproches, il n’y a pas d’amour dans les critiques ni dans les mensonges ni dans les actes malveillants et encore moins dans la jalousie ou dans les reproches.

On ne fait pas du mal à l’autre par amour. On ne se venge pas par amour pour pousser l’autre à admettre ses fautes. Agir ainsi est très loin, très loin de l’amour. A ce moment-là, ce sentiment qui doit toujours être positif et valorisant est remplacé par son opposé au pouvoir terrible et destructeur car on le sait, « il n’y a qu’un pas de l’amour à la haine »…

Bien sûr celui qui ne sait pas aimer, accuse toujours les autres de tous les travers, du manque de reconnaissance, du manque de compréhension, du manque de proximité. Vous avez donc compris que celui qui souffre lui-même d’un manque d’amour n’est pas capable d’aimer pleinement sans vouloir priver l’autre de sa liberté.

S’aimer est plus fort que tout

Avant de vouloir faire porter la responsabilité aux autres de vos difficultés à aimer, tout individu doit avant tout, commencer par analyser sa relation à l’amour. Très vite, les réponses vont le renvoyer à l’enfance et à ses blessures qui laissent malheureusement des traces indélébiles qui doivent être guéries impérativement  par des thérapies adaptées. Le risque serait de faire rejaillir sur les autres, tous les manques dont on a pu souffrir  à n’importe quel âge ! Ne pas savoir aimer n’est donc pas un défaut que l’on ne peut changer.  Il faut s’engager à développer l’amour de soi comme un élixir puissant qui vous permettra de pouvoir aimer l’autre.

Ne pas savoir aimer est terrible et destructeur ! Cela signifie que si on se voile la face en évoquant des sentiments d’amour pour l’autre alors qu’on est incapable de s’aimer soi-même, très probablement la relation souffrira de ce manque et finira par des conflits.

Qu’est-ce que cela signifie « s’aimer soi-même » ?

Apprendre à  vous aimer vous-même  c’est apprendre à vous connaître par cœur : vos goûts, vos talents, vos points faibles, vos points forts, vos limites, votre potentiel ! C’est vous assumer comme vous êtes sans vouloir manipuler ou prendre le pouvoir sur autrui dans l’intention de lui faire croire que vous l’aimez plus que tout. L’amour ne s’encombre pas de cette idée de combler l’autre de cadeaux pour soi-disant lui prouver votre amour. Au contraire, s’aimer c’est laisser à l’autre tout l’espace nécessaire pour son total épanouissement. C’est occuper la juste place qui laisse à l’autre la possibilité d’exister à son tour. Il ne faut pas créer de déséquilibre néfaste à l’amour. S’aimer soi-même c’est se respecter totalement et ne jamais donner aux autres la possibilité de vous manquer de respect !

Ne pas savoir s’aimer soi-même, c’est donc ne pas accepter qui vous êtes au final, votre statut, votre histoire de vie, votre origine, votre personnalité, … la liste est longue. C’est se trouver souvent tous les défauts de la Terre.

Ne pas s’aimer c’est être tellement mal avec vous-même que vous attendez que quelqu’un arrive pour vous sauver. L’amour n’est pas une histoire de secours.

De même  se percher très haut sur son piédestal pour faire croire qu’on maîtrise le monde, qu’on est omnipotent, et ce afin d’attirer l’autre, c’est une attitude de faiblesse qui cache  un manque de confiance en soi masqué par cette assurance déguisée et ce besoin de tout contrôler.

Quand on aime, on partage tout, on n’a pas besoin  d’envahir l’espace de l’autre !

S’aimer  n’est en rien synonyme d’égoïsme ou de narcissisme, c’est éprouver pour soi-même ce que vous voudriez que les autres ressentent pour vous. S’aimer c’est cette joie ineffable de pouvoir  se retrouver seul  à des moments choisis pour prendre soin de soi, pour avoir du temps pour soi, pour s’offrir à soi-même beaucoup de tendresse et de compréhension. S’aimer c’est avoir pour soi autant de compassion  qu’on en a pour les autres. Lorsqu’on s’aime, on reste totalement libre de ses choix, de ses décisions, de ses projets. Lorsqu’on s’aime, on se comprend, on apprend de ses propres attitudes, de ses propres comportements. Lorsqu’on s’aime, on s’ouvre à l’amour des autres sans peur, sans méfiance car on ne craint rien…

Ne pas s’aimer est destructeur car lorsque vous allez offrir votre amour aux autres, vous allez l’obliger à vous aimer, à combler vos manques, à réparer vos fêlures, à compenser vos failles et à répondre à toutes vos attentes. Cela n’est pas sain, il n’est pas envisageable de demander à quelqu’un d’autre de faire à votre place ce travail d’introspection nécessaire pour vous réconcilier avec vous-même, pour vous réparer afin de partager des relations plus apaisées.

Ce sentiment de « ne pas savoir aimer l’autre » existe dans tout type de relation. Par exemple, une mère qui a une défaillance dans son rapport à elle-même peut attendre de ses enfants cette obligation de dévouement insoutenable et toxique qui va détruire la vie de ses enfants, il en est de même dans un couple, ou entre amis …

L’amour est donc un sentiment complexe, il ne suffit pas de dire « Je t’aime », encore faut-il en percevoir tout le sens de cet engagement envers l’autre, toutes les concessions nécessaires, tous les accordages à faire pour ne pas forcer l’autre à vous aimer, pour laisser déborder naturellement  la chaleur et l’ouverture du cœur sans emprisonner l’autre dans une cage dorée, sans limiter son territoire , sans le pousser à se réduire ou à se restreindre par amour.

L’amour est la plus grande des libertés, aimer l’autre avec le cœur ouvert c’est le laisser libre de ses actes, de ses mots, de sa vie. C’est le regarder s’épanouir sans crainte de le perdre, c’est vouloir le pousser vers ses plus hautes ambitions, c’est l’aider toujours à garder sa liberté d’être.

On peut apprendre à aimer si on a l’impression de ne pas savoir  le faire, en être conscient, c’est s’autoriser à découvrir le vrai sens du verbe « aimer » et à vivre dans l’amour inconditionnel qui vibrera alors tout autour de vous dans un halo magique destiné à déborder de votre cœur vers le cœur des autres. L’amour n’a pas de chaîne…

Maryse de Mes Mots de vie

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Retrouver la confiance après avoir été trahi

De l’amour à la haine, il n’y aurait qu’un pas, d’après le proverbe !

Comment penser qu’au centre des relations que l’on entretient chaque jour, se jouent parfois des accords tonitruants qui viennent rompre l’équilibre et l’harmonie au cœur de nos vies ?

Lorsqu’on considère l’histoire d’une vie en prenant du recul, on s’aperçoit que l’on a croisé au détour des chemins des êtres, auxquels on a été lié par des liens soit d’amour, soit d’amitié et pourtant jamais, on aurait pu imaginer qu’on finirait par dériver si loin les uns des autres jusqu’à même oublier le moment sacré de la rencontre qui a fait naître cette relation qui  s’est alors éteinte comme un feu qu’on aurait oublié de raviver !

Qu’est-ce qui fait que l’on passe de relations soudées à des crises relationnelles ?

Comment expliquer cette effroyable transformation de la confiance et de l’amour donnés au début d’une relation en colère et déception pour résultat final ?

Les relations  sincères se comptent sur les doigts de la main : aujourd’hui on aime, demain on déteste, il est difficile de comprendre ce qui peut faire naître de tels sentiments si contradictoires et si destructeurs !

Si hier, on avait la main sur le cœur de l’autre, pourquoi aujourd’hui, cette complicité s’est-elle enfuie comme si elle n’avait jamais existé ? Pourquoi ne voit-on pas les conséquences de nos actes quand à un moment  on se met à  maltraiter quelqu’un qu’on était supposé aimer?

Pourquoi certains traits de caractère sont-ils difficiles à changer et pourquoi nos défauts inconscients nous mènent-ils par le bout du nez ? Pourquoi alors que l’on rencontre des personnes formidables que l’on apprécie tellement, pourquoi ces mêmes personnes deviennent-elles au fil  du temps  les pires relations qu’on regrette amèrement !

Cela n’est pas toujours le cas, il est vrai, mais l’on peut constater que conserver de bonnes relations demeure un véritable challenge, voire même un difficile parcours où l’on n’est pas au bout de nos surprises !

L’être humain est comme tout être vivant. Il est voué à évoluer, à se transformer, à changer, à grandir, à vieillir, à mourir et on se demande bien pourquoi malgré tout, il est si difficile de tendre vers le meilleur de soi-même, sans croiser sur sa route des personnes malintentionnées qui provoquent votre déroute avec leurs doutes et  leurs manigances !

Malheureusement, quelle que soit la relation amoureuse, amicale, familiale, professionnelle …arrivent les pires sentiments qui mènent à l’éloignement !

Apprécier quelqu’un suffisamment sans jamais l’envier semble relever du défi, tant le mal-être des uns et des autres affaiblissent les relations par des médisances et de la malveillance ! Les plus belles relations finissent par s’éteindre en raison d’incompréhensions. Comme si pour être en relation avec quelqu’un, il fallait à tout prix, perdre sa liberté, son authenticité et le respect de soi ! Comme s’il fallait toujours  répondre aux attentes des autres!

Il n’y a pas que l’amour qui doit être inconditionnel, les règles qui permettent à une relation de rester saine et sereine sont réelles et absolument nécessaires pour maintenir un lien toujours apaisé et épanoui !

On ne peut pas par exemple aimer quelqu’un et attendre de cette personne, une soumission à nos propres choix, à nos exigences et à nos décisions !

Non ! L’autre doit demeurer libre sans limite et sans nécessité de se justifier sur sa manière d’être et de vivre ! Si on décide de le faire entrer dans notre vie, on l’accepte entièrement comme il est, sans négociation possible en cherchant à le dénaturer de sa véritable identité !

C’est dans le croisement de nos typologies diverses et variées que naissent la merveilleuse et précieuse alliance de nos différences qui viennent donner naissance aux multiples facettes  envisageables de l’être humain et de toutes ses déclinaisons possibles à travers une multitude de manières d’être et d’exister !

Nous ne sommes pas faits pour nous uniformiser, nous standardiser, ou nous formater ! L’être humain est avant tout pluriel et c’est dans cette diversité que nous puisons l’essence même de ce que nous sommes !

Lorsqu’on cherche à contrôler quelqu’un par nos agissements, on ne peut que provoquer des difficultés.

Comment espérer l’harmonie et la tranquillité, si on n’empêche l’autre de respirer par lui-même ? Si on lui inculque des valeurs contraires au verbe « aimer »? Si on n’essaie pas de le comprendre dans son caractère, si on n’apprend pas à le connaître dans son unicité, si on n’a pas envie de l’écouter, s’il ne nous intéresse jamais ? Si  on ne lui accorde qu’une petite place dans nos priorités, si on n’aime pas son indépendance, le fait qu’il refuse nos principes et nos croyances ! Si on se fâche, on s’irrite, on se ferme, on se retranche dans une attitude d’insatisfaction perpétuelle.

Comme si on recherchait uniquement chez les autres, ce qui nous plaît et ce qui nous manque. On n’oublie alors de regarder, ce qui est là présent sous nos yeux et que l’on ne voit pas trop obnubilé par nos exigences envers la vie !

A quel moment cessons-nous de voir ce qui est pourtant si rare dans certaines relations, la chaleur du cœur qui devrait masquer tout le reste ! A vivre dans le mental, on gâche l’essentiel, on ne laisse pas notre cœur prendre toute la place !

Et quand tout s’envole, il ne nous reste que les yeux pour pleurer nos regrets en prenant conscience de la perte qu’on subit, trop égaré dans notre prédominance de caractère, dans notre inflexibilité et dans notre difficulté à nous adapter et à  accepter de nous remettre en question!

L’amour est un merveilleux sentiment où l’on fait  don de soi à quelqu’un d’autre mais la trahison en est le fiel, l’amertume, la rancœur  quand on se laisse guider par autre chose que par le cœur !

Comment comprendre ce sentiment de rejet ou d’abandon que va laisser la trahison !

La confiance n’est pas un vain mot. Faire confiance à quelqu’un, c’est lui donner comme les clés de chez soi pour ne jamais craindre qu’il en fasse quelque chose de négatif ! Dans une relation, quand on partage avec l’autre, notre intimité, on ne s’attend jamais à ce que cela se termine mal ! Pourtant, les ruptures, les séparations, les difficultés relationnelles témoignent encore et encore de ces souffrances émotionnelles qui sont de véritables ouragans dans notre vie !

Lorsque l’amour perd ses belles couleurs pour se ternir jusqu’à noircir notre cœur alors on voit se dessiner les couloirs sombres de la trahison, des manigances et des mauvais agissements de la part de la personne qui hier  encore prétendait nous aimer!

Comment peut-on franchir ce pas désastreux qui vient nier tous les beaux souvenirs partagés ?

Au nom de quelle vérité ? Quand des êtres se lient dans des relations d’entente et d’affection, qu’est-ce qui peut faire disparaitre la profondeur des sentiments et créer comme un fossé ? Hier si proche, aujourd’hui si éloigné, comme étranger ! On a du mal à comprendre, n’est-ce pas ?

Les relations reposent-elles à ce point sur des illusions ? Il est indispensable d’essayer de se poser toutes les questions pour réussir à accepter ce que l’on ne peut changer ! Pourquoi se trompe-t-on si souvent  sur les gens ? Sont-ils à ce point manipulateurs, faux, et fourbes ? Changent-ils de personnalité pour plaire aux autres, le temps d’un instant en cachant qui ils sont vraiment ?

Pourquoi vous regardaient-ils hier avec gentillesse et comment peuvent-ils avoir à présent tant de haine à votre égard ?

Quand on s’arrête au milieu des décombres d’une histoire relationnelle pour observer ce qui s’est passé, on reconnaît quelques éléments habituels qui mènent toujours au même résultat : la jalousie, la médisance, la domination, la manipulation, les mensonges, les intérêts personnels, les ressentiments…Et derrière tout cela, qu’a-t-on fait de l’amour ! Quel sens a-t-on donné à ce mot pour faire ainsi fausse route?

L’amour n’est pas qu’un petit brin de vie, c’est tout un champ d’émotions qui convergent toujours vers la même intention : aider l’autre à devenir toujours meilleur, à grandir, à évoluer ! Ne jamais l’arrêter, ni le freiner ou le bloquer dans son évolutivité ! Ne jamais l’enchaîner avec des vieux fers rouillés ! Ne jamais laisser d’autres personnes interférer !

Ce que l’on décide de partager avec quelqu’un en amour ou en amitié n’appartient qu’à nous, nul ne doit se permettre d’agiter ou de séparer !

Lorsque des morceaux de nous-mêmes restent prisonniers des autres qui nous ont blessés, alors il est extrêmement important de récupérer notre entièreté, pour ne pas avoir l’impression de rester perdu quelqu’un part  à cause d’une histoire ratée, comme si on devait demeurer éternellement brisé !

Comment se reconstruire émotionnellement pour se réparer totalement ?

L’écriture est la meilleure des thérapies relationnelles. Plus on écrit sur ce qui nous fait souffrir, plus on redonne à notre vie toutes ses saveurs. Comme on défriche un jardin abandonné, comme on restaure un vieux meuble oublié, comme on recolle les morceaux d’un objet précieux ! L’écriture vient nous apaiser !

Lorsque les lettres s’associent pour nous aider à mettre des mots sur nos maux, tout se libère, on se purifie le corps, le cœur et l’esprit ! Être capable de mettre des mots sur nos souffrances, c’est garder ou reprendre les rênes de notre existence ! Les mots nous aident à tout comprendre, à tout accepter, ils nous consolent car on sait grâce à eux ce qui s’est vraiment passé !

Chaque mot s’accompagne d’une sensation, chaque texte est fait de nos frissons, de nos peurs, de nos larmes, de nos tremblements ! Sur la page se dessinent les lueurs de ce qui nous est montré pour nous aider à  nous reconstruire instantanément. C’est ce pouvoir de dire avec les mots ce qui nous chagrine, nous opprime, nous déprime ! Alors quand on se relit, c’est tout un monde qui se livre pour nous permettre de nous guérir au fil du temps grâce à  cette lumière qui nous montre la voie de passage vers notre guérison intérieure sans amertume ni colère dans une totale libération pour une renaissance nécessaire!

Faire la paix avec soi-même commence par la reconquête de chaque espace intérieur perdu ! Écrire est une déclaration d’amour à soi-même ! Ce n’est plus cherché des prétextes pour se fuir, au contraire c’est à travers nos mots qu’on enlace notre cœur pour y  souffler un baume de douceur et de compréhension !

Quand j’écris « Je t’aime » sur la page, ces lettres éclairent l’âme de celui qui le lit !

Pensez-y pour dessiner les contours d’une relation, décrivez-la avec vos mots le plus précisément possible et alors vous saurez si elle est sincère ou imaginée ! Si vous savez trouver les mots précis pour la décrire, vous saurez peser la valeur de cette relation ! Si vous ne trouvez pas les mots alors …Ce n’est pas seulement parce que vous n’avez pas envie d’écrire, les mots ne viennent pas quand une relation a du mal à nous inspirer et que demeure une zone d’ombre ! L’écriture ne ment pas et ne triche pas ! Elle laisse se déposer sur la page la vérité de notre cœur !

Essayez juste d’écrire à quelqu’un pour lui dire que vous l’aimez : les mots se bousculent-ils ou se perdent-ils ? …. La clé est cachée dans votre cœur ! Nul besoin de réfléchir, quand on est sincère, les mots  viennent naturellement ! Comme l’eau qui coule de la source, les mots se laissent couler sur la page !

Maryse de Mes Mots de Vie

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