Comment transformer votre blessure de rejet pour combler votre manque affectif

La blessure de rejet émet des ondes négatives dans votre vie.

Entre l’enfance et jusqu’à l’âge adulte, vous êtes happé  sans arrêt par ce vide intérieur que représente la blessure de rejet qui résonne sans cesse  dans vos peurs, dans vos pleurs, dans vos manques, dans votre mal-être. Toutes vos interactions difficiles se résument aux effets néfastes de cette blessure émotionnelle passée, tapie au fond de vous.

Pas à pas, vous grandissez en gardant à l’intérieur de vous comme  une entaille profonde qui devient l’écho silencieux de ce qui vous rend souvent triste, comme si vous étiez en décalage par rapport au monde extérieur. La difficulté à vous faire comprendre est récurrente, et c’est le signe fort de cette cicatrice qui  marque votre identité et vous empêche de vous déployer totalement, comme si vous étiez bloqué par  cette barrière intérieure inconsciente.

Vous vous sentez souvent seul, délaissé, rejeté comme si vous n’aviez pas la possibilité de vous faire aimer ou accepter des autres. Alors, vous expliquez cela par vos prétendues imperfections qui sont pour vous, le symbole de ce rejet. Vous faites une liste de tout ce qui ne va pas  à vos yeux, vos défauts, de votre physique à votre caractère en passant par vos goûts.

Vous concluez que votre sentiment de rejet vient de là. Au fil du temps, vous vous voyez changer, améliorer, renouveler et pourtant les conséquences négatives demeurent malgré vos efforts pour plaire. Vous restez toujours à l’écart, sur le banc de touche, à l’extérieur de la vie qui tourne autour de vous mais qui vous évite dans ses joies et dans ses moments les plus heureux. Pourquoi ? Vous n’arrivez pas trop à en comprendre les raisons, vous en souffrez et vous vous sentez comme coupable de votre inaptitude à développer des relations épanouissantes, en raison de ce rejet constant que vous ressentez!

Vous errez en vain, vous êtes souvent triste, malheureux, mal dans votre peau. Au point de vous trouver difficile à vivre, trop à fleur de peau. Alors vous vous durcissez, vous vous fermez, vous vous refusez le droit d’être léger et enthousiaste, vous devenez presque intolérant, presque insensible, presque indifférent comme verrouillé dans la peur lourde et grise de ne jamais réussir à exister pour ce que vous êtes.

Malgré les combats, les compromis, les tentatives de solution vers une destinée plus lumineuse, vous vous heurtez en chemin, et au fil de l’âge, aux mêmes angles morts non résolus. Vous êtes comme prisonnier de ce sentiment d’être incompris. Et c’est ce filtre déformant qui vous renvoie à chaque fois comme une illusion de la réalité.

Les traces de la blessure de rejet vous poursuivent !

La blessure de rejet teinte vos expériences d’amertume et au fil de votre vie, les traces du manque affectif sont des obstacles sur votre parcours. Au cœur de vos plus grandes réussites, vous vous sabordez en laissant s’ouvrir encore et encore cette plaie  qui jamais ne se referme pour vous lier éternellement à  l’incapacité de vous réaliser pleinement. Vous demeurez insatisfait, frustré, agité, torturé même. Vous tendez vers le perfectionnisme pour combler ce vide mais rien n’y fait, au contraire vous vous éloignez de plus en plus de vous-mêmes !

Alors, vous passez des heures à ruminer, à ressasser ou à ressentir ce mal -être intérieur qui cogne de manière assourdissante tel un martèlement incessant, avec des souvenirs toujours plus vivaces de tous ces moments marqués par l’indifférence, par la dévalorisation, par l’inattention et par les incompréhensions. Une longue liste, comme pour vous donner raison de croire impossible la guérison de  votre blessure de rejet comme si c’était une fatalité à porter toute votre vie sans jamais rien pouvoir y faire, pour espérer changer votre regard.

D’ailleurs, les autres deviennent souvent pour vous, comme un véritable enfer, comme  un écran noir où se reflètent vos peines les plus tenaces :  à chaque remarque, c’est une  vexation vécue, à chaque commentaire, c’est un rejet ressenti, à chaque regard, c’est un jugement qui vous meurtrit.

Quand vient l’âge où vous  changez physiquement, la blessure de rejet se fait encore plus forte dans ses résonances, donnant une dimension  encore plus dramatique aux expériences malheureuses d’une vie, comme une empreinte indélébile qui vous rappelle ce moule déformant dans lequel vous vous êtes  façonné depuis l’enfance, sans le savoir!

Et chaque difficulté à être devient plus lourde à vivre, à chaque changement physique, physiologique, psychologique, vous avez l’impression de subir encore plus de rejets. Vous prenez alors  conscience que tant que cette blessure de rejet dictera vos faits et gestes, tant que ce sera à travers sa résonance que vous vivrez, alors vous gaspillerez votre énergie  à vous battre inutilement sans jamais réussir à l’enfouir, sans vraiment vous débarrasser de ses effets désastreux , sans avoir conscience  que le rejet n’existe que dans  l’interprétation négative que vous donnez aux situations, ce qui déforme et grossit les détails pour vous faire souffrir davantage.

Il est temps de prendre le temps de trouver une voie de passage vers vous-même!

La seule voie de passage possible est d’apprendre à vous donner beaucoup plus d’amour, encore plus d’amour, plus d’attention, énormément de  compassion et le  pardon à chaque seconde, d’avoir cru que la vie était un cauchemar fait de rejet et de manque affectif. Le processus de réparation nécessite une introspection.

Vous vous souvenez tout d’abord comment tout cela a commencé depuis l’enfance : cette impression de ne pas être accepté dans votre famille, d’être rejeté par les autres,  dévalorisé, humilié, d’être différent, de ne pas être aimé suffisamment, d’être incompris, invisible, inintéressant, délaissé, malmené, brimé, abandonné… Votre difficulté à trouver votre place!

Puis, pour développer votre amour de soi, vous devez accepter de prendre le temps  de vous asseoir un moment pour comprendre ce qui vous empêche de vivre pleinement votre vie.

C’est en vous  posant, en fermant les yeux pour ressentir intensément cette blessure de rejet, là dans votre cœur, dans votre âme, dans votre corps, que vous allez voir tous ces nœuds : la gorge serrée, le ventre noué, le rythme cardiaque accéléré, l’esprit  tourmenté par mille pensées négatives.

Ancré dans l’instant présent, vous allez ensuite porter  votre attention sur le silence extérieur puis intérieur, pour percevoir au fond de vous immédiatement, ce mal-être récurrent,  cette tristesse qui pleure sans raison apparente, ce manque affectif qui se lamente sous le même ciel toujours gris de vos pensées. En vous alliant à l’immobilité de cet instant méditatif , vous allez pouvoir observer en surplomb, toutes les sensations corporelles qui vous étouffent de l’intérieur.

C’est dans cette connexion à l’instant présent que vous allez alors accueillir  le silence qui tel un magicien, vous enveloppe, pour bercer vos chagrins de petit enfant blessé, il devient comme un point d’appui où vous pouvez vous laissez agir dans le non-agir, vous pouvez vous laisser bouger dans vos émotions sans bouger. Vous pouvez alors vous déposer progressivement au cœur de cette blessure rejet. Vous la côtoyez enfin de près. Vous pouvez la regarder, cette faille  immense et effrayante qui aspire toute votre joie  et vous pouvez ressentir les émotions désagréables qui vous serrent le cœur, les frissons qui vous glacent le corps, le découragement qui vous freine dans tous vos projets.

Prenez alors la décision de marquer comme un temps d’arrêt intérieur comme si tout se figeait pendant quelques secondes.

Vous pouvez appréciez alors ce moment suspendu rempli de grâce, où vous assistez sans rien faire à un temps de réconciliation et de paix intérieur qui favorise la rencontre entre votre blessure de rejet et votre mouvement de vie, cette force intérieure de résilience, cette lumière. En laissant chaque goutte de votre chaleur incarnée venir combler vos vides, vos sillons creusés, vos bosses, vos aspérités, vos  duretés, tout ce qui faisait obstacle jusqu’à présent à la libre circulation de la joie dans votre corps, disparaît…

Au cœur de la blessure de rejet, lorsque vous cessez de penser, d’imaginer, de supposer ce que la vie n’est pas, votre  mental s’éteint et  le silence vous pénètre encore plus profondément.  Plus vous entrez dans cette relation intime avec le silence intérieur, plus le trou béant de vos rejets semble se remplir d’un pouvoir doux et lumineux qui se diffuse jusqu’à atténuer la blessure et la transformer.

Alors vous vous pouvez vous apaiser, et le flux d’énergie libéré vient dilater votre cœur qui peut enfin s’exprimer, sortir de sa cage, déposer ses armes . Il n’y a plus de larmes,  plus d’espace resserré, étriqué, au contraire un délicieux mouvement qui s’invite pour malléabiliser les derniers résidus de cette blessure de rejet qui résiste encore un moment, puis capitule enfin et laisse votre intériorité comme nettoyée, purifiée, libérée. Vous avez la sensation qu’un nouvel espace intérieur s’ouvre pour laisser se relâcher progressivement  ce poids de rejet  si longtemps porté tel un fardeau douloureux et pour vous ouvrir à votre transformation!

La lumière intérieure se tamise et  devient le baume réparateur final,  avec un jeu de luminosité et de nuances plus douces, bleutées, orangées, rosées,  qui  viennent se déposer sur tous les manques, sur toutes les tristesses et arrive le moment fort où  le silence, l’immobilité, la lumière et le mouvement fusionnent et scellent définitivement la réparation de cette blessure qui fond alors pour laisser place à une énergie vitale renouvelée, tissée avec des fils de soie, symboles de l’amour pur, qui peut se répandre à présent sans entrave, au cœur de votre matière vivante qui devient plus souple, plus flexible, plus adaptable.

La blessure de rejet n’a plus de miroir intérieur ni extérieur. Elle est recousue de fils rouges et dorés puis plongée dans ce bain de couleurs magiques, jusqu’à se remplir totalement de belles nuances qui  remplacent définitivement  le gris de la mélancolie perçu jusqu’à lors pour laisser exploser un feu d’artifice de joie et de douceur.

Lorsque vous apprenez à  regarder votre blessure de rejet sans la fuir, elle n’a plus de place pour empoisonner votre vie et vous comprenez enfin son sens caché. C’est ainsi que vous pouvez enlever votre masque de fuyant et chasser vos amertumes. C’est à ce moment là seulement que vous apprenez vraiment à vous aimer et à vous auto-réparer et telle l’huître, qui dans son mécanisme d’auto-défense face à un corps étranger, fabrique une belle perle , vous pouvez à votre tour laisser la blessure de rejet se combler, pour se recouvrir de la texture nacrée de l’amour de soi  décuplé qui vous mène alors à une merveilleuse et brillante métamorphose, dans votre attitude et dans votre manière d’être  !

Pour donner vie à votre vraie nature, vous devez décider de vous libérer de votre blessure de rejet, grâce à votre pouvoir créateur intérieur, qui se développe avec beaucoup de persévérance et de courage! La motivation pour aller mieux ne peut que porter ses fruits ! Personne ne peut prendre cette décision à votre place mais vous pouvez vous faire accompagner dans votre développement personnel à vous transformer et à vous épanouir grâce à votre force intérieure.

Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr

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Manquer d’affection peut rendre dépendant des autres !

Qui n’a pas besoin d’aimer ou d’être aimé ?

Le sentiment d’amour se vit avant tout  comme un besoin vital de recevoir de l’amour pour pouvoir le donner en retour. C’est ce mouvement de partage réciproque qui crée l’équilibre psychique indispensable dans le processus d’évolution  de chaque être humain. Dès le plus jeune âge, ce besoin apparaît et doit être nourri. Tout d’abord, par les parents qui à travers leur disposition et leur disponibilité suffisantes choisissent d’accorder tout le temps, l’attention et l’affection nécessaires à la croissance de leurs enfants, et ce de manière naturelle et positive ! C’est à partir du respect fondamental de cette loi de la vie que chaque enfant pourra ensuite, se développer et grandir sereinement pour devenir un adulte capable à son tour, de donner et de recevoir de l’amour de manière inconditionnelle. Il apprendra tout au long de sa vie, à mieux se connaître pour s’aimer, aimer et être aimé !

Malheureusement, les choses sont loin d’être  aussi évidentes. Il existe beaucoup de parents à travers les générations et encore aujourd’hui, qui pensent par-dessus tout, aimer leurs enfants mais qui ignorent dans les faits, comment s’y prendre véritablement, si bien que cela finit inévitablement par causer des blessures qui auront des conséquences graves et ne parviendront jamais à s’effacer malgré le temps qui passe !

Énumérons des situations fréquentes : par exemple, lorsqu’un parent décide d’accorder plus de  temps à sa réussite professionnelle ou encore à ses contraintes du quotidien, ou à ses soucis personnels, prétextant ne pas avoir vraiment le choix ! Cela mènera de manière inéluctable à des carences affectives, nuisant à la construction individuelle du petit enfant qui ressentira au fil du temps, comme une sensation de manquer de quelque chose, comme l’impression d’un vide intérieur inexplicable.

Quand la vie se vit dans un rapport superficiel, les besoins affectifs sont ignorés comme masqués par des compensations matérielles qui prennent le pas sur cette nécessité de transmettre de l’affection à son enfant.  Considérer que donner de l’affection est un acte secondaire, c’est ne pas prendre en compte l’importance d’aider son enfant à construire le socle même de son individualité à travers un rapport à l’amour sans peur ni manque pour son bon développement.

L’enfant a  besoin de se lancer dans sa vie d’adulte  avec une « jauge » remplie à ras bord  de cet amour ressenti et reçu durant toute son enfance, comme une coupe pleine qui pourra déborder ensuite dans sa vie et vers les autres ! A travers le regard tendre de ses parents sur ses premiers pas, à travers la complicité affectueuse partagée au moment de son adolescence, grâce aux conseils transmis avec douceur et avec confiance au moment de quitter le foyer parental. Autant de beaux souvenirs qui permettront à cet enfant devenu grand, à son tour de transmettre cette affection sans limite, à sa propre famille qu’il aura la joie et l’envie de construire sans peur de mal faire, sans crainte du jugement des siens sans restriction au niveau de ses propres choix et de sa propre liberté !

Moins on sait s’aimer et aimer, moins on pourra œuvrer à développer cet amour au cœur de notre vie.

Prendre conscience de l’importance de cette étape cruciale dans l’éducation parentale, c’est permettre à chacun de se positionner en faveur du respect de l’être avant que d’insister uniquement sur le paraître et sur la performance.  Les erreurs que l’on peut commettre maladroitement dans l’éducation d’un enfant, peuvent souvent être à l’origine des difficultés relationnelles pour cet enfant, qui en grandissant aura  l’impression étrange et douloureuse, d’être incompris dans ses intentions, dans ses attentes, dans ses besoins, dans ses manques!

Mieux, comprendre l’importance de l’amour et de l’affection pour un enfant, c’est lui donner la possibilité de prendre un meilleur départ dans sa vie d’adulte, en lui donnant la possibilité de s’ouvrir aux autres sans crainte du rejet, pour ne plus avoir à souffrir du manque affectif et de ses effets destructeurs.

Aimer n’est pas un sentiment matériel !

Certains parents se contentent souvent d’avoir pour but principal  de combler les besoins vitaux de son enfant :  lui donner un toit, des vêtements, de la nourriture, pour  l’amener très vite à être autonome et à réussir  sa scolarité comme gage du bonheur parfait !  Ils  s’imaginent à tort que c’est la meilleure façon d’aimer son enfant,  pour qu’ils ne manquent de rien, oubliant que l’amour occupe  une place primordiale au cœur de cette éducation ! Ils négligeront ainsi de construire ce lien affectif important, solide, sécuritaire, tellement nécessaire pour son bon épanouissement et  feront toujours passer l’amour après tout le reste. L’enfant qui grandira ainsi, pensera inévitablement  quand il sera adulte que tout est toujours plus important que l’amour et aura à gérer  les effets de ce manque affectif.

Aimer et être aimé, c’est comme une respiration fondamentale de notre être. Comment vivre sans aimer ou sans savoir aimer ? Comment réussir sa vie avec le cœur vide ?

C’est ce que l’on constate  de plus en plus autour de nous, à travers des attitudes très fermées ou très dures voir très exigeantes ! Comme si à force de manquer d’amour, chacun s’enfermait dans son armure pour se protéger et ne plus souffrir jusqu’à se dire pour se résigner que ce n’est pas important d’aimer, puisqu’on est heureux  avec sa belle voiture, sa magnifique villa et son compte en banque bien rempli !

La dépendance affective rend esclave de l’amour !

Le rapport à l’amour n’est pas si simple ;  Comment peut-on savoir aimer si l’on manque d’amour ? Cela ne peut qu’engendrer des difficultés à se lier aux autres et cela finit par faire souffrir inévitablement. Celui  qui a un manque affectif très marqué  dérivera vers les autres, à partir de ce manque ! Sans assurance ni aisance, ses relations seront forcément le reflet de cette détresse intérieure qu’il portera en lui et qui se réveillera dans toutes les situations de la vie.  Il finira souvent par se sentir comme rejeté, trahi, voire abandonné  par les autres.  Il devra à chaque fois compensé  ce manque affectif par des stratégies inconscientes  qui ne seront pas forcément justes et bénéfiques pour lui !

C’est ainsi que commence la dépendance affective !

  • faire toujours passer l’autre avant soi-même
  • faire toujours les choses à la place des autres pour se sentir indispensable
  • Être au lieu de paraitre pour se prouver à soi-même qu’on mérite sa place !
  • Laisser les autres vous manquer de respect en ne fixant jamais de limites !
  • Ne pas s’autoriser à vivre librement ses propres envies !
  • Ne pas savoir dire non et se soumettre !
  • Ne pas être cohérent avec soi-même et avec ses convictions
  • Ne pas se respecter et devenir un étranger pour soi-même
  • Avoir peur de tout et surtout de la solitude !

Le besoin prédominant de s’attacher aux autres pour se sentir bien témoigne d’un manque d’affection immense ! Plus on manque d’amour, plus on cherche à combler maladroitement ce vide qui nous tourmente par une soumission aux exigences des autres.

On pense ne pas mériter mieux ! On se contente de l’ombre alors qu’on est un être de lumière ! On se met en second plan  à travers un manque de confiance criant ! On perd en authenticité et en consistance. Nos actes sont comme dénués de sens et sonnent creux ! On culpabilise même de sentir heureux!

Comment avoir des relations faciles aux autres si on ne sent pas assez bien pour mériter d’être aimé ? Comment fonder une famille si aimer et souffrir sont les faces d’une même pièce dans notre rapport à la vie ? Comment apprendre à son enfant à s’aimer si on n’arrive pas soi-même à s’accepter comme on est avec amour ?  Comment se sentir légitime dans ce que l’on accomplit ? Comment attirer à soi le succès si on doute de ses propres capacités ? Comment vivre en grand si on se sent tout petit à l’intérieur de soi ? Comment mettre fin à ses tourments sans fin qui nous agitent et nous tyrannisent au point de nous ensevelir sous une montagne de questionnements intérieurs : « Suis-je assez bien pour mériter ça ? Ai-je eu raison de postuler à ce poste ? Suis-je à la bonne place ? Si on ne m’aime pas, c’est de ma faute ? Je préfère être seul …. »

Une personne ne pourra s’épanouir  harmonieusement que si elle a été aimée et entourée  dès son plus jeune âge par des parents soucieux de l’aider à grandir dans un environnement bienveillant, protecteur, chaleureux et sécurisant.C’est l’amour de ses proches qui doit lui donner l’envie de  s’éveiller à son propre amour. C’est ce qui  lui donnera forcément confiance en elle, pour qu’elle apprenne à s’aimer et surtout à se respecter dans sa relation avec les autres ! Un individu qui aura reçu suffisamment d’affection au cours de son éducation pourra à son tour accepter sa relation aux autres de manière libre et indépendante sans peur de l’abandon et du rejet.

Se voir à travers le regard des autres, exister dans leur validation, se nourrir de ce lien qui nous fait nous sentir comme vivant démontre d’une difficulté à s’aimer, à aimer par manque d’amour !

Souffrir sans agir, c’est ne jamais combler ce manque affectif.  Se respecter est  aussi important que de s’aimer !

En effet souffrir n’est pas une fatalité. On ne peut concevoir sa vie entière dans cette attente démesurée de l’amour des autres. Être digne,  c’est se laisser apparaître aux yeux des autres comme on est. Notre identité est la signature de notre bonheur, à aucun moment cela se négocie même dans un couple. Une personne doit impérativement avoir la vision d’elle-même la plus juste possible pour ne pas être incohérente dans ses attentes avec les autres. Par exemple, quand on veut nouer une relation amoureuse, on ne le fait pas pour combler un manque affectif. Il est indispensable avant tout, de prendre conscience le plus rapidement possible de cette difficulté, pour suivre un cheminement personnel vers la conquête de soi ! De même, il faut être capable d’apprendre l’amour de soi et le respect de soi comme  priorités, pour le transmettre ensuite à ses enfants !

La dépendance affective vient du pouvoir qu’on donne aux autres dans notre vie ! On attend de l’autre qu’il comble nos propres vides, qu’il soit notre modèle de bonheur !  On ne doit jamais confier nos manques à quelqu’un d’autre sans risque de devenir dépendant et de créer un lien toxique jusqu’à ressentir un sentiment de non-être !

On ne peut pas régler ses difficultés à aimer en les confiant à quelqu’un d’autre ! Plus on sera capable de s’aimer en grand, plus on sera apte à être aimé des autres !

L’ouverture du cœur est indispensable pour aller vers les autres !

Manquer d’affection n’est pas une honte, en prendre conscience, c’est  se mettre en route vers l’amour de soi pour le déployer en grand dans notre vie comme une ressource indispensable !

Nous avons tous besoin d’amour, c’est l’oxygène de  notre être, c’est la force de notre énergie, c’est la plus belle qualité de notre esprit. Quand on ne le trouve pas chez les autres, il n’est pas très loin, il est là au cœur de nous-mêmes dans notre source intérieure intarissable !

Se connecter à soi, c’est revenir au pouvoir de cette source en nous, puis de la laisser déborder vers les autres dans une confiance en la vie qui nous porte à ouvrir notre cœur ! Aimons-nous et notre âme sourira enfin pour ne jamais dépendre des autres !

Quand on prend conscience de nos difficultés à aimer, on arrive à mieux cerner nos relations aux autres. On se place enfin dans un rapport à nous-mêmes plus doux, moins jugeant ! On s’autorise à regarder ce qui nous tourmente sans le craindre. On efface nos peurs par une acceptation plus bienveillante. On se donne pour mission d’apprendre chaque jour à s’aimer un peu plus et à aimer l’autre différemment comme un support de cet amour et non comme une obligation à nous rendre heureux !

Maryse de Mes Mots de vie

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Apprendre à comprendre vos émotions permet de moins souffrir

Les émotions  nous assaillent ! Les émotions sont des révélateurs dans notre quotidien de ce qu’on valide, de ce qu’on rejette, de ce qu’on refuse d’admettre. Ce sont de véritables capteurs de l’essence même de la vie comme des petits radars qui nous connectent à notre âme sans cesse ! On les considère comme trop envahissantes, pourtant plus on apprend à se fier à nos émotions, plus on sait ce qu’on veut et ce que l’on ne veut pas, ce qui nous pèse, ce qui nous rend heureux, ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous appartient pas !

Dans notre gestion habituelle de nos émotions, on entre trop facilement en résistance avec ce que l’on perçoit des situations vécues, en essayant de  combattre nos émotions plutôt que de les laisser s’exprimer ou de les laisser nous guider.

On choisit souvent  de les enfouir par peur d’elles, par crainte qu’elles nous affaiblissent. On finit par les redouter comme des bombes à retardement,  et on ignore que tôt ou tard à force de les retenir, elles finiront par  nous submerger ! On les cadenasse à double tour à l’intérieur de nous, comme si c’était mal de les ressentir jusqu’à ce qu’elles nous empoisonnent et nous remplissent d’amertume! Avec l’âge, elles se transforment en détresse psychologique !

Il n’est pas normal de s’interdire de vivre ses émotions librement ! Choisir de vivre sans cesse sur la défensive sans dire ce qui nous dérange, consomme toute notre bonne énergie, c’est une stratégie perdante qui témoigne de notre incapacité à savoir gérer nos émotions et à avoir une bonne maîtrise de soi !

Cette manière de se protéger  est négative et épuisante car on bloque à l’intérieur de nous les ressentis que l’on a et qui doivent circuler librement pour nous permettre de prendre notre place plus sereinement.  Cela ne signifie pas qu’on doit les laisser exploser de manière brutale mais juste de ne pas sans cesse les réprimer. On doit rester fidèle à cet engagement d’un respect infaillible que l’on se doit à soi-même, à travers une sincérité à toute épreuve. Toute vérité n’est pas bonne à dire mais mentir sur ce que l’on pense vraiment  n’est pas favorable à de bonnes relations !

Plus on laisse se dérouler normalement la vie à travers les différentes résonances qu’on ressent, plus on accueille ce qui vient, sans s’y opposer et sans  masquer ce l’on veut laisser sortir ! Les autres avec lesquels on interagit, apprennent ainsi à nous respecter, à ne pas croire qu’ils peuvent tout se permettre de dire ou de faire sans réaction de notre part ! Par exemple si quelqu’un vous heurte dans votre sensibilité par des remarques désobligeantes,  le lui dire est la meilleure façon de vous respecter, sans colère ni violence, juste dans la spontanéité de l’instant. Remettre quelqu’un à sa place lui permet de comprendre  en quoi il dépasse les limites de votre liberté d’être et d’agir selon votre libre-arbitre, vos goûts ou  votre manière de penser !

 Personne ne peut prendre le contrôle de votre vie!

Votre vie  vous appartient avec ses imperfections et ses petites nuances claires ou foncées. Elle vous appartient totalement. Si quelqu’un vous manque de respect, qu’avez-vous pu laisser transparaître dans votre attitude, qui lui permet de dépasser les limites ? En quoi n’avez-vous pas été cohérent ? Parfois lorsqu’on autorise les autres à s’inviter dans notre vie, on ne fixe pas suffisamment les limites à ne pas dépasser. Certains caractères effrontés et manipulateurs ont vite fait de trouver là un accès direct à notre espace privé et intime où ils se permettent de nous blesser, de nous vexer ou de nous humilier de manière éhontée ! Sans réplique de notre part, cela grave en nous une blessure où notre estime personnelle est violemment percutée ! On souffre alors de ce que l’autre peut nous faire. A ce moment-là, il faut juste se demander : »qu’est-ce que j’apprends de la situation? » « Où est-ce que j’ai baissé trop vite ma garde »!  En réajustant votre posture, vous obligerait l’autre à revoir la sienne ! Personne ne peut vous forcer à faire quelque chose, votre choix est votre liberté:  ne la laissez jamais être bafouée par quiconque!

Nous sommes tous des êtres uniques, faits de chair de sang et d’émotions !

Quand nos émotions nous étouffent, on se sent mal comme sous pression ! Dire ou ne pas dire ! On finit par se résigner  et à l’intérieur de notre âme, on entend cette douleur lancinante, ce cri silencieux de colère jusqu’à la haine sans doute ! Plus on mange nos émotions, plus on n’arrive plus à les gérer. Elles deviennent des sanglots intérieurs qu’on peine à refouler ! Elles s’accumulent jusqu’à former une masse volumineuse qui se densifient  et s’expansent à travers une prise de poids incontrôlable ou des problèmes de santé innombrables : hypertension, diabète, cholestérol… « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »!  Tout le monde connaît cet adage ! La mauvaise gestion de nos émotions est à l’origine d’un bon nombre de problèmes de santé et de maladies graves !

On pense se protéger de nos émotions face aux autres, alors qu’en fait on se durcit en façade au lieu de laisser être ce qui doit se révéler ! Et on perd en sérénité et en paix intérieur jusqu’à devenir agressif, colérique ou déprimé ! C’est ainsi qu’on se construit une cuirasse d’acier pour cacher cette « hypersensibilité » qui  nous  rend, soudain plus vulnérable. On ne reconnait pas suffisamment nos émotions comme la source même de notre intelligence la plus sensible ! Quand on apprend à les gérer, on apaise notre mental, on tonifie notre corps et on vibre d’une meilleure énergie, elles deviennent le phare de nos intuitions !

A chaque fois, qu’une situation nous fait perdre le contrôle, on se retrouve comme empêtré dans mille tourments comme si on habitait  un fort assailli qui doit se barricader deux fois plus, plutôt que d’affronter l’ennemi. Au contraire, c’est à ce moment là qu’il convient de se poser les questions suivantes : « pourquoi est-ce que cette situation déclenche en moi ce tourbillon d’émotions ? » On accueille ainsi la vraie raison de notre réaction émotionnelle à ce qui se passe pour comprendre ce que cela nous apprend !

Si on refuse cette étape de prise de conscience, on s’enferme dans les conséquences néfastes pour nous-même, cela peut aller jusqu’à générer des somatisations ou des pathologies car derrière tout trouble ou tout état de malaise se dissimule une cause visible et une autre invisible cristallisée par des sentiments mal gérés et des blessures non cicatrisées.

Plus on génère des pensées positives, plus on attire de bonnes choses dans notre vie ! Le contraire est aussi vrai !  Fuyez donc tous ceux qui viennent médire auprès de vous, ne les autorisez pas à croire que vous cautionnez leur mauvais comportement et que vous leur ressemblez!

Apprendre à mieux vivre ses émotions, c’est indispensable surtout dans la vie actuelle où le stress nous empêche de nous reposer mentalement.

Plus nos émotions désagréables s’accumulent, plus  elles se dressent comme une barrière dans notre vie, un barrage à nos élans, à nos aspirations. On ne vit plus, on survit, on a l’impression d’être comme un lion en cage, un dragon prêt à cracher du feu. On fulmine, on râle, après tout ce qui passe, tout nous irrite ! On devient rageux, colérique, comme épuisé intérieurement ! La colère, la tristesse, la haine, la rancune, le reproche prennent alors le dessus sur l’amour, la joie, la confiance, la douceur…On ne se reconnaît plus !

Il est urgent de comprendre que les émotions génèrent des souffrances qui persistent si on n’apprend pas à mieux vivre avec. Il ne s’agit pas de s’empêcher d’être sensible mais de mettre cette sensibilité au service d’une vie plus équilibrée plus expressive plus harmonieuse et de se sentir vivant et fort malgré nos émotions !

Si vous choisissez d’explorer vos émotions plutôt que de les enfouir, vous les transformerez en énergie pour vous relever plus fort de vos difficultés ! Lorsqu’on souffre, les émotions de tristesse et de colère dominent. On a tellement mal à l’intérieur de nous, que cela résonne tout autour de nous dans une énergie sombre et tourmentée, jusqu’à nous fermer aux autres.

Nos émotions se figent en nous et nous donnent un air sévère, austère et autoritaire !A travers chaque visage fermé, on peut lire la souffrance,  à travers chaque crispation, chaque tension comme autant de duretés non exprimées ! Un regard sombre témoigne d’une guerre intérieure, un tic dans le visage trahit des maux cachés, une grimace laisse voir un mal-être, une irritation. Une voix agacée laisse transparaître des ressentis négatifs.

Les émotions même quand on les enfouit se montrent dans notre attitude, dans nos gestes, notre corps ne ment pas, il est le premier révélateur de tous les non-dits !

Combien de fois vous forcez-vous à sourire alors que votre cœur pleure silencieusement ? Combien de fois mangez-vous vos émotions jusqu’à devenir une cocotte-minute prête à exploser ? Ces petits mouvements nerveux qui accompagnent vos gestes, ces raideurs corporelles qui font écran à votre détente et à votre bien-être témoignent du fait que vous refoulez vos émotions trop souvent. Laissez-les donc s’échapper de votre cage corporelle. Redonnez à votre corps toutes ses libertés!  Tout vous trahit quand la charge émotionnelle impacte votre vie !

Comment voulez-vous aimer quelqu’un si vous avez si mal ?

Quand on souffre, on n’a pas de disponibilité intérieure suffisante à l’autre. On n’a pas de place suffisante pour accueillir quelqu’un dans notre vie ! On se doit d’être sincère et honnête avec celui qui veut partager notre vie en lui confiant nos difficultés et en apprenant peut-être ensemble à mieux gérer nos émotions. Nous sommes tous impactés par elles au quotidien dans notre vie ! Les mêmes réactions, les mêmes effets nous confrontent comme un vase trop plein, toujours sur le point de déborder.

Ce n’est pas donc très honnête de les faire rejaillir sur ceux qui ne vous ont rien fait, ce n’est pas normal de se défouler sur les autres parce qu’on  ne veut pas canaliser ce qui nous déborde ! Quelques techniques simples et efficaces existent pour s’auto-accompagner : la méditation, l’écriture, le sport, l’art créatif… A chacun de nous de trouver sa manière d’extérioriser ce qui nous fait souffrir, de trouver un exutoire, un amortisseur à nos émotions. Ce ne sont pas des chevaux sauvages qu’on doit laisser galoper sans bride !

Les émotions mal gérées sont à l’origine de nombreuses problématiques de la société actuelle, tout le monde en pâtit, les enfants en premier ! Il est urgent d’en prendre conscience et de décider d’apprendre à mieux gérer ses émotions pour un monde plus apaisé !

Il n’y a pas de colère ni de tristesse ni de joie qu’on doit laisser déborder sur les autres ! Chacun est libre et à sa place. Ne devenons pas des éponges émotionnelles utilisées puis jetées par les autres qui ne se prennent jamais en charge. Tout le monde est capable d’apprendre à dompter ses émotions. Tout le monde… ! Soyez-en conscient ! Personne ne souffre plus que vous, si vous apprenez à vivre avec vos émotions, les autres peuvent aussi décider de le faire !

Les émotions sont des maux qu’on cache pour ne pas les regarder en face ! Il n’y a pas d’âge pour changer et pour devenir une personne plus stable, plus solide et plus sereine.  Faites taire ce dialogue intérieur qui vous nuit ! Laisser parler vos émotions ! Regardez-les en face, embrassez-les comme des petits bouts de vous qui demandent à guérir, puis regardez-les s’apaiser dans un tourbillon d’amour de soi renouvelé , le seul baume guérisseur de vos émotions !

Répétez-vous sans cesse: « je m’aime malgré tout, qu’est-ce qui est plus important que cela ? »

Maryse de Mes Mots de Vie

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