Autour de nous, nous entendons sans arrêt des critiques, des reproches, des réflexions négatives, des polémiques face à l’actualité triste ou joyeuse.
D’où vient donc cette volonté de toujours vouloir diviser par la déformation et la désinformation pour marquer les esprits ?
Posons-nous la question une fois par jour, combien de fois avons-nous eu des pensées, des remarques ou des attitudes négatives ? A-t-on été ouvert ou fermé à la bienveillance, à la tolérance ou à l’empathie ? A- t-on cherché à soumettre, à dominer, à manipuler plutôt qu’à aimer, à consoler ou à protéger…? Qu’est-ce que cela nous a concrètement apporté dans notre vie, est-ce que cette attitude destructrice a amélioré notre quotidien ? Qu’est-ce qui fait donc que les gens sont plus enclins à dire du mal que du bien des autres ? …
Il faudrait pour mieux comprendre cet état d’esprit, se plonger à l’intérieur de chaque être, pour connaître son histoire personnelle, sa manière de percevoir la vie, sa tendance à se comparer aux autres ou à à faire d’eux un repère fort, comme une jauge de son estime de soi. A partir de cette observation, on ne peut que constater qu’il est plus facile pour certains d’appartenir à un groupe parce qu’ils aiment manier la langue de vipère et la négativitude ( attitude négative) que le contraire. Pourquoi est-il absolument indispensable de s’extraire de ces ambiances délétères pour ceux qui n’ont aucune envie d’être un adepte de la pensée unique ?
Il s’agit ici de l’axe même de notre propre équilibre. Être capable de vivre notre autonomie en totale liberté est extrêmement bénéfique pour notre santé même si cela se fait dans la solitude et dans la difficulté d’être compris et d’être accepté.
Il est certain que notre vie se construit à travers nos relations avec les autres, mais il demeure vrai qu’on est seul à décider de ce qui est bon pour nous . Et vivre dans une communauté sans être libre de ses actes, de ses paroles et de sa vie, c’est un véritable enfer qu’il faut impérativement refuser de subir.
Lorsque l’on se rend compte du sens que cela peut prendre dans notre quotidien, on a forcément envie de se mettre à l’abri. Fuir les communications difficiles, les situations tendues, les relations basées sur les faux-semblants, les personnes égoïstes qui ne voient que leurs propres intérêts, les liens toxiques…
Pour autant est-ce que cela signifie que tout le monde est atteint de ce syndrome de l’hypocrisie facile ?
Non, bien sûr, croire en l’humanité et la défendre, c’est reconnaître que des vraies valeurs existent pour beaucoup de personnes si on les libère du carcan du schéma familial sur lequel repose leur éducation et tous leurs principes.
Aimer les autres, c’est les voir en transparence comme des êtres sensibles et forts, honnêtes et sincères, joyeux et simples et les aider à ne plus vivre dans la négativité. Il n’y a alors plus de masque, plus de rôle à jouer, plus de dominant/dominé, juste des personnes ouvertes à une communication saine basée sur la confiance, l’entraide, et le plaisir de contribuer au bonheur de l’autre, sans calcul, sans jalousie, juste de cœur à cœur. Il faut juste décider d’arrêter de tout critiquer, de voir enfin la réalité avec ses reflets changeants car les plus belles victoires sont aussi des défaites que l’on accepte en voyant le chemin parcouru et pas uniquement le résultat. Tout est possible tant qu’il y a encore de la vie. Il faut juste être conscient de chaque petit bonheur …
Choisissons ensemble de voir le verre à moitié plein, sans vouloir tout contrôler par notre mental en restant en accord avec nous-même pour notre sérénité intérieure.
« Je vous invite donc à faire le point sur ce que vous êtes prêt à changer pour vous éloigner de cette fâcheuse tendance à tout critiquer qui domine souvent notre quotidien, c’est l’unique façon de s’aimer vraiment… »
Maryse de Mes mots de vie