Il était une fois… une petite fille qui aimait rêver, lorsqu’elle ouvrait les yeux sur la vie, elle était toujours émerveillée. Pour elle, tout n’était qu’amour, beauté et vérité.
Elle vivait dans une jolie bulle qui la protégeait, entourée de ses livres et de ses poupées.
La vie était un merveilleux conte de fée où le prince charmant existait.
La réalité, elle préférait la fantasmer, l’idéaliser en la peignant des douces couleurs de l’arc-en-ciel éphémère de ses pensées.
Grandir lui faisait peur, elle voulait garder sa candeur et sa pureté pour ne pas se tromper, pour ne pas être dupée, ou être blessée.
La solitude était sa meilleure amie, elle se sentait bien loin des dangers de la vie, repliée dans son monde de merveilles.
Cette petite fille, telle une chrysalide dans son cocon , s’épanouissait, pour devenir le plus beau des papillons aux ailes dorées et argentées. Unique, si légère, elle virevoltait.
Ainsi, différente, mystérieuse, inaccessible, elle se métamorphosait pour devenir une femme au coeur d’enfant.
La princesse ailée n’avait rien perdu de sa tendresse et de sa naïveté malgré la vie qui la malmenait, son vol gracieux incitait à la rêverie, ses couleurs chatoyantes éblouissaient ceux qui s’en approchaient.
Majestueuse et fascinante, sa lumière éclairait même les ténèbres, il fallait la traiter avec délicatesse car souvent on oubliait sa fragilité et elle pouvait facilement se briser les ailes.
Comme tous les papillons, elle attirait toujours l’attention, elle devait éviter tous les filets qui se tendaient sur son passage pour tenter de l’attraper.
Sa rencontre était éphémère, elle ne s’arrêtait jamais très longtemps, elle poursuivait sa quête et son évolution car elle avait trop peur de se faire capturer.
Si on la voyait passer, il fallait prendre le temps de l’apprécier sans l’effrayer.
Si on voulait la garder , il suffisait juste de l’aimer sincèrement sans avoir peur.
Elle pouvait alors vous ouvrir les portes de son coeur et vous confier de douces vérités…
Si un jour, vous la croisez, ne la laissez pas s’enfuir, car comme tous les papillons , elle ne reviendra jamais…
Maryse de Mes mots de vie