Ton affirmation du jour

Je t’offre une affirmation chaque jour à garder avec toi tout au long de la journée.
Tu pourras répéter cette phrase dès que tu en sentiras le besoin afin d’activer l’énergie de l’estime de Soi retrouvée.

Jour 2

« Mon existence a de la valeur. Je pare la vie des mille couleurs de ma singularité et je fais scintiller le ciel des éclats de mon authenticité retrouvée. J’incarne pleinement ma puissance. »

Jour 1

« Je crois en mon plein potentiel. Je suis capable d’accomplir de grands projets. Je me fais confiance et j’avance avec assurance dans mon quotidien. »

Jour 4

« J’ouvre mon cœur pour butiner le miel de chaque présence. »

Jour 3

«Je me focalise uniquement sur des petits bouts de joie cueillis à chaque seconde. »

Jour 6

« J’attire à moi le reflet de mes pensées. À moi d’être en harmonie avec mes désirs de Paix et de Joie. »

Jour 5

« Je transporte avec moi mon bouquet intérieur de fleurs pour l’offrir aux âmes qui pleurent. »

Jour 8

« Je suis magique et je crée ce qui est le plus juste pour moi dans la beauté et la joie de la vie. Je m’anime et je me laisse porter par ma créativité. »

Jour 7


« Quand je comprends la différence entre la connexion et la connectivité, je rentre réellement en relation avec les autres et j’apprends à me connecter sincèrement à l’autre en me laissant toucher le cœur et l’âme par la véritable intimité de l’être. »

Jour 10

« Je suis un être exceptionnel. Je me délecte de la douce orée du matin et je savoure l’onctuosité de ma présence parfaitement accordée à cette nature en mouvement. »

Jour 9


« Je suis l’Univers. J’incarne l’immensité de mon être et je resplendis dans la lumière qui émane naturellement de ma simple présence. »

Jour 12

« Je suis le chef d’orchestre de ma destinée. Je compose la partition de ma vie en toute harmonie et je joue les accords mélodieux de mon âme en éveil. »

Jour 11

« Je suis la Muse de ma vie. J’insuffle un air de renouveau sur cette Terre en quête de passion et de tendresse. J’orne le Monde des pépites colorées de ma singularité »

Jour 14

« Je suis la douceur de la fleur de coton. Je répands autour de moi des rayons d’Amour et de Paix. Plus je cultive ma sérénité intérieure, plus j’émets des ondes positives au-delà de moi-même. »

Jour 13

« JE SUIS. Je me laisse porter par sa douce lumière. Éclaire la nuit comme le soleil éclaire le jour. Elle me sourit, Elle me suit, Elle me chuchote : « Regarde-moi, Je suis là, toujours accroché aux nuages pour Toi. Je reconnais sa voix. L’Une qui est le Tout. Je suis ma Lune »

Jour 16

« Je suis l’Autre. Je tisse un pont de lumière vers chaque être pour ne pas nier l’interconnexion de chacun de nos actes. »

Jour 15

« Je suis Amour. Mon coeur est ma maison quand je lui donne de la chaleur, du réconfort, de l’affection et de la tendresse. Je me laisse transporter par la douce mélodie de mon Amour de moi-même retrouvé et accordé aux mille et unes étoiles scintillantes qui brillent dans mes yeux ébahis face à l’arc-en-ciel de ma vie. »

Jour 18

« Je suis la liberté d’aimer. J’aime pleinement la vie, les autres et ma propre personne. J’affirme mon droit de recevoir cette passion et la douceur d’être apprécié pour ce que je suis »

Jour 17

« Je suis mon baromètre intérieur. Je renais à moi chaque jour et je fais table rase de mes émotions d’hier. »

Jour 20

« Je suis une fusion en diffusion pour de belles affusions sur la Terre laissant libre cours aux effusions du cœur. »

Jour 19

« Je suis la stabilité. J’accroche mon regard dans mes racines intérieures pour capturer l’intensité de chaque seconde qui souffle la vie. »

Jour 22

« Je suis responsable de ma vie. Je sais compter sur ma propre présence et je me donne les moyens de réussir tout ce que je souhaite accomplir. »

Jour 21

« Je suis allégé. Je me délecte dans ma présence à l’instant. Je fais pause sur les agitations. »

Jour 24

« Je suis la Joie. Je dessine sur mon visage un sourire. Je compose des éclats de rire sur la piste enchantée. Je peins une fresque gaieté que je partage avec les âmes en peine et j’entraîne le monde dans une danse de joie enflammée. »

Jour 23

« Je suis le métronome de ma vie. Je me laisse porter par la mélodie de mon âme qui ralentit mes pas. »

Jour 26

« Je suis Moi. Dans ma nudité d’âme sans artifice ni paraître. Juste incarner mon Moi véritable plein d’Amour de moi-même pour ne plus avoir à me soucier du regard extérieur qui déforme la vision que j’ai de ma propre personne. »

Jour 25

« Je suis la douceur de mon ours en peluche. Je suis l’être plein de candeur qui croit à tous les possibles, sans doute ni crainte. Je sais que je peux. »

Jour 28

« Je suis le Temps, je suis la seconde, je suis la minute, je suis l’heure. Je remplis chaque instant de la force de ma présence aimante pour cueillir l’énergie de la vie.»

Jour 27

« Je suis maître de mes pensées. J’arrête le moulin à vent en m’enracinant dans la gratitude de l’instant, pour ne pas m’envoler loin de moi-même. »

Jour 30

« Je suis accompli. Je navigue dans l’océan de mes réalisations. Je me félicite du chemin parcouru. »

Jour 29

« Je suis choyé. La vie me comble d’attentions et me remplit d’Amour de Soi.» 

Jour 31

« Je suis émerveillé. Je suis le Tout qui me fascine. Je suis le cadeau de la vie. »

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Ne plus souffrir de la dévalorisation de soi

Ô toi qui erre dans les couloirs des relations aux autres avec ta confiance en soi éteinte, sais-tu que tu es capable de rallumer l’étincelle de ton être, pour faire rayonner la merveilleuse personne que tu es ?

MMDV

Qu’est-ce qui crée la dévalorisation de soi ?

Dans la société actuelle, tous les regards sont tournés vers l’apparence extérieure comme première loi de la relation aux autres. Les fils d’actualité font défiler la biographie des corps, bien plus que celle des cœurs. Les « Stories » sont animées par des gestuelles, par des mimiques et des mises en scène parodiques  pour espérer exister face à une quête de validation de soi insatiable à travers l’attente des réactions des autres.

Lorsqu’on reste comme immergé dans l’influence des contenus qui inondent notre paysage visuel, on comprend pourquoi certaines personnes ont des difficultés à se regarder dans leur miroir sans ressentir un certain mal-être face à leurs propres insatisfactions physiques ou morales.

Se regarder à travers le prisme des images de ceux qui s’exposent sans cesse et parfois même sans aucune limite, ne peut que nous faire nous interroger sur notre propre apparence extérieure.

Comment on nous perçoit? Comment faire pour correspondre aux attentes des tendances où la surexposition du soi est obligatoire pour espérer exister aux yeux des autres ? Cela semble devenir la règle d’or des liens à autrui.

Ce sentiment de mal-être que l’on perçoit de plus en plus, et  en particulier chez les adolescents à la recherche d’affirmation de soi ou chez les personnes qui souffrent de la blessure de dévalorisation, ne peut être qu’exacerbé par cette exhibition quotidienne que l’on voit défiler à chaque instant sur les écrans. Tout y est affiché pour essayer de capter l’intérêt des autres, au détriment  même du respect que l’on se doit et dans la protection d’une intimité fondamentale garante de l’épanouissement de soi.

Nous devons impérativement préserver cet espace de soi, seul axe central de l’équilibre mental nécessaire, pour entrer en relation avec les autres dans la vie réelle, sans souffrir de la dévalorisation.

Même s’il est difficile de nager à contre-courant  des réseaux sociaux où prédominent certains habitus dans cette nouvelle manière de vivre les relations aux autres,  on peut choisir d’exister malgré tout dans l’authenticité de son être.

A chaque fois qu’on ressent un sentiment de mal-être, il est important de réajuster immédiatement les pensées qui ont précédé ces émotions.

Qu’est-ce qui me fait me sentir mal dans mes relations interpersonnelles ? Qu’est-ce qui me freine ? Qu’est-ce qui me bloque ?

Se nettoyer l’esprit des prétendus attendus des autres, permet de s’alléger d’un poids énorme.

MMDV

Il est important de prendre une grande décision avec soi-même, en cessant de se regarder à travers les yeux des autres : « Et si je me voyais uniquement à travers la nudité de mon être? »

Qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

Avant de vouloir ressembler à une influence ou à une mode, il convient chaque jour de se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui me fait me sentir bien avec moi-même ? A quel moment est-ce que je me sens à l’aise quand je circule au milieu des autres ?

Si votre réponse inclut, des vêtements, une coiffure ou un parfum,…C’est-à-dire l’aspect superficiel du paraître.  il est urgent d’aller creuser au fonds de votre puits intérieur, là où vous avez négligé des bouts de votre être véritable, qui se complaît à survivre, plutôt qu’à réellement exister comme il est fait, c’est-à-dire de sa matière corporelle, de son identité profonde et alignée avec sa personnalité.

Lorsque l’on se regarde dans la nudité de son être, on n’est plus une simple apparence, on se voit vraiment comme l’on est. On peut choisir  alors de faire déborder ce mouvement de notre énergie de vie intérieure vers notre vie extérieure.

On n’est plus des mannequins de piste, on devient  des belles Présences, des battements de cœur, des esprits souriants, des âmes vibrantes. On redevient des êtres de chair et de sang. Il n’y a plus de couleur, ni d’origine. Il n’y a plus de poids ni de taille. Il n’y a plus de geste ni de mot. Notre seule Présence suffit pour nous faire rayonner au-delà même de l’extravagance de nos tenues, ou de notre caractère extraverti. Notre seule Présence même silencieuse et introvertie anime notre attitude. On n’est plus guindé comme étroit à l’intérieur de soi. On respire la vie de l’intérieur.

On devient consciemment  une merveilleuse énergie de vie qui vibre à travers nos interactions, dans la perméabilité de notre source intérieure intarissable et abondante qui nourrit nos actes  d’une réelle confiance en soi renouvelée qui n’est plus contenue dans le superficiel du paraître.

Il est nécessaire de sortir du mal-être en retrouvant en soi cette confiance,  grâce à la connexion à notre part la plus belle disponible et intacte de tout jugement, qui se trouve dans notre intériorité épurée de toute trace d’insatisfaction en lien avec l’apparence extérieure.

Qui suis-je vraiment dans la nudité de mon être, dépouillé de tout superflu ?

C’est là que se trouve votre réel équilibre intérieur qui vous habille et crée votre vrai style quand vous vous connectez vraiment à vous-même. Si l’essentiel n’est pas là, l’artificiel et le superficiel ne peuvent pas combler les manques intérieurs  à travers cette recherche de visibilité extérieure à tout prix.  C’est là qu’on souffre encore plus fort de toutes nos prétendues imperfections.

Soyez-en conscient et fier d’être vous-même. Apprenez à briller du fond de votre être, à partir de votre vraie confiance en soi disponible,  juste dans votre souffle connecté au plus grand de vous-même. Une Présence, un petit rien et pourtant tout…

Maryse de Mes Mots de Vie

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Le reproche est un lien toxique que l’on crée avec l’autre

Les reproches inconscients nuisent aux relations humaines, il est nécessaire de détoxifier tout lien avec autrui.

MMDV

Commençons par redéfinir précisément ce que l’on appelle un reproche qui est le contraire du compliment et des encouragements.

Les reproches sont l’expression d’un mécontentement vis-à-vis d’une personne, pour son attitude ou pour sa manière de faire.  Ils peuvent prendre la forme d’un jugement, d’une critique ou d’une accusation.

Le reproche peut être dit ou non-dit : c’est ce que l’on va déclarer à quelqu’un pour exprimer un avis négatif  en cherchant à le blesser concernant un fait, une situation, un comportement. C’est une observation ou un commentaire qui critique ce que l’on considère comme contraire à des attentes déçues. Mais l’on peut aussi le taire même si cela peut se voir à travers un air de reproche ou une expression du visage qui montre une certaine désapprobation… Cela se perçoit à travers des remarques acerbes, des petites piques qui masquent le reproche mais qui teintent les mots qui deviennent alors ironiques et acerbes et font résonner l’irritation en lien avec les reproches non-dits.

Le reproche dépose au début un voile sur la relation puis devient épais et impénétrable pour transformer en plomb le lien jusqu’à l’étouffer tel un serpent qui s’enroule autour de sa proie. Cela s’entend à travers des silences lourds et éloquents. Des regards fuyants. Des sourires éteints. Jusqu’à laisser apparaître une mimique ou une grimace qui dessine les contours du reproche sans le cacher vraiment, et qui d’emblée installe un climat malaisant comme une certaine gêne entre les personnes.

Le reproche pèse comme un couvercle sur le lien à l’autre, il enferme la relation dans une ambiance souvent tendue et crispée, c’est le contraire d’une communication fluide et ouverte que l’on se doit normalement  d’entretenir avec tout individu.

Le reproche est un masque sur le visage qui empêche l’énergie du cœur et de l’amour inconditionnel d’arroser la relation pour la nourrir d’une sève féconde et prospère.

La relation se glace et devient fausse et surfaite, totalement superficielle, comme un lien qui s’effiloche de plus en plus, au fil du temps jusqu’à ne plus réussir à se renouveler.

Le reproche conscient ou inconscient empoisonne toute relation. Il laisse des traces indélébiles et entraîne  des conséquences négatives pour celui qui reçoit sans cesse ces reproches sans pouvoir véritablement se défendre ou répondre aux attaques personnelles et fréquentes.

Les manipulateurs usent de ce stratagème pour amener la personne à  une perte de confiance, comme un sentiment d’échec et de honte, pour faire naître un sentiment de culpabilité et ainsi exercer une forme de contrôle de la relation,  dans une tentative malsaine de dominer et d’isoler l’autre pour le soumettre.  Les reproches génèrent beaucoup de souffrance et fragilisent toute relation pour faire naître des conflits à travers les incompréhensions.

On peut considérer qu’aucun reproche n’est vraiment fondé, si on valide le fait que chacun agit selon ses propres capacités avec son regard personnel sur toute situation. On ne peut jamais se substituer à l’autre, tant on ne peut entrer dans sa propre perception de sa vie et de son caractère ainsi que de ses émotions. Cela signifie qu’on ne pourra jamais changer l’autre pour le transformer en ce qu’on voudrait qu’il soit. Si à un moment donné,  on peut penser avoir réussi, très vite la loi naturelle de la vie reprend le dessus et la personne suit sa propre  évolution où nul ne peut la forcer à être quelqu’un d’autre.

L’authenticité d’un être est sa nature intrinsèque sur laquelle, fort heureusement, on ne peut agir puisque son identité lui appartient à jamais. Imaginons que cela serait possible, ce serait néfaste et destructeur !

Une personne est ce qu’elle est, ni plus ni moins qu’une autre. On ne pourra jamais demander à quelqu’un de correspondre parfaitement à nos aspirations. Des efforts sont nécessaires de part et d’autre et doivent être réciproques, sans jamais altérer la liberté de la relation.

Le reproche relève souvent de la méconnaissance des limites des autres. Lorsqu’on fixe trop d’attentes dans une relation, on court tout droit vers des déceptions et  forcément vers les reproches.

Souvent, on souhaite que l’autre se comporte autrement, exactement comme cela nous arrange, selon nos exigences et nos souhaits ou alors qu’il soit carrément différent, cela est tout simplement impossible !

Le mot même reproche disparaît, quand on prend conscience que quelque soit ce que l’on pense, l’autre ne sera que l’expression de lui-même, en accord avec son plan de vie, que l’on ne doit jamais chercher à perturber, au risque de voir la situation se retournait comme dans un effet boomerang. Peut-on ensuite se plaindre d’avoir perdu la relation si elle ne génère que souffrance et tourment?

Nous ne pouvons pas nier l’autre dans son individualité et sa singularité ainsi que dans sa manière de concevoir sa vie. Si l’on n’accepte pas l’autre comme il est, on le fait subir le rejet, ce qui est un acte avant tout égoïste car l’on ne cherche pas à le comprendre mais on le veut le changer.

Toute emprise toxique est enveloppée de gros nuages de reproches. Celui qui accuse sans cesse l’autre, entretient avec la vie une relation négative et pessimiste et semble oublier ses propres défauts ou sa propre responsabilité dans une relation qui tourne mal. Nul n’est parfait !

Dans tous les cas, face à des reproches conscients ou inconscients,  il est préférable pour  l’équilibre de tous,  de se détacher de la relation ou alors d’y apporter des explications pour plus de clarté et de transparence ainsi que plus de flexibilité dans l’acceptation de l’autre et de ses actes.

Il ne faut jamais se verrouiller dans une relation en pensant que l’on a raison. Si la relation est impossible, cela signifie que des éléments opaques et obscurs demeurent et empêchent le lien d’être sain et serein. Si l’on ne démasque pas ces ombres, la relation est vouée à l’échec.

Si l’on utilise les reproches pour dominer quelqu’un, alors on devient toxique pour l’autre.

En prendre conscience, c’est rompre tous les liens de reproche que l’on peut entretenir dans notre subconscient à l’égard des autres. C’est une manière de se libérer de la toxicité de la relation et d’annuler tout simplement le poids que cela laisse dans les émotions.

Plutôt que de  faire des reproches, peut-être qu’il serait préférable de faire des efforts, pour  essayer de comprendre l’autre, plutôt que de le montrer du doigt. L’amour inconditionnel est la solution et le seul baume qui apaise toutes les blessures relationnelles. Plonger la relation dans le bain du pardon en renonçant aux reproches faciles, épure le lien pour lui redonner une possibilité d’exister.

On peut influencer positivement les relations que l’on noue avec les autres, en supprimant tout reproche et en essayant de donner l’exemple  le plus souvent possible par une bienveillance à toute épreuve!

Voilà une mission de vie, ô combien difficile, mais qui peut sauver toutes les relations auxquelles on tient le plus. Pour des relations saines et sereines.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Le poids des émotions est un fardeau qui nous abime intérieurement

Quand la gestion de nos émotions nous apporte un confort de vie…

MMDV

Goutte à goutte, se remplit le vase de nos situations de vie compliquées, au rythme du temps et au fil de l’âge, puis arrive inévitablement le moment où ce vase menace de plus en plus fréquemment de déborder, à travers les influences émotionnelles négatives, qui nous submergent de plus en plus facilement, comme si l’on était resté trop longtemps en eaux troubles. On comprend alors que si ce flot torrentiel n’est pas maîtrisé, au plus vite, il finira par déferler violemment, pour nous mettre en difficulté et nous amener à regretter par la suite la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase, pour nous entraîner trop loin de nous-mêmes.

Un rééquilibrage émotionnel est par conséquent absolument nécessaire, à chaque instant de notre existence. Comme on fait du sport pour maintenir sa santé physique et mentale, on se doit de mettre en place une routine pour filtrer ce qui demande à s’évacuer régulièrement, surtout quand on sent peser à l’intérieur de nous comme un sac trop lourd à décharger, avec une envie de se délester de ce fardeau épuisant mentalement qui nous empêche de vivre sereinement, pour accepter les contraintes du quotidien sans les considérer  à chaque fois négativement.

Si notre sensibilité est de plus en plus à fleur de peau, alors il y a une urgence à se détoxifier  de nos émotions, qui ont pris semble t-il les commandes de notre vie. Si l’on est hypersensible, la tâche est ardue mais possible pour ne jamais entrer dans la zone rouge de nos réactions vives ou démesurées qui nous causent d’affreux tourments.

Chacun peut choisir sa façon de restaurer son équilibre intérieur, mais il convient d’avoir quelques habitudes bénéfiques. Qu’est-ce qui peut nous aider à faire de la place, quand on se sent encombré intérieurement et qu’on n’arrive plus à réfléchir de manière neutre et objective ? Pourquoi avons-nous comme l’impression de laisser des détails sans importance impacter notre humeur ? Qu’est-ce qui nous amène à ressentir la vie comme un enfer de problématiques à résoudre ? Pourquoi sommes-nous si inquiets pour tout, comme si rien n’était positif dans notre vie ? Comment en vient-on à nous laisser emporter par des tornades de colère dévastatrice ou à nous effondrer à travers un brouillard de tristesse qui nous accable ?

Sommes-nous arrivés à tous ces sentiments négatifs par hasard ou avons-nous juste oublié de prendre soin de nous, au cœur des problématiques de notre vie, pour réajuster notre regard et changer notre angle de vue? Si nous laissons s’accumuler autant de chagrins et de désespoirs comment avoir le cœur heureux malgré des brefs instants de bonheur ?

Certes, la maîtrise de soi s’acquiert  après des longues années d’entraînement, soit à travers la pratique d’ un sport où l’on apprend à développer sa force mentale, soit à travers des pratiques méditatives où l’on déploie l’acuité de nos sens pour mieux se ressentir,  soit à travers l’art thérapie où l’on se met en mouvement à travers une activité créative, mais parfois nous constatons que malgré tous ces beaux et courageux efforts, les éléments extérieurs continuent à se déchaîner malgré tout, en nous, pour nous faire sortir de nos gonds et nous déstabiliser.

C’est à ce moment précis que l’on prend conscience que l’on a peut-être oublié d’appliquer les principes à nous-mêmes avant de vouloir les conseiller aux autres, pour ne plus entretenir  nos émotions, comme s’il s’agissait de nœuds indénouables. On se doit de changer notre façon de les ressentir, sans nous blâmer ou faire porter la responsabilité aux autres. Quand on cesse de se plaindre ou de se sentir déçu, on supprime de nos pensées toutes les attentes vaines comme si les solutions devaient venir des autres.

Nos émotions vives sont les traces de notre mauvais rapport à notre vie. Quand on ramène au centre de nos préoccupations, uniquement ce dont on a la responsabilité, on arrête de regarder l’autre en se comparant ou en lui reprochant de ne pas être comme on voudrait qu’il soit.

Qui sommes-nous d’ailleurs pour juger si l’on ne veut pas que l’on nous juge ?

Malheureusement, on constate que pour réguler rapidement nos émotions, pour revenir au calme intérieur, il est indispensable de cesser les reproches pour suivre comme guide de vie notre propre bien-être intérieur ,qui n’est pas d’être aimé des autres mais bien d’être apte à nous auto-satisfaire dans nos besoins essentiels. Ce n’est pas être égoïste ou égocentrique, on comprend juste que le concept du bonheur se cultive en premier lieu à l’intérieur de soi dans la magie de chaque seconde que l’on honore avec reconnaissance, pour apprendre à valoriser et à conserver ce que l’on a déjà, sans chercher à courir après le « toujours plus », avec excès et sans goût véritable.

Quels que soient les rituels pour assainir nos émotions, il convient de comprendre que sans une remise en question sur notre manière de penser  ou d’agir, rien ne peut vraiment nous débarrasser de nos amertumes, de nos aigreurs, de nos douleurs liées au passé, qui se réactivent à chaque mauvaise expérience, parce qu’on sort de l’instant présent,  pour ressasser ou pour anticiper.

Lorsqu’on fait une liste des points positifs dans notre vie, on se rend compte que ce qui nous fait souffrir est souvent en lien avec notre égo blessé, qui mène le jeu dans notre vie et qui n’arrive jamais à fixer des limites à ses insatisfactions.

Alors si on n’apprend pas à vider le vase de nos émotions, rien ne pourra vraiment nous empêcher de les subir de plein fouet. Oui, nous sommes responsables de notre hygiène émotionnelle comme nous le sommes pour notre hygiène corporelle ou alimentaire, c’est à considérer comme un besoin vital qui permet l’équilibre de notre organisme. Vivre sainement sans le poids des émotions est essentiel à la fois à notre santé physique et psychique.

A chaque fois qu’on est souillé par des pensées malveillantes ou à travers des exigences démesurées, on oublie de regarder notre propre attitude ou notre propre comportement qui manquent pourtant de reconnaissance pour ce qui est là disponible dans notre vie.

Comment combler son vide existentiel, ce n’est certainement pas en demandant aux autres de le remplir à notre place ?

Rééquilibrer ses émotions, c’est avoir plus de pensées positives, moins de remarques dures à l’encontre des autres, moins de plaintes, moins de reproches, moins de déceptions…

Après tout, pourquoi pas essayé de changer sa façon de ressentir la vie, n’est-ce pas le début d’un retour vers soi et vers sa paix intérieure? Lorsqu’on construit sa vie à travers le regard des autres, on crée un gouffre dans lequel nos émotions ne peuvent que nous emporter.

Vivre heureux, c’est  y croire même qu’un peu et réaliser que ce l’on a,  que ce que l’on est,  est bien plus grand que nos pulsions et nos désirs. Il est indispensable de dépasser toutes les distorsions psychiques.

Le bonheur n’est pas matériel ni artificiel, il est avant tout dans l’équilibre émotionnel.  

Pour une vie saine et sereine

Maryse de Mes Mots de Vie

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