Le jour où j’ai réussi à lâcher prise … je me suis enfin trouvée !

Comment reprendre les rênes de sa vie ? 

Le jour où j’ai arrêté de vouloir « assurer » à tout prix, j’ai enfin autorisé la vie à circuler librement… Je l’ai laissée être elle-même sans lui donner des ordres impérativement. Je lui ai donné le droit de se dérouler sans vouloir combler mes exigences obligatoirement et malgré toutes ses imperfections inévitablement!  Je l’ai regardée exister et j’y ai participé activement. J’ai pris conscience au fil du temps que plus je voulais la contrôler, plus la vie m’échappait comme pour me laisser face à mes difficultés malheureusement, pour me montrer qu’elle seule avait le pouvoir de décider évidemment, et qu’elle détestait être commandée autoritairement.

Je devais me contenter de poser mes intentions comme des repères et toujours avec douceur, cela lui suffisait pour m’ouvrir le chemin sans exiger de délai imposé. Qu’il me fallait ainsi apprendre à sortir de mes frustrations de ne pas obtenir ce que je désirais si ardemment et d’accepter au contraire de cultiver la patience et la persévérance renouvelées comme mission. Quand j’ai commencé à poser mes désirs autrement , si je n’obtenais pas satisfaction, je comprenais immédiatement que c’était parce que ce n’était pas possible pour le moment et qu’il me fallait juste attendre, sans désespérer et sans me plaindre.

Le jour où j’ai redonné son pouvoir à la vie, mon rapport à elle, s’est radouci. J’ai compris que si jusqu’à présent, je croyais la diriger, ce n’était qu’un leurre de mon égo. J’ai su que si elle devait me rendre heureuse, elle le ferait instantanément, si cela était possible selon mes choix de vie et les circonstances ! J’ai compris qu’elle n’y pouvait rien si je créais moi-même mes insatisfactions, que lorsque je désirais quelque chose, c’était à elle de me l’offrir en  la laissant faire sans focaliser sur le but recherché.

Le jour où j’ai cessé de vouloir tout prendre à cœur, j’ai eu la sensation qu’un poids énorme qui écrasait tout mon être se relâchait pour m’alléger et me redonner foi. J’ai su enfin ce que cela voulait dire profiter de la vie et prendre goût pour l’inconnu. J’ai commencé à vivre enfin pour moi et pas uniquement pour les autres ! J’ai accepté les jugements sans y accorder plus d’importance. Chacun a repris sa place et  ses responsabilités ! Je n’étais plus le faire-valoir ni le souffre-douleur de quiconque !

Le jour où je n’ai plus voulu être comme un ordinateur de bord qui devait tout prévoir et tout organiser avec succès, j’ai arrêté de forcer les choses en  m’impliquant plus que nécessaire dans ce qui pouvait au final me faire terriblement mal. Je n’ai plus cherché  à  régler des comptes pour avoir le droit d’exister et pour ramener la vérité, seule la vie avait cette  autorisation de tout réajuster. J’ai refusé aussi  d’endosser la responsabilité de ce qui ne m’appartenait pas. J’ai arrêté ainsi de me sacrifier pour ceux qui ne s’assumaient pas.

Le jour où j’ai laissé faire le mouvement de la vie qui ne cessait de me murmurer: « Tout ce tu sais c’est que tu ne sais rien, laisse-moi t’apprendre… !». Je n’ai plus voulu être la « superwoman » qui devait tout braver. J’ai arrêté de vouloir tout faire à la place des autres. J’ai rendu à chacun son choix et sa liberté. J’ai préféré avancer un pas après l’autre lentement sans foncer tête baissée et sans me précipiter. Je me suis arrêtée pour ne plus me prendre le mur de mes entêtements mais j’ai décidé de me battre enfin  pour mes vraies convictions, mes vraies valeurs celles qui me ressemblaient. J’ai laissé la vie m’ouvrir une petite porte cachée pour traverser les obstacles en lui faisant confiance totalement dans la foi  de celle que j’étais. J’ai arrêté de porter les autres sur mon dos au risque de ne pas me relever. J’ai rangé mes peurs aux oubliettes. J’ai eu alors la sensation que tout se renouvelait que tout reprenait sa juste place. Il n’y avait plus aucune restriction juste la liberté de vivre comme seule aspiration.

J’ai arrêté depuis d’être déçue et j’accueille à présent les belles surprises de la vie comme de précieux cadeaux. J’accepte ses défis malgré les difficultés que cela peut créer et je laisse couler son énergie sans lui faire barrage à moi-même. J’apprends chaque jour à faire de mon mieux avec ce que je peux ! Je ris quand elle le veut en me connectant à ma joie d’être et je pleure quand je m’oppose farouchement à elle et qu’elle vient me narguer tendrement ! Alors, je lâche prise…

J’ai cessé le bras de fer en choisissant de danser avec la vie en duo. Je suis ses pas quand elle me conduit en avant pour passer à l’action. Je la laisse faire quand elle me ramène en arrière pour  prendre du recul et me permettre de me repositionner autrement. J’esquisse un pas à droite puis à gauche quand elle veut que je réfléchisse. Elle me redresse vers le haut quand  je m’élève vers mes aspirations. Et elle me dépose vers le bas dans toute ma globalité quand  je me recentre  pour retrouver mon équilibre, mon ancrage et ma solidité. Elle me tourbillonne quand elle veut m’étourdir et me faire réagir ! Mais elle m’aide à ne pas perdre pied en ma ramenant dans ma stabilité et ma verticalité car elle est toujours là pour m’accompagner !

J’ai rendu aussi à chacun sa vie. J’ai compris que je ne peux pas assurer pour les autres ni à leur place. J’ai cessé d être leur bouclier ou l’éponge qui absorbe leur toxicité. En fait, je me  laisse à présent porter sans résister car  à force de m’opposer, je finis par m’ épuiser inutilement. Je n’ai plus aujourd’hui  l’envie de lutter et je préfère laisser aller  pour me retrouver… C’est une manière d’être  salvatrice car  la vie est devenue depuis, mon alliée, ma complice, ma confidente,  ma destinée. Plus je l’aime, plus elle m’aime. Elle me montre la porte ouverte à de nouveaux possibles bien plus nombreux.

Le jour où j’ai arrêté de vouloir « assurer » à tout prix, toutes mes angoisses se sont dissipées, comme effacées faisant place à plus de confiance pour l’imprévisible et pour l’inconnu  en cessant de la redouter et de la craindre. Alors, j’ai commencé à vivre vraiment ! J’ai redonné le sourire à mes opportunités en cultivant la force de la nouveauté. Je souris  mon tour à la vie, à chaque fois qu’elle me fait un petit clin d’œil complice, j’apprends à la remercier. Je me sens plus présente et impliquée . J’accepte mes peines et je cherche le réconfort là où je peux le trouver en écoutant les intuitions qui me guident dans la chaleur de mon intériorité !

Le jour où  j’ai décidé d’arrêter de me prendre la tête quand quelque chose me chiffonnait,  j’ai aussi appris à vivre dans un espace infini et disponible et  j’ai changé de rapport  en cessant toute résistance vaine et inutile. J’ai compris que certaines expériences sont nécessaires dans notre mission de vie pour grandir et s’améliorer pour aller vers la meilleure version de soi-même !

Le jour où j’ai appris à m’aimer, j’ai embrassé chaque parcelle de mon être et de mon âme, j’ai senti mon cœur s’ouvrir et se pâmer d’aise et de plaisir pour me réchauffer au creux de moi-même. J’ai reçu par réciprocité l’amour des autres dans un flux harmonieux, sans effort à faire juste à apprécier !

Le jour où j’ai pris conscience que si l’on ne s’aime pas assez on ne peut que se sentir malheureux, que l’essentiel ce n’est pas de plaire mais de faire rayonner sa singularité, ce jour-là, oui ce jour-là je suis vraiment née à moi-même…

Maryse de Mes Mots de Vie

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Libérez votre mental pour vivre mieux

La météo de vos humeurs

Chaque matin, lorsque vous abordez votre journée, vous ressentez dès que vous ouvrez les yeux, votre humeur du jour positive ou négative. Elle apparaît naturellement sans que vous y pensiez vraiment le temps de quelques secondes. Un peu comme si en dormant, vous  aviez débranché votre mental pour vous autorisez à lâcher prise.

Puis, très rapidement au saut du lit, votre mental reprend le contrôle : les tâches à effectuer, les préoccupations du moment… Votre dialogue intérieur se met en route à la vitesse grand V, à travers de nombreuses pensées qui défilent à un rythme effréné : les pensées d’anticipation, les pensées du passé, les pensées d’organisation, les pensées parasites, de doute, de crainte, de dévalorisation…  Bref, elles vous assaillent toutes comme une véritable armée, sans répit et vous laissant en proie à une impression d’avoir mille tiroirs qui s’ouvrent en même temps avec mille points d’interrogation. Elles se mélangent pêle-mêle, toutes ces pensées, vous agitant intérieurement sans pouvoir rien y faire.

Des scénarios se jouent dans votre tête comme si c’était réel :

  • «  Pourquoi …? »
  • « Est-ce que …?»
  • « Comment…? »
  • « Il faut… »
  • « Je dois… »
  • « Oui… »
  • « Non … »
  • « Et si et si et si  … ? »

Et c’est encore pire si vous avez commencé la journée par des tonnes de mauvaises nouvelles en direct du monde entier. C’est comme si vous deveniez un ordinateur de bord prêt à gérer votre vie comme s’il s’agissait d’une entreprise en danger. Alors vous croulez  sous le poids de votre mental omniprésent qui écrase votre volonté.

Et si vous changiez votre manière de vous réveiller ?

Et si vous remplaciez ces pensées inévitables par un petit rituel simple et efficace :

  • au réveil, quand  vous ouvrez les yeux, observez intérieurement ce qui colore votre état d’esprit. Accueillez ce qui vient et relâchez-vous dans votre corps sans opposer aucune résistance puis le temps de quelques petits exercices de respiration ample et profonde,  chassez  vos pensées en les remplaçant par la visualisation d’un souvenir ou d’une image qui vous fait du bien : le sourire de votre enfant, votre dernier fou rire, les mots gentils qu’on vous a écrit, peut-être le pépiement de l’oiseau qui égaye la nature extérieure comme une invitation… Puis écoutez une chanson ou une musique que vous aimez bien… Chantonnez,  souriez de vous sentir ainsi vivant, remerciez la vie en formulant des intentions positives pour votre journée. Levez-vous en mettant votre corps en mouvement en effectuant  quelques gestes simples, lents ou dynamiques  comme une gestuelle ou une danse et savourez leurs effets en fermant quelques secondes les yeux…

Et hop rempli de cette énergie renouvelée, vous pouvez à présent vous lancer dans vos activités… Tout cela n’aura pris que quelques minutes pour vous accorder ce petit nettoyage nécessaire de ce mental trop dominant qui vous vide de votre énergie dès votre réveil, si vous n’en prenez pas soin. N’est-ce pas aussi important que la douche que vous prenez chaque matin ?

Si vous êtes sceptique, je vous conseille d’essayer  pendant une petite semaine et vous constaterez les effets garantis par vous-même et vous comprendrez ainsi mieux l’expression « se lever du bon ou du mauvais pied ? » C’est à vous de décider en inversant la tendance…

« Bougez vos émotions, c’est la meilleure façon de ne pas les subir ! »

Chacun pourra modifier cette routine à sa guise, en l’adaptant avec sa recette personnelle, il s’agira de démarrer la journée avec ce qui vous met de bonne humeur et ce qui booste votre énergie, les idées sont nombreuses …

Le corps et l’esprit sont les meilleurs amis

Vivre avec son mental, c’est laisser  comme une prédominance de votre esprit sur votre corps en permanence pour vous mettre sous contrôle de cet excès. Il convient de maintenir l’équilibre « corps et esprit » en établissant un lien de non-prédominance nécessaire. Vous avez autant besoin du mental que de votre corps. Il n’y a pas d’opposition entre les deux mais au contraire une belle complicité et une réciprocité. Quand vous apprenez à relâcher votre mental, en invitant le silence dans vos pensées, vous relâchez toutes vos tensions internes et vous sentez s’ouvrir votre cœur pour suivre ses intuitions. Il y a une sensation de globalité à construire progressivement pour que vous appreniez à agir avec tout de vous.  Vous goûterez à un autre rapport à votre vie plus fluide, plus léger et plus savoureux.  Vivre dans sa tête, c’est ne pas être présent à la réalité de l’instant. Lorsque vous relâchez votre mental par une attention à la perception de votre corps, vous reprenez contact avec ce qui vous anime vraiment, avec ce qui est et non à la fabrication mentale de ce que vous en faites.

« Vivre dans votre globalité corporelle, c’est reprendre le pouvoir dans votre vie »

Observez –vous tout au long de la journée, combien de fois êtes-vous dans votre tête à réfléchir, à analyser, à juger, à ressasser ? Combien de fois êtes-vous perdu dans vos pensées en perdant le contact avec l’ ici et maintenant ? Combien de fois échafaudez-vous des plans sur ce que vous voyez, entendez  sans que cela ne soit bien réel?

Passez à l’action, c’est sortir du dictat du mental pour accueillir un autre rapport à sa vie, plus en harmonie avec ce qui est bon pour vous en remplaçant les pensées par des actions.  Si vos tracas vous minent le moral, mettez de la musique et dansez puis respirez profondément et cherchez la solution. Ne restez pas des heures à brasser du négatif sans action véritable. Ce serait perdre pied et  vous noyer dans vos problématiques.

Bien évidemment, vous direz que selon la gravité des problèmes rencontrés, il est difficile d’envisager tout de suite d’élargir son regard pour prendre du recul. Il est certain que il ne s’agit pas de vivre dans le déni, juste de se donner le temps de digérer les choses, de regarder ses émotions difficiles en face sans les refuser, puis de mettre en place des stratégies pour s’en sortir en relevant le défi d’aller mieux. C’est la meilleure façon de prendre soin de vous et de votre vie et de vous forger un mental d’acier. Libérez son mental, c’est pas le fuir, mais faire de la place à ce qui advient à travers  un regard plus panoramique qui vous permettra de ne pas perdre de vue votre objectif de vie.

« Plus vous serez focalisé sur le problème, moins vous en verrez la solution »

Vivre dans la perception en écoutant le mouvement de vie qui nous anime c’est vivre vraiment. Il n’y a plus d’attentes mais une ouverture aux possibles, on n’a plus les yeux rivés sur le vide on prend conscience du plein de toute éventualité et de toute expérience.
Le chemin peut être long mais l’enjeu est vital…

Quand vous remplacez les pensées négatives par des pensées en harmonie avec votre bonheur et votre vie, vous acceptez enfin de créer votre bonheur. Alors n’hésitez plus,  libérez votre mental pour vivre mieux, il n’y a pas de meilleur remède pour votre santé!

Maryse de Mes Mots de vie

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Pourquoi êtes vous si souvent triste?


Qu’est-ce que la tristesse ?
La tristesse se définit comme un état de chagrin ou comme un état de mélancolie.

Il existe des tristesses éprouvantes qui naissent de situations dramatiques de la vie, elles sont à accueillir pendant le temps nécessaire pour s’en remettre, pour apprendre à se relever  et à « vivre avec », malgré tout. Elles ont des raisons très claires et un accompagnement professionnel est parfois nécessaire pour surmonter cet état de profond chagrin.
Ensuite, il existe cette autre forme de tristesse assourdissante qui résonne parfois au fond de vous sans que vous en compreniez vraiment les causes. Comme une sensation de tourment intérieur qui vient vous nouer le ventre, serrer votre gorge et vous rendre plus sensible, comme fragilisé et plus vulnérable . On pourrait appeler cela  « anxiété » ou « mal-être ».

Mais le fait que cette tristesse pleure à l’intérieur de vous de manière récurrente, peut aussi mettre en évidence comme une incapacité à laisser s’exprimer ce qui vous bouleverse. Comme si vous étiez en proie à une crise de votre être intérieur…

Ce sentiment de tristesse vous envahit inopinément, le matin au réveil ou le soir au coucher, quelque soit la journée passée, lorsque vous vous sentez fatigué ou en baisse d’énergie, vous perdez le goût de vivre et vous ressentez comme une baisse de moral. Comme si, soudain vous étiez  « à fleur de peau » et que vous aviez besoin de vous enfermer dans une carapace plus dure pour affronter le monde et ses sollicitations en restant sur la défensive. Comme si vous deveniez hermétique  à ce qui allait bien dans votre vie pour vous focaliser essentiellement sur tous les aspects les plus difficiles. Comme un état d’esprit un peu fermé qui  vous fait voir tout en noir, et vous donne l’envie de vous plaindre et de « négativiser » , à travers un sentiment irrépressible et incontrôlable contre lequel vous n’arrivez pas à résister.

Pour les femmes, cette période un peu déprimante peut coïncider avec les symptômes du cycle féminin et de ses phases tumultueuses comme si la baisse des hormones venait perturber votre équilibre, pour vous ôter jusqu’à votre joie de vivre. Mais, en général cet état est assez passager et ne perdure pas au-delà d’une certaine période.

Par contre, si cette émotion de tristesse s’installe, lourdement en vous et vient plomber toutes vos tentatives d’action, il est nécessaire de vous poser quelques questions pour ne pas sombrer dans un état plus dépressif :

  • Qu’est ce qui vous met dans cet état de tristesse de manière récurrente ?
  • Qu’est-ce qui vous rend mélancolique au cœur de vous ?
  • Quels sont les manques qui vous affligent ?
  • Quels sont les besoins qui vous oppressent ?
  • Quelles sont vos frustrations ou vos incompréhensions ?

Même si vous ne voulez pas l’admettre, il y a quelque chose qui vous attriste, sans doute une amertume intérieure, un mécontentement, une vie trop endurcie, des vieilles émotions sédimentées, la peur de faire face à la vie,  l’inquiétude de ne pas réussir à trouver votre place…?
Peut-être est-ce le souvenir désagréable de problème de votre passé non résolu, ou comme une blessure réactivée, ou un ressentiment, ou une difficulté à pardonner, peut-être même un manque d’affection de la part de votre entourage, ou encore un sentiment de solitude qui vous pèse, ou des peurs inconscientes face à l’avenir incertain, peut-être malheureusement est-ce un peu de tout cela à la fois ?

Comme vous pouvez le constater les causes sont nombreuses et très variées. Une introspection est indispensable pour mieux vous connaître vraiment. Faire son bilan c’est se mettre en route vers sa guérison intérieure…

Comment réagir face à cette tristesse accablante ?

Il ne s’agit surtout pas de l’ignorer, mais d’en dessiner tous ses contours. Apprendre à mieux connaître ce qui vous fait du mal, vous permettra de ne plus lutter contre un ennemi inconnu mais d’accepter en vous cette part qui vous appartient aussi sans culpabiliser, comme un défi que vous pouvez vous donner  pour  comprendre ce qui vous assombrit de l’intérieur et pour tenter de reprendre le contrôle de vos émotions . Lorsque vous reverrez ensuite cette tristesse pointer le bout de son nez maussade pour vous entraîner dans son humeur, vous l’identifierez plus vite pour lui accorder moins d’importance et pour mettre en place assez vite un nouveau plan de vie afin de changer d’état psychique plus rapidement et ainsi retrouver votre gaieté.

Se réconcilier avec cet état intérieur qui vous trouble, c’est apprendre à l’accepter  comme faisant partie de votre histoire biographique avec douceur et avec bienveillance.

Peut-être, y-a-t-il des moments précis qui génèrent ces sentiments désagréables, par exemple l’approche des fêtes, les réunions de famille,  le jour de votre anniversaire, la période de confinement, l’approche de l’hiver, la relation aux autres… ?

Mettre des mots sur ce qui vous rend triste, vous permettra d’apprendre à  regarder en face ce qui vous dérange sans être dans le déni et ainsi vous permettre de vous auto-accompagner vers un désir de vivre avec plus de joie intérieure.

Plus vous allez embrasser en vous cette tristesse, comme si vous preniez soin d’un petit enfant qui aurait besoin d’attention et de compréhension, plus vous allez être cette épaule réconfortante que vous recherchez pour vous-même.

Vous pourrez vous dire mentalement : « oui, je suis triste,  je l’admets, et je consens à cet état sans lutter , je l’accueille en moi et je l’accepte. A partir de maintenant, je décide  de ne plus la subir en  la transformant avec des intentions de joie, pour trouver une voie de passage vers des vibrations plus positives de bonheur et de joie »

Être animé de votre douceur intérieure est un excellent antidote à la tristesse.

Vous devez laisser aller le passé et vous concentrer sur l’instant présent en vous manifestant à vous-même de l’amour, c’est ainsi vous donner le droit de combler vos besoins, en ouvrant votre cœur à la vie sans peur, pour trouver le chemin vers le mieux-être en méritant cette joie de vivre.Vous devez être plus actif et prendre votre vie en main sans la vivre dans la soumission et la passivité de votre état mental.

Il faut impérativement sortir de la grisaille du quotidien en vous connectant à votre pouvoir créateur et en bougeant vos émotions.

Un retour au corps est indispensable. Vous devez vous donner toutes les conditions nécessaires pour retrouver votre confiance en la vie. Quand vous fermez les yeux et que vous tournez votre regard vers votre intériorité  et que votre humeur est à la tristesse, portez votre attention sur votre corps, relâchez-le comme si vous déposiez à vos pieds un lourd fardeau. Puis observez dans le silence intérieur, la modification de votre état psychique.  A travers vos paupières fermées, observez la variation de tonalités lumineuses. Les larmes et les émotions lourdes sont vite remplacées par une sensation de dilatation comme une ouverture vers une globalité corporelle qui permet au corps et à l’esprit de se rejoindre pour s’accorder. Le vide de la tristesse se remplit alors de votre chaleur et de votre présence intérieure.Et vous percevez comme un mouvement, une animation, un élan qui poussent vos pensées à se relâcher totalement pour prendre appui dans votre corps en mouvement. Invitez de la douceur dans votre rapport à la vie et souriez et riez plus souvent …

Admettez que vous avez besoin de joie pour sortir de l’inertie démotivante et retrouver votre dynamisme. Sortez votre agenda pour planifier  votre vie :

  • Écrivez de nouveaux objectifs
  • Nommez votre projet intérieur
  • Suivez pas à pas les étapes de reconstruction de votre équilibre intérieur.
  • Décrivez ce qui vous remet à chaque fois dans cet état de tristesse pour le voir progressivement se diluer et s’évaporer
  • Apprenez à gérer de mieux en mieux vos émotions

Après la prise de conscience,  il est donc temps de passer à l’action, chassez la tristesse, et faites de la quête de  la joie votre mission prioritaire.  Des lueurs dorées illumineront votre motivation renouvelée.  Vous avez le droit de vivre vous aussi…Vous le méritez ! Libérez l’espace pour aller mieux !

Maryse de Mes Mots de vie

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Quelle est la valeur que vous vous donnez?

Bien souvent, au gré de la vie, on cherche toujours à l’extérieur ce qui pourrait nous convenir le plus, à travers une terrible course effrénée contre la vie qui nous mène à bout de souffle et au bout de nos éternelles insatisfactions.
Puis, on s’arrête épuisés et agacés, on se remet en question, on doute de notre capacité à combler le vide immense de nos idéaux. On se reproche nos faiblesses, nos doutes, nos peurs et nos limitations. Et on regarde autour de nous pour voir comment font les autres. Alors, on s’imagine derrière notre filtre mental, qu’ils ont tous trouvé la recette magique et qu’ils sont tous très heureux à part nous.
On reprend donc notre inlassable quête malgré notre lassitude et on cherche encore et encore le bonheur, à travers des montagnes de projets, dans des déserts de questionnements, dans des océans d’incertitudes et on en ressort une fois encore désabusés, déçus de ces errances inassouvies, de cette volonté déguisée de vouloir contrôler la vie, de lui imposer nos choix, d’exiger des résultats à tout prix et de vouloir combler par des compensations multiples ces attentes vaines.
Et ça continue encore et encore, et un beau jour, enfin le voile de brume se lève, le brouillard s’estompe et apparaît dans la clarté de notre esprit, la leçon qui émerge : rien ne sert de courir après la vie, il faut juste la laisser s’exprimer dans la valeur qu’on se donne et qu’on lui donne pour créer notre sentiment d’exister.
Le bonheur n’est plus alors un concept ni une chanson, on prend conscience qu’il est juste là derrière notre petit cœur qui bat de joie quand on s’éveille à la vie, quand on sourit à ce qui est présent, à ce qui nous appartient vraiment : notre droit de nous aimer. Cette place indispensable qu’on doit s’accorder à soi-même pour accueillir la vie dans la gratitude et la confiance.
On découvre alors que le bonheur c’est la valeur qu’on donne à notre être, à notre personnalité en accord avec notre constitution physique, avec notre caractère, dans notre pleine authenticité. Il ne s’agit pas de se forcer à changer totalement mais de se transformer au contact du Sensible pour apprendre à accepter qui l’on est, tel qu’on est et surtout à être en accord avec nous-mêmes.
Quand on arrête de lutter pour ressembler aux autres, à ceux qui nous forcent par leur comportement à jouer un rôle, à devenir quelqu’un d’autre, on apprécie vraiment qui l’on est, on n’a plus d’efforts à faire, tout devient fluide, tout est en harmonie. On n’est plus en résistance avec la vie. On se laisse porter par son mouvement et on s’aime de plus en plus.
La course s’arrête et on prend le temps de se redécouvrir dans la simplicité, dans la nudité de notre âme. Et on s’élève enfin à notre hauteur qu’on n’avait jamais estimée.
On comprend que plus on se donne de la valeur, plus la vie est douce et belle et plus on l’aime, plus elle nous aime dans une belle réciprocité.

Quelle est donc la valeur que vous vous donnez à vous-même?
Il est temps de revenir à soi, c’est la meilleure façon de se connaître vraiment et de s’apprécier en toute sérénité.
Maryse de Mes Mots de vie



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