Au quotidien, les personnes sensibles se sentent sous la pression du regard des autres. Comme si quelles que soient les circonstances, elles seraient de toute façon critiquées en raison de cette singularité qui dérange. Elles vivent constamment avec cette impression que l’on guette leurs moindres failles comme si elles étaient une présence indésirable.
Alors, chaque jour, pèse un peu plus cette impression d’avancer sur un terrain miné. Elles ne sont pourtant pas paranoïaques, elles ont juste un discernement qui leur permet de lire à travers les comportements et les non-dits, d’un environnement rendu hostile pour leur perception fine.
C’est pourquoi, les êtres sensibles avancent souvent à tâtons pour éviter les pièges et les vents contraires. Elles ressentent très fortement ces présences lourdes, ces regards sceptiques, ces sourires polis, ces petites phrases anodines qui piquent plus qu’elles ne paraissent. Elles continuent pourtant à tout faire parfaitement malgré la pression qu’elles se mettent à elles-mêmes, pour ne pas défaillir dans cette ambiance intensément étrange.
Quand la vie les défie, les personnes hyper-émotionnelles se sentent « tourmentées » sans raison apparente, comme si toutes les épreuves se liguaient contre elles pour leur rappeler qu’elles n’étaient plus à l’abri. Et surtout comme si, on leur prévenait que sans doute autour d’elles, on attendait pour se réjouir, dans le silence invisible, comme l’animal qui traque sa proie.
Ce n’est pas la situation vécue qui est compliquée, mais bien ce sentiment de ne jamais réussir à lutter contre l’adversité qui est là pour toujours dénigrer et détruire. Les personnes hypersensibles se sentent impuissantes parce que même si elles font du bien aux autres, qu’elles donnent encore et toujours plus d’elles-mêmes, personne ne peut et ne veut les comprendre . Ce vide créé par l’indifférence les enferme dans une solitude parfois douloureuse mais toujours choisie car apprenante pour leur parcours de vie.
Il y a des gens que la lumière des hypersensibles gêne, allez savoir pourquoi, peut-être parce qu’elle leur rappelle, leur propre obscurité et leurs mauvaises intentions !
MMDV
Ces individus sans foi ni loi, testent, jugent, épient, médisent, attisent et sont même prêts à provoquer la chute de ces âmes vulnérables. Ils sont comme soulagés quand la vie bouscule les êtres sensibles pour les éloigner d’eux, comme s’ils se sentaient menacés face à ces personnes trop lumineuses intérieurement qui les dérangent inconsciemment.
Pourtant, se réjouir du malheur des personnes hyper-émotionnelles, c’est un aveu de leur propre faiblesse et c’est montrer à quel point, ils ont comme une incapacité à écouter leur propre sensibilité qui est le cœur même de l’humanité. Mais qui peut vraiment vivre sereinement avec un tel rapport glacial et méprisant pour la vie? Nuire à un hypersensible, c’est comme briser du cristal et se blesser avec, c’est comme se faire du mal à soi-même !
Ces êtres authentiques perçoivent intensément ce climat d’adversité pesant, autour d’eux qui les amènent parfois à perdre pied pour entendre au final les mauvaises langues dire : » J’avais raison, cette personne n’est pas fiable, regardez, comme elle est fragile ». N’est-ce pas une preuve de leur culpabilité à travers cet acte de rejeter ceux qui ne sont pas comme eux ! Cette belle différence qui demeure trop mystérieuse à leurs yeux.
Ceux qui n’aiment pas les hypersensibles, ne les encouragent pas, ils les observent. Ils ne les aident pas, ils les comparent. Et quand ces êtres trébuchent, leurs silences deviennent éloquents. On les entend penser avec un petit sourire : « Tu vois, ils n’étaient pas si forts que ça. »
Pourtant, ce que les autres appellent “mauvaise expérience”, c’est souvent le passage obligé pour l’hypersensible pour qu’il puisse s’élever vers une autre conscience. La sienne. Celle qui comprend qu’il ne faut plus vivre pour être validé, mais pour être aligné. L’hypersensible prend conscience qu’il ne s’est pas perdu. Il s’est juste retrouvé.
Et ce que les autres ne comprennent pas encore, c’est que certains défis sont des révélations et des transformations qui l’arrachent aux illusions et aux hypocrisies. C’est ce qui apprend aux êtres hyper-émotionnels à aimer leur propre lumière, même quand personne ne la voit.
Quand une personne hypersensible est face aux défis de la vie, elle doit aller de l’avant et continuer à avancer. Elle ne doit plus chercher à plaire ni à prouver et surtout à ne pas laisser le regard des autres devenir sa vérité.
Ceux qui n’ aiment pas les hypersensibles, ne peuvent pas comprendre leur profondeur. Mais ce n’est pas une sanction, bien au contraire c’est un déclencheur émotionnel, comme une alarme qui retentit pour dévoiler la mascarade et les dangers cachés de ce qui n’était plus accordé à leur évolution personnelle et faire tomber les masques.
Pour l’hypersensible, il est nécessaire de s’engager alors, dans la voie de passage qui s’ouvre pour réparer ce qui est brisé en lui, parce que quand on a mis trop d’énergie pour avancer, pour tenir le cap malgré les obstacles, pour prouver sa valeur au milieu des oppositions, cela peut amener à lâcher le fil relationnel.
Ce parcours tumultueux n’est pourtant qu’un réalignement indispensable pour ne plus fonctionner dans un rapport de lutte constant et épuisant. Cela prouve que les hypersensibles ont des atouts cachés, quand ils arrivent au bout d’un mode de fonctionnement toxique, ils n’ont pas d’autres choix que s’auto-éjecter pour poursuivre leur route et ça c’est un symbole de leur force extrême.
Ces réajustements viennent rappeler que la vraie réussite, c’est :
- être fidèle à soi-même même si cela nous rend différent.
- Créer sa vie sans attendre de validation.
- S’accorder de la douceur et de la sérénité comme unique priorité.
C’est une excellente façon de se désengager du regard destructeur de ceux qui ne vous acceptent pas comme vous êtes. Ce sentiment d’être scruté non par amour mais avec froideur et calcul à travers des regards qui espèrent secrètement…la chute…et pourquoi au final, pour se retrouver eux-mêmes face à leurs déséquilibres…?
L’hypersensible n’a pas besoin d’être vu pour exister…Et malgré toutes ses péripéties, il pardonne à ses détracteurs, car le pardon est la vraie paix intérieure et la plus belle intelligence de la vie.
Parce que comprendre ses blessures, c’est déjà commencer à se transformer sans faiblir, en exprimant ce que l’on ressent pour mettre des mots sur les maux… Et vous ? Avez-vous déjà ressenti ce moment où tout le monde semblait attendre votre chute ? Racontez-moi votre expérience en commentaire — ou écrivez-la, pour commencer à la libérer.
Au Cœur de Mes Mots de Vie, pour oser être Vous !
Maryse de Mes Mots de Vie et Louna-Muse




