Les bleus de l’enfance sont des traumatismes qui pèsent sur votre cœur d’adulte

Les bleus de l’enfance sont faits de ces moments perdus indicibles, de ces incompréhensions malhabiles, de ces errances sans parole libre. Ce sont nos blessures d’enfance.

Les bleus de l’enfance déposent dans des âmes fragiles, le poids de fardeaux à porter qui restent invisibles jusqu’à ce moment où tout se dévoile, tout se révèle au hasard d’un fragment du temps qui s’arrête, pour éclairer les zones d’ombre qui se donnent pour être réparées.

Les bleus de l’enfance sont souvent physiques, mais surtout psychiques et verrouillent des histoires biographiques à double tour pour ne pas être dévoilées, pour ne pas avoir à assumer des actes ou des oublis de ce qu’on appelle l’irresponsabilité.

Derrière chaque regard d’un adulte, se cache souvent le cœur d’un petit enfant brimé, maltraité, dévalorisé, humilié. La mémoire telle une huître se referme sur ces plaies cachées pour taire ce qui paraît insupportable à dire, comme si on était coupable d’avoir été mal traité. C’est avec cette tempête intérieure que l’adulte se construit et pense pouvoir oublier ce qui l’empêche de respirer sereinement.

Le prisme de l’enfance est si réduit que les yeux du tout-petit  ne voient que le visible et préfèrent ignorer tout ce qui le sensibilise, le fragilise, le terrorise. Ces mots qui touchent, ces caresses qui attouchent, ces coups qui pleuvent, ces réprimandes qui affligent, ces colères qui oppressent, ces jeux teintés d’obscurité…

La violence éducative marque de son empreinte sombre  les souvenirs de tant de  petits êtres innocents et freine la croissance de leurs possibles, en soufflant comme une tempête dévastatrice  sur leurs espoirs et sur leurs rêves avortés.

Lorsqu’on se pose un instant au cœur de ses souvenirs d’enfance, on recherche parfois l’odeur de la fête foraine, le goût des pommes d’amour, la douceur d’une barbe à papa . Pourquoi a-t-on si souvent  du mal à les retrouver au milieu de tout ce qu’on a oublié, jusqu’à cette impression d’ignorer  l’insouciance liée à  l’enfance ?

Pourquoi alors qu’on essaie de se rappeler de ces moments heureux où l’enfant apprend normalement à explorer la vie, pourquoi y-a-t-il cette impossibilité à  se replonger dans cette période soi-disant heureuse et tant vantée par les parents comme s’ils n’avaient pas vécu la même réalité ?

A quel moment s’inventent-t-ils à eux-mêmes ce passé infructueux, ce temps nostalgique où ils préfèrent taire tout ce qui n’est pas à raconter ? Pourquoi l’album de famille ne révèle-t-il que des photos plaquées ? Pourquoi choisir de  taire ce qui est plus proche de la vérité ?

Redonner du sens à ses souvenirs, c’est apprendre à se réparer !

L’enfance est souvent séparée de son contexte. Chacun romance son histoire de vie pour se dire heureux comme s’il était inconvenant d’avouer tous ces moments affligeants,  pour choisir d’ignorer ce qui pèse sur le cœur!

Souvent quand on demande à un adulte de raconter son enfance, ses yeux se voilent de tristesse, sa voix se serre et son souffle devient plus court. C’est avec un petit air gêné qu’il s’excuse d’avoir oublié ou de ne pas avoir envie d’en parler…

Pourquoi a-t-on si peur de regarder dans le rétroviseur du passé ? A-t-on à ce point vécu des aventures insensées ? Des histoires innommables. ?  Le doigt sur la bouche,  pour  ne pas en parler, comme pour  dire chut… de ne rien révéler… !

Pourquoi a-t-on des difficultés à s’exprimer et à communiquer sur ce temps  mélancolique ? Qu’est-ce qui empêche la parole de l’enfant de se libérer dans sa bouche d’adulte ?  Qu’est-ce qui reste étouffé  à l’intérieur de son corps  qui devient comme une caisse de résonance pour amplifier  toutes les émotions mal digérées jusqu’à faire entendre une profonde amertume!

Lorsqu’on prend la décision de se réapproprier chaque parcelle de sa vie, on apprend aussi à ouvrir les yeux sur toutes ces blessures mal cicatrisées. Ce n’est pas pour se plaindre ou pour reprocher  mais seulement pour  prendre conscience qu’il est absolument  nécessaire d’éclairer la part d’ombre qui ne cesse de provoquer des remous et de perturber la progression d’une vie.

On doit à un moment donné avoir pour mission  de décoller  toutes les étiquettes dans lesquelles les parents enferment souvent les enfants pour expliquer ou pour excuser des comportements inappropriés à son égard, des peurs qui le bloquent encore émotionnellement aujourd’hui et qui l’empêchent de vivre librement en tant qu’adulte.

Lorsqu’on a été un enfant maltraité ou délaissé, la question qui se pose, c’est de savoir à quel moment les parents n’ont pas su créer  un environnement rassurant et sécuritaire ?

Les parents ont une mission importante dans l’éducation de leurs enfants : savoir  les protéger ou du moins leur expliquer ce qui n’est pas évident à  leurs yeux. A quel moment manquent-ils  à ce rôle,  sciemment ou inconsciemment ?

Pourquoi remplacent-t-ils souvent par  une réprimande, par une violence, par une colère ou par un coup,  l’attention nécessaire pour dissoudre les craintes d’un enfant au lieu de le rassurer ou de le consoler…

Les bleus de l’enfance sont en lien avec tous les traumatismes subis, tous ces moments d’inquiétude qui ont remplacé un développement positif  impossible.  Tous ces épisodes d’une histoire souvent ratée encore obscure pour l’adulte qui préfère tout oublier !

A quel moment la parole vient-elle expliquer ce qui est encore si troublé, si opaque, si difficile à comprendre à l’âge adulte?

Les bleus de l’enfance portent en eux la  maltraitance éducative qui s’exerce quand un enfant est différent, hypersensible, singulier …C’est cette violence qui s’acharne  pour l’obliger à être autrement et qui l’enferme dans un schéma de vie qui ne correspond pas à son authenticité.

L’adulte qui transporte dans son histoire le cœur d’un enfant tourmenté, a du mal à se positionner dans son identité véritable, il est comme inconnu à lui-même, et semble jouer un rôle de personnage factice dans le film de sa vie. Il se débat dans des conflits intérieurs entre être lui-même  en toute transparence ou correspondre à un modèle imposé par les autres !

Les bleus de l’enfance sont parfois difficiles à effacer tant la résonance de cette histoire non réglée continue à  perturber l’équilibre recherché tout au long d’une destinée. Ce n’est pas le baume du temps qui passe,  qui va réparer le bleu permanent tatoué  sur l’âme !

Comment guérir définitivement ces blessures de l’enfance ?

En premier lieu, il ne faut pas avoir peur de les regarder en face sans se mentir à soi-même ou sans en avoir honte. Lorsqu’une blessure se révèle au fil de sa vie,on doit se donner le temps de la compréhension de son histoire, en  accueillant toutes les émotions qui y sont associées.

On garde en mémoire des bribes des illusions perdues, des miettes des envies ralenties par le poids de ce qui n’est pas guéri. Un soupçon d’amour de soi vient réconforter le cœur de cet enfant intérieur qui s’autorise alors à  parler librement de ce qui le fait encore souffrir.

Quand le voile se lève sur des absences de sens, la lumière projette la vérité sur le rideau jusqu’alors tiré sur l’esprit d’enfant  apeuré.  On peut capturer l’essence des émotions enfouies en les laissant se révéler sur la scène des introspections qui amènent l’adulte à se réconcilier avec lui-même!

Défile alors sans scrupule et  sans gêne,  tout ce qui était caché dans le coffre-fort de ses sentiments alourdis par l’interdiction de laisser s’exprimer les non-dits qui sont en fait, les clés véritables de  l’histoire de vie de chaque individu, quand les baillons sont arrachés et les masques déchirés !

En second lieu, prendre le temps de faire la paix avec soi-même, en se donnant l’autorisation d’admettre les failles d’une éducation subie, c’est se permettre de recommencer à croître dans son développement personnel sans désobéir au diktat de l’éducation parentale.

On aime ses parents mais on sème aussi pour soi, sur son parcours, des graines d’espoirs pour réparer  jusqu’à toute une génération réprimée et enfermée dans des schémas ancestraux qui ne cessent de se  rejouer quand on préfère les ignorer.

La répétition des mêmes situations difficiles est un excellent indice de ce qui demande à être nettoyé pour faire de la place à une construction plus saine et plus sereine de son projet de vie.

Quand la résilience s’installe pour permettre d’accepter ce qui  a créé tant de souffrances, la guérison est possible pour extraire la force intérieure qui sera le pilier de l’épanouissement d’un être!

En dernier lieu, quand le poids des blessures de l’enfance arrête  de peser, alors l’adulte redevient aussi léger que l’innocence qu’on lui a volée par tant de négligences ou d’indifférences!  Ses ailes se remettent à se déployer pour reprendre son envol vers sa croissance  personnelle interrompue, comme si le temps suspendait son cours pour lui permettre de combler tous les manques qui l’avaient figé dans une version fabriquée de lui-même, à l’opposé de sa vraie personnalité .

Parfois, ce n’est que très tard qu’une personne se dévoile dans ce qu’on ne connaît pas encore d’elle, comme si durant de nombreuses années, elle n’avait pas su se délivrer de ce qui la bloquait , comme prisonnière d’elle-même! Il n’y a plus de conflit, plus de mal à dire, plus de pleurs, plus de mensonges, l’horizon s’éclaircit et laisse présager  d’un avenir meilleur où l’amour de soi prend le relais pour remplir chaque petit interstice à présent transmuté, alors l’enfant intérieur et l’adulte fusionnent   pour former un merveilleux duo plus harmonieux au cœur de leur histoire de vie et de nouveaux choix deviennent possibles !

Quand les bleus de l’âme s’estompent, les roses du cœur fleurissent et rendent notre existence allégée, parfumée aux senteurs de la liberté retrouvée.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Manquer d’affection peut rendre dépendant des autres !

Qui n’a pas besoin d’aimer ou d’être aimé ?

Le sentiment d’amour se vit avant tout  comme un besoin vital de recevoir de l’amour pour pouvoir le donner en retour. C’est ce mouvement de partage réciproque qui crée l’équilibre psychique indispensable dans le processus d’évolution  de chaque être humain. Dès le plus jeune âge, ce besoin apparaît et doit être nourri. Tout d’abord, par les parents qui à travers leur disposition et leur disponibilité suffisantes choisissent d’accorder tout le temps, l’attention et l’affection nécessaires à la croissance de leurs enfants, et ce de manière naturelle et positive ! C’est à partir du respect fondamental de cette loi de la vie que chaque enfant pourra ensuite, se développer et grandir sereinement pour devenir un adulte capable à son tour, de donner et de recevoir de l’amour de manière inconditionnelle. Il apprendra tout au long de sa vie, à mieux se connaître pour s’aimer, aimer et être aimé !

Malheureusement, les choses sont loin d’être  aussi évidentes. Il existe beaucoup de parents à travers les générations et encore aujourd’hui, qui pensent par-dessus tout, aimer leurs enfants mais qui ignorent dans les faits, comment s’y prendre véritablement, si bien que cela finit inévitablement par causer des blessures qui auront des conséquences graves et ne parviendront jamais à s’effacer malgré le temps qui passe !

Énumérons des situations fréquentes : par exemple, lorsqu’un parent décide d’accorder plus de  temps à sa réussite professionnelle ou encore à ses contraintes du quotidien, ou à ses soucis personnels, prétextant ne pas avoir vraiment le choix ! Cela mènera de manière inéluctable à des carences affectives, nuisant à la construction individuelle du petit enfant qui ressentira au fil du temps, comme une sensation de manquer de quelque chose, comme l’impression d’un vide intérieur inexplicable.

Quand la vie se vit dans un rapport superficiel, les besoins affectifs sont ignorés comme masqués par des compensations matérielles qui prennent le pas sur cette nécessité de transmettre de l’affection à son enfant.  Considérer que donner de l’affection est un acte secondaire, c’est ne pas prendre en compte l’importance d’aider son enfant à construire le socle même de son individualité à travers un rapport à l’amour sans peur ni manque pour son bon développement.

L’enfant a  besoin de se lancer dans sa vie d’adulte  avec une « jauge » remplie à ras bord  de cet amour ressenti et reçu durant toute son enfance, comme une coupe pleine qui pourra déborder ensuite dans sa vie et vers les autres ! A travers le regard tendre de ses parents sur ses premiers pas, à travers la complicité affectueuse partagée au moment de son adolescence, grâce aux conseils transmis avec douceur et avec confiance au moment de quitter le foyer parental. Autant de beaux souvenirs qui permettront à cet enfant devenu grand, à son tour de transmettre cette affection sans limite, à sa propre famille qu’il aura la joie et l’envie de construire sans peur de mal faire, sans crainte du jugement des siens sans restriction au niveau de ses propres choix et de sa propre liberté !

Moins on sait s’aimer et aimer, moins on pourra œuvrer à développer cet amour au cœur de notre vie.

Prendre conscience de l’importance de cette étape cruciale dans l’éducation parentale, c’est permettre à chacun de se positionner en faveur du respect de l’être avant que d’insister uniquement sur le paraître et sur la performance.  Les erreurs que l’on peut commettre maladroitement dans l’éducation d’un enfant, peuvent souvent être à l’origine des difficultés relationnelles pour cet enfant, qui en grandissant aura  l’impression étrange et douloureuse, d’être incompris dans ses intentions, dans ses attentes, dans ses besoins, dans ses manques!

Mieux, comprendre l’importance de l’amour et de l’affection pour un enfant, c’est lui donner la possibilité de prendre un meilleur départ dans sa vie d’adulte, en lui donnant la possibilité de s’ouvrir aux autres sans crainte du rejet, pour ne plus avoir à souffrir du manque affectif et de ses effets destructeurs.

Aimer n’est pas un sentiment matériel !

Certains parents se contentent souvent d’avoir pour but principal  de combler les besoins vitaux de son enfant :  lui donner un toit, des vêtements, de la nourriture, pour  l’amener très vite à être autonome et à réussir  sa scolarité comme gage du bonheur parfait !  Ils  s’imaginent à tort que c’est la meilleure façon d’aimer son enfant,  pour qu’ils ne manquent de rien, oubliant que l’amour occupe  une place primordiale au cœur de cette éducation ! Ils négligeront ainsi de construire ce lien affectif important, solide, sécuritaire, tellement nécessaire pour son bon épanouissement et  feront toujours passer l’amour après tout le reste. L’enfant qui grandira ainsi, pensera inévitablement  quand il sera adulte que tout est toujours plus important que l’amour et aura à gérer  les effets de ce manque affectif.

Aimer et être aimé, c’est comme une respiration fondamentale de notre être. Comment vivre sans aimer ou sans savoir aimer ? Comment réussir sa vie avec le cœur vide ?

C’est ce que l’on constate  de plus en plus autour de nous, à travers des attitudes très fermées ou très dures voir très exigeantes ! Comme si à force de manquer d’amour, chacun s’enfermait dans son armure pour se protéger et ne plus souffrir jusqu’à se dire pour se résigner que ce n’est pas important d’aimer, puisqu’on est heureux  avec sa belle voiture, sa magnifique villa et son compte en banque bien rempli !

La dépendance affective rend esclave de l’amour !

Le rapport à l’amour n’est pas si simple ;  Comment peut-on savoir aimer si l’on manque d’amour ? Cela ne peut qu’engendrer des difficultés à se lier aux autres et cela finit par faire souffrir inévitablement. Celui  qui a un manque affectif très marqué  dérivera vers les autres, à partir de ce manque ! Sans assurance ni aisance, ses relations seront forcément le reflet de cette détresse intérieure qu’il portera en lui et qui se réveillera dans toutes les situations de la vie.  Il finira souvent par se sentir comme rejeté, trahi, voire abandonné  par les autres.  Il devra à chaque fois compensé  ce manque affectif par des stratégies inconscientes  qui ne seront pas forcément justes et bénéfiques pour lui !

C’est ainsi que commence la dépendance affective !

  • faire toujours passer l’autre avant soi-même
  • faire toujours les choses à la place des autres pour se sentir indispensable
  • Être au lieu de paraitre pour se prouver à soi-même qu’on mérite sa place !
  • Laisser les autres vous manquer de respect en ne fixant jamais de limites !
  • Ne pas s’autoriser à vivre librement ses propres envies !
  • Ne pas savoir dire non et se soumettre !
  • Ne pas être cohérent avec soi-même et avec ses convictions
  • Ne pas se respecter et devenir un étranger pour soi-même
  • Avoir peur de tout et surtout de la solitude !

Le besoin prédominant de s’attacher aux autres pour se sentir bien témoigne d’un manque d’affection immense ! Plus on manque d’amour, plus on cherche à combler maladroitement ce vide qui nous tourmente par une soumission aux exigences des autres.

On pense ne pas mériter mieux ! On se contente de l’ombre alors qu’on est un être de lumière ! On se met en second plan  à travers un manque de confiance criant ! On perd en authenticité et en consistance. Nos actes sont comme dénués de sens et sonnent creux ! On culpabilise même de sentir heureux!

Comment avoir des relations faciles aux autres si on ne sent pas assez bien pour mériter d’être aimé ? Comment fonder une famille si aimer et souffrir sont les faces d’une même pièce dans notre rapport à la vie ? Comment apprendre à son enfant à s’aimer si on n’arrive pas soi-même à s’accepter comme on est avec amour ?  Comment se sentir légitime dans ce que l’on accomplit ? Comment attirer à soi le succès si on doute de ses propres capacités ? Comment vivre en grand si on se sent tout petit à l’intérieur de soi ? Comment mettre fin à ses tourments sans fin qui nous agitent et nous tyrannisent au point de nous ensevelir sous une montagne de questionnements intérieurs : « Suis-je assez bien pour mériter ça ? Ai-je eu raison de postuler à ce poste ? Suis-je à la bonne place ? Si on ne m’aime pas, c’est de ma faute ? Je préfère être seul …. »

Une personne ne pourra s’épanouir  harmonieusement que si elle a été aimée et entourée  dès son plus jeune âge par des parents soucieux de l’aider à grandir dans un environnement bienveillant, protecteur, chaleureux et sécurisant.C’est l’amour de ses proches qui doit lui donner l’envie de  s’éveiller à son propre amour. C’est ce qui  lui donnera forcément confiance en elle, pour qu’elle apprenne à s’aimer et surtout à se respecter dans sa relation avec les autres ! Un individu qui aura reçu suffisamment d’affection au cours de son éducation pourra à son tour accepter sa relation aux autres de manière libre et indépendante sans peur de l’abandon et du rejet.

Se voir à travers le regard des autres, exister dans leur validation, se nourrir de ce lien qui nous fait nous sentir comme vivant démontre d’une difficulté à s’aimer, à aimer par manque d’amour !

Souffrir sans agir, c’est ne jamais combler ce manque affectif.  Se respecter est  aussi important que de s’aimer !

En effet souffrir n’est pas une fatalité. On ne peut concevoir sa vie entière dans cette attente démesurée de l’amour des autres. Être digne,  c’est se laisser apparaître aux yeux des autres comme on est. Notre identité est la signature de notre bonheur, à aucun moment cela se négocie même dans un couple. Une personne doit impérativement avoir la vision d’elle-même la plus juste possible pour ne pas être incohérente dans ses attentes avec les autres. Par exemple, quand on veut nouer une relation amoureuse, on ne le fait pas pour combler un manque affectif. Il est indispensable avant tout, de prendre conscience le plus rapidement possible de cette difficulté, pour suivre un cheminement personnel vers la conquête de soi ! De même, il faut être capable d’apprendre l’amour de soi et le respect de soi comme  priorités, pour le transmettre ensuite à ses enfants !

La dépendance affective vient du pouvoir qu’on donne aux autres dans notre vie ! On attend de l’autre qu’il comble nos propres vides, qu’il soit notre modèle de bonheur !  On ne doit jamais confier nos manques à quelqu’un d’autre sans risque de devenir dépendant et de créer un lien toxique jusqu’à ressentir un sentiment de non-être !

On ne peut pas régler ses difficultés à aimer en les confiant à quelqu’un d’autre ! Plus on sera capable de s’aimer en grand, plus on sera apte à être aimé des autres !

L’ouverture du cœur est indispensable pour aller vers les autres !

Manquer d’affection n’est pas une honte, en prendre conscience, c’est  se mettre en route vers l’amour de soi pour le déployer en grand dans notre vie comme une ressource indispensable !

Nous avons tous besoin d’amour, c’est l’oxygène de  notre être, c’est la force de notre énergie, c’est la plus belle qualité de notre esprit. Quand on ne le trouve pas chez les autres, il n’est pas très loin, il est là au cœur de nous-mêmes dans notre source intérieure intarissable !

Se connecter à soi, c’est revenir au pouvoir de cette source en nous, puis de la laisser déborder vers les autres dans une confiance en la vie qui nous porte à ouvrir notre cœur ! Aimons-nous et notre âme sourira enfin pour ne jamais dépendre des autres !

Quand on prend conscience de nos difficultés à aimer, on arrive à mieux cerner nos relations aux autres. On se place enfin dans un rapport à nous-mêmes plus doux, moins jugeant ! On s’autorise à regarder ce qui nous tourmente sans le craindre. On efface nos peurs par une acceptation plus bienveillante. On se donne pour mission d’apprendre chaque jour à s’aimer un peu plus et à aimer l’autre différemment comme un support de cet amour et non comme une obligation à nous rendre heureux !

Maryse de Mes Mots de vie

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Quand vos blessures vous pèsent et masquent votre vraie personnalité

Comment vivre avec ses blessures émotionnelles?

Il est des blessures émotionnelles qui sont aussi vives que les plaies les plus profondes. Malgré les efforts que vous faites pour les aider à se cicatriser, la vie provoque parfois des situations qui vous montrent qu’au fond de vous subsiste une douleur intense qui ne se calme que lorsque vous y appliquez le baume magique puisé dans votre cœur : l’Amour.

Poser des mots sur des épreuves difficiles nécessite de se sentir prêt à revivre ce qui est douloureux pour l’extraire définitivement et aborder le présent plus sereinement.

Comment faire pour regarder en face l’histoire biographique de vos blessures sans plonger dans la faille prête à vous engloutir ?

Cela demande beaucoup de courage et de détermination pour aller jusqu’au bout du processus et réussir à se libérer de ce poids qui vous freine dans votre vie à chaque instant. Lorsque vous vivez avec vos blessures, vous n’êtes jamais serein. Chaque situation de la vie vient vous confronter au réveil de vos souffrances qui se réactivent instantanément dans votre corps et dans votre esprit. Votre subconscient est malheureusement le gardien de ces souvenirs que vous pensiez avoir effacés depuis de longues années.

En effet, les blessures émotionnelles se produisent dès l’enfance et perdurent au-delà de la vie d’adulte. Pourquoi à 50 ans, auriez-vous encore des réminiscences d’un traumatisme subi à 6 ans ? Parfois, vous êtes surpris de ressentir cet impact toujours vivace. Toutes les fois que vous revivez une situation similaire, vous avez l’impression de revoir le même film de vos émotions et cela vous fait souffrir terriblement et vous en êtes désarçonné !

Le temps permet d’oublier pas de réparer !

Blessures de manque d’amour : quand l’amour ne se calcule pas !

Les blessures d’amour sont infligées à l’estime de soi et ne trouvent leur guérison que dans le pardon et dans l’acceptation. Lorsque la porte du cœur reste fermée, chacun résiste et se fait plus mal.

Savoir aimer est donc primordial dans la vie de chaque être et ce dès l’enfance, on ne peut refouler ce sentiment vital. Chacun doit apprendre à éduquer son enfant en remplaçant les reproches par de la bienveillance, sans  juger, sans détester. Il faut juste l’aider  à réparer ses ailes après chaque chute. Il faut le relever pour qu’il s’envole à nouveau et non chercher à l’emprisonner et à le garder dans une cage dorée au risque de le voir s’étioler et se faner jusqu’à perdre le goût de vivre.

Accueillir son enfant dans l’amour inconditionnel est la règle d’or de l’éducation pour éviter les blessures émotionnelles!

Lorsque l’amour est  illimité, on ne doute jamais de l’autre. On lui apprend à grandir et à s’épanouir sans être envahissant. On sourit à son bonheur, on compatit à sa peine, on accepte ses erreurs. On lui communique une confiance infaillible qui le porte à se dépasser. On lui apprend la persévérance et la patience. On l’honore dans son individualité et non pour son exemplarité. On cultive sa singularité avec une tolérance infaillible. On l’aide à construire sa confiance en la vie !

Chaque enfant apprend ainsi à aimer et à s’aimer, sans peur d’être comparé, en toute liberté, avec sincérité dans son authenticité d’être. Il n’y a plus  d’exigence, tout se vit avec  indulgence et en toute transparence. Nul n’exerce un contrôle sur le droit de vivre de l’autre. L’éducation parentale doit impérativement avoir pour socle la sincérité, la confiance et la douceur comme les maîtres d’œuvre de l’édifice de la personnalité de chaque enfant. Celui-ci pourra ainsi aborder sa croissance personnelle avec l’amour de soi comme seul guide !

Aimer l’autre sans condition, c’est  se mettre à sa véritable hauteur.

Lorsqu’ on accepte l’autre comme il est et lorsqu’on l’aime totalement, on s’accepte et on s’aime aussi. C’est l’unique chemin de vérité qui empêche la souffrance et les blessures. Aimer est un don de soi à chaque instant, un pardon spontané à chaque seconde,  un élan du cœur  à chaque minute, il n’y a plus de contrôle de l’esprit, il y a uniquement un mouvement rempli de chaleur vers l’autre pour l’élever.

Toutes les blessures d’amour guérissent quand on les plonge dans un bain d’affection et de compréhension au pouvoir régénérant, tendre et réconfortant et aux senteurs de douceur et de confiance et ce à n’importe quel âge !

Il faut donc fuir ceux qui ne savent pas vous aimer, vous êtes si précieux ! Accordez-vous ce droit d’être aimé, vous le méritez. C’est cette validation qui guérira  toutes vos blessures définitivement. L’amour vrai n’a pas de limite!

Quand les blessures intérieures s’expriment et s’impriment dans votre vie !

Un rien réveille vos émotions désagréables. Le  sentiment de rejet par exemple, apparaît à chaque fois que vous vous ouvrez aux autres et que vous vous heurtez à un terrible mur qui vous renvoie au miroir inconscient de votre état d’esprit, c’est-à-dire à ce sentiment de ne jamais compter pour personne. Vous souffrez lorsque vous ne vous sentez pas apprécié à votre juste valeur, vous avez l’impression de ne pas être respecté et  cela impacte votre estime de soi. Personne ne vous comprend vraiment et chacun s’impose à vous sans voir vos désirs réels et votre vraie personnalité. C’est comme si vous étiez invisible ! Vous entendez résonner l’écho douloureux de la blessure de rejet que vous avez subie quand vous étiez petit dans votre famille. Et à chaque fois la souffrance est plus grande !

Votre réaction est l’écho de vos souffrances émotionnelles

Il vous faut apprendre à réagir autrement sans chercher la validation dans le regard des autres mais plutôt en changeant votre attitude. Plus vous vous affirmez dans votre singularité, plus vous  devenez puissant ! Plus vous êtes cohérent avec vous-même, plus vous savez ce que vous voulez et ce que vous ne voulez plus, vous fixez vos propres limites pour ne pas être manipulé ou envahi. Vous n’êtes plus jamais en attente de la reconnaissance des autres. Vous cultivez votre fierté personnelle, vous gagnez en autonomie et en assurance dans la gestion de votre vie. Plus vous vous aimez fort malgré vos imperfections, plus la vie vous aime elle aussi de plus en plus fort  et personne ne peut plus vous faire du mal car vous ne leur donnez plus cette autorisation ! Vous mettez un baume d’amour sur votre blessure de rejet en ne donnant plus à l’autre le droit de vous faire du mal.

L’amour de soi est l’élixir qui vous guérira de toutes vos blessures émotionnelles…

Derrière toutes ces blessures liées à l’enfance, il faut comprendre que vous portez en vous quelque chose de rare et de précieux, votre Sensibilité. C’est l’or de votre être, c’est le cœur de votre âme. Laissez votre sensibilité vous apprendre à toucher à la plus belle part de vous-même et embrassez vos fêlures pour les réparer.Le silence intérieur apaisera toutes vos peines !

Vous êtes votre propre réconfort, vous savez comment vous guérir si vous écoutez le chant de votre âme et la mélodie de votre intériorité. En prenant conscience de cela, vous apprenez à affronter les blessures qui vous hantent afin de mieux en comprendre les causes pour y apporter des solutions de guérison.

N’ayez pas peur de vous-même ! Osez apparaître au grand jour sans peur du regard des autres. Autorisez-vous vos imperfections. Apprenez à prendre votre place en vous affirmant vraiment ! Ouvrez-vous totalement à votre épanouissement personnel ! Sortez de votre zone de confort qui vous servait de refuge jusqu’à maintenant et enlacez la vie pour une danse d’amour avec ce que vous êtes vraiment, à la fois votre force et votre fragilité, votre colère et votre douceur, votre peur et votre confiance. Unissez-vous intérieurement à vos blessures et c’est dans cette unité que vous deviendrez pleinement vous-même ! Plus vous arriverez à regarder en face ce qui vous fait souffrir, plus vous réussirez à atténuer ce mal !

Considérez vos blessures émotionnelles, comme une occasion de vous transformer. Ne ratez pas l’occasion de vous libérer de leur écho.  Elles sont une part de vous et elles vous appartiennent, quand vous apprenez à les comprendre, elles cessent d’être vos ennemies,  elles s’apaisent pour disparaitre. Quand vous les acceptez comme une mémoire de votre vie et  une expérience pour grandir, vous commencez même à les aimer car elles sont une parcelle de votre identité.

Maryse de Mes Mots de Vie

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Apprendre à comprendre vos émotions permet de moins souffrir

Les émotions  nous assaillent ! Les émotions sont des révélateurs dans notre quotidien de ce qu’on valide, de ce qu’on rejette, de ce qu’on refuse d’admettre. Ce sont de véritables capteurs de l’essence même de la vie comme des petits radars qui nous connectent à notre âme sans cesse ! On les considère comme trop envahissantes, pourtant plus on apprend à se fier à nos émotions, plus on sait ce qu’on veut et ce que l’on ne veut pas, ce qui nous pèse, ce qui nous rend heureux, ce qui nous fait du bien, ce qui ne nous appartient pas !

Dans notre gestion habituelle de nos émotions, on entre trop facilement en résistance avec ce que l’on perçoit des situations vécues, en essayant de  combattre nos émotions plutôt que de les laisser s’exprimer ou de les laisser nous guider.

On choisit souvent  de les enfouir par peur d’elles, par crainte qu’elles nous affaiblissent. On finit par les redouter comme des bombes à retardement,  et on ignore que tôt ou tard à force de les retenir, elles finiront par  nous submerger ! On les cadenasse à double tour à l’intérieur de nous, comme si c’était mal de les ressentir jusqu’à ce qu’elles nous empoisonnent et nous remplissent d’amertume! Avec l’âge, elles se transforment en détresse psychologique !

Il n’est pas normal de s’interdire de vivre ses émotions librement ! Choisir de vivre sans cesse sur la défensive sans dire ce qui nous dérange, consomme toute notre bonne énergie, c’est une stratégie perdante qui témoigne de notre incapacité à savoir gérer nos émotions et à avoir une bonne maîtrise de soi !

Cette manière de se protéger  est négative et épuisante car on bloque à l’intérieur de nous les ressentis que l’on a et qui doivent circuler librement pour nous permettre de prendre notre place plus sereinement.  Cela ne signifie pas qu’on doit les laisser exploser de manière brutale mais juste de ne pas sans cesse les réprimer. On doit rester fidèle à cet engagement d’un respect infaillible que l’on se doit à soi-même, à travers une sincérité à toute épreuve. Toute vérité n’est pas bonne à dire mais mentir sur ce que l’on pense vraiment  n’est pas favorable à de bonnes relations !

Plus on laisse se dérouler normalement la vie à travers les différentes résonances qu’on ressent, plus on accueille ce qui vient, sans s’y opposer et sans  masquer ce l’on veut laisser sortir ! Les autres avec lesquels on interagit, apprennent ainsi à nous respecter, à ne pas croire qu’ils peuvent tout se permettre de dire ou de faire sans réaction de notre part ! Par exemple si quelqu’un vous heurte dans votre sensibilité par des remarques désobligeantes,  le lui dire est la meilleure façon de vous respecter, sans colère ni violence, juste dans la spontanéité de l’instant. Remettre quelqu’un à sa place lui permet de comprendre  en quoi il dépasse les limites de votre liberté d’être et d’agir selon votre libre-arbitre, vos goûts ou  votre manière de penser !

 Personne ne peut prendre le contrôle de votre vie!

Votre vie  vous appartient avec ses imperfections et ses petites nuances claires ou foncées. Elle vous appartient totalement. Si quelqu’un vous manque de respect, qu’avez-vous pu laisser transparaître dans votre attitude, qui lui permet de dépasser les limites ? En quoi n’avez-vous pas été cohérent ? Parfois lorsqu’on autorise les autres à s’inviter dans notre vie, on ne fixe pas suffisamment les limites à ne pas dépasser. Certains caractères effrontés et manipulateurs ont vite fait de trouver là un accès direct à notre espace privé et intime où ils se permettent de nous blesser, de nous vexer ou de nous humilier de manière éhontée ! Sans réplique de notre part, cela grave en nous une blessure où notre estime personnelle est violemment percutée ! On souffre alors de ce que l’autre peut nous faire. A ce moment-là, il faut juste se demander : »qu’est-ce que j’apprends de la situation? » « Où est-ce que j’ai baissé trop vite ma garde »!  En réajustant votre posture, vous obligerait l’autre à revoir la sienne ! Personne ne peut vous forcer à faire quelque chose, votre choix est votre liberté:  ne la laissez jamais être bafouée par quiconque!

Nous sommes tous des êtres uniques, faits de chair de sang et d’émotions !

Quand nos émotions nous étouffent, on se sent mal comme sous pression ! Dire ou ne pas dire ! On finit par se résigner  et à l’intérieur de notre âme, on entend cette douleur lancinante, ce cri silencieux de colère jusqu’à la haine sans doute ! Plus on mange nos émotions, plus on n’arrive plus à les gérer. Elles deviennent des sanglots intérieurs qu’on peine à refouler ! Elles s’accumulent jusqu’à former une masse volumineuse qui se densifient  et s’expansent à travers une prise de poids incontrôlable ou des problèmes de santé innombrables : hypertension, diabète, cholestérol… « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »!  Tout le monde connaît cet adage ! La mauvaise gestion de nos émotions est à l’origine d’un bon nombre de problèmes de santé et de maladies graves !

On pense se protéger de nos émotions face aux autres, alors qu’en fait on se durcit en façade au lieu de laisser être ce qui doit se révéler ! Et on perd en sérénité et en paix intérieur jusqu’à devenir agressif, colérique ou déprimé ! C’est ainsi qu’on se construit une cuirasse d’acier pour cacher cette « hypersensibilité » qui  nous  rend, soudain plus vulnérable. On ne reconnait pas suffisamment nos émotions comme la source même de notre intelligence la plus sensible ! Quand on apprend à les gérer, on apaise notre mental, on tonifie notre corps et on vibre d’une meilleure énergie, elles deviennent le phare de nos intuitions !

A chaque fois, qu’une situation nous fait perdre le contrôle, on se retrouve comme empêtré dans mille tourments comme si on habitait  un fort assailli qui doit se barricader deux fois plus, plutôt que d’affronter l’ennemi. Au contraire, c’est à ce moment là qu’il convient de se poser les questions suivantes : « pourquoi est-ce que cette situation déclenche en moi ce tourbillon d’émotions ? » On accueille ainsi la vraie raison de notre réaction émotionnelle à ce qui se passe pour comprendre ce que cela nous apprend !

Si on refuse cette étape de prise de conscience, on s’enferme dans les conséquences néfastes pour nous-même, cela peut aller jusqu’à générer des somatisations ou des pathologies car derrière tout trouble ou tout état de malaise se dissimule une cause visible et une autre invisible cristallisée par des sentiments mal gérés et des blessures non cicatrisées.

Plus on génère des pensées positives, plus on attire de bonnes choses dans notre vie ! Le contraire est aussi vrai !  Fuyez donc tous ceux qui viennent médire auprès de vous, ne les autorisez pas à croire que vous cautionnez leur mauvais comportement et que vous leur ressemblez!

Apprendre à mieux vivre ses émotions, c’est indispensable surtout dans la vie actuelle où le stress nous empêche de nous reposer mentalement.

Plus nos émotions désagréables s’accumulent, plus  elles se dressent comme une barrière dans notre vie, un barrage à nos élans, à nos aspirations. On ne vit plus, on survit, on a l’impression d’être comme un lion en cage, un dragon prêt à cracher du feu. On fulmine, on râle, après tout ce qui passe, tout nous irrite ! On devient rageux, colérique, comme épuisé intérieurement ! La colère, la tristesse, la haine, la rancune, le reproche prennent alors le dessus sur l’amour, la joie, la confiance, la douceur…On ne se reconnaît plus !

Il est urgent de comprendre que les émotions génèrent des souffrances qui persistent si on n’apprend pas à mieux vivre avec. Il ne s’agit pas de s’empêcher d’être sensible mais de mettre cette sensibilité au service d’une vie plus équilibrée plus expressive plus harmonieuse et de se sentir vivant et fort malgré nos émotions !

Si vous choisissez d’explorer vos émotions plutôt que de les enfouir, vous les transformerez en énergie pour vous relever plus fort de vos difficultés ! Lorsqu’on souffre, les émotions de tristesse et de colère dominent. On a tellement mal à l’intérieur de nous, que cela résonne tout autour de nous dans une énergie sombre et tourmentée, jusqu’à nous fermer aux autres.

Nos émotions se figent en nous et nous donnent un air sévère, austère et autoritaire !A travers chaque visage fermé, on peut lire la souffrance,  à travers chaque crispation, chaque tension comme autant de duretés non exprimées ! Un regard sombre témoigne d’une guerre intérieure, un tic dans le visage trahit des maux cachés, une grimace laisse voir un mal-être, une irritation. Une voix agacée laisse transparaître des ressentis négatifs.

Les émotions même quand on les enfouit se montrent dans notre attitude, dans nos gestes, notre corps ne ment pas, il est le premier révélateur de tous les non-dits !

Combien de fois vous forcez-vous à sourire alors que votre cœur pleure silencieusement ? Combien de fois mangez-vous vos émotions jusqu’à devenir une cocotte-minute prête à exploser ? Ces petits mouvements nerveux qui accompagnent vos gestes, ces raideurs corporelles qui font écran à votre détente et à votre bien-être témoignent du fait que vous refoulez vos émotions trop souvent. Laissez-les donc s’échapper de votre cage corporelle. Redonnez à votre corps toutes ses libertés!  Tout vous trahit quand la charge émotionnelle impacte votre vie !

Comment voulez-vous aimer quelqu’un si vous avez si mal ?

Quand on souffre, on n’a pas de disponibilité intérieure suffisante à l’autre. On n’a pas de place suffisante pour accueillir quelqu’un dans notre vie ! On se doit d’être sincère et honnête avec celui qui veut partager notre vie en lui confiant nos difficultés et en apprenant peut-être ensemble à mieux gérer nos émotions. Nous sommes tous impactés par elles au quotidien dans notre vie ! Les mêmes réactions, les mêmes effets nous confrontent comme un vase trop plein, toujours sur le point de déborder.

Ce n’est pas donc très honnête de les faire rejaillir sur ceux qui ne vous ont rien fait, ce n’est pas normal de se défouler sur les autres parce qu’on  ne veut pas canaliser ce qui nous déborde ! Quelques techniques simples et efficaces existent pour s’auto-accompagner : la méditation, l’écriture, le sport, l’art créatif… A chacun de nous de trouver sa manière d’extérioriser ce qui nous fait souffrir, de trouver un exutoire, un amortisseur à nos émotions. Ce ne sont pas des chevaux sauvages qu’on doit laisser galoper sans bride !

Les émotions mal gérées sont à l’origine de nombreuses problématiques de la société actuelle, tout le monde en pâtit, les enfants en premier ! Il est urgent d’en prendre conscience et de décider d’apprendre à mieux gérer ses émotions pour un monde plus apaisé !

Il n’y a pas de colère ni de tristesse ni de joie qu’on doit laisser déborder sur les autres ! Chacun est libre et à sa place. Ne devenons pas des éponges émotionnelles utilisées puis jetées par les autres qui ne se prennent jamais en charge. Tout le monde est capable d’apprendre à dompter ses émotions. Tout le monde… ! Soyez-en conscient ! Personne ne souffre plus que vous, si vous apprenez à vivre avec vos émotions, les autres peuvent aussi décider de le faire !

Les émotions sont des maux qu’on cache pour ne pas les regarder en face ! Il n’y a pas d’âge pour changer et pour devenir une personne plus stable, plus solide et plus sereine.  Faites taire ce dialogue intérieur qui vous nuit ! Laisser parler vos émotions ! Regardez-les en face, embrassez-les comme des petits bouts de vous qui demandent à guérir, puis regardez-les s’apaiser dans un tourbillon d’amour de soi renouvelé , le seul baume guérisseur de vos émotions !

Répétez-vous sans cesse: « je m’aime malgré tout, qu’est-ce qui est plus important que cela ? »

Maryse de Mes Mots de Vie

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